LEROY Leo Art contemporain 000503003 L’ « Homme de l’Atlantide » Luk Van Soom 1
LEROY Leo Art contemporain 000503003 L’ « Homme de l’Atlantide » Luk Van Soom 1 LEROY Leo Art contemporain 000503003 Présentation descriptive « L’homme de l’Atlantide » est une sculpture en pierre et en bronze réalisée par le sculpteur anversois Lui Van Soom en 2003. L’installation a été placée par la Commission Artistique des Infrastructures de Déplacement et commandée par le cabinet de Nos Chabert qui a dépensé une somme de 125.000 d’euros pour cette oeuvre. L’œuvre se situe sur le rond-point Cliquet, avenue Toison d’or à égale distance entre la station Louise et Porte de Namur. La statue fait à peu près 4 mètres de hauteur. Elle se trouve au-dessus d’une sorte de roche sur un pied, celui-ci se trouve émerger au milieu de l’eau. Il y a 10 jets d’eau qui se trouve autour de la statue. Un des jets se trouve au niveau de son sac à dos, c’est une sorte de réservoir en béton où l’eau fait son apparition que durant les belles saisons. La fontaine est cylindrique, elle s’imprègne très bien du rond-point. Le socle de la fontaine est composé de pierres bleues disposées « en rangs graduellement décalé depuis le trottoir vers le sommet de l’infrastructure en béton ». La statue représente un homme qui semble être un plongeur, mais avec des caractéristiques assez particulières. Il ressemble à un plongeur avec son masque et son « sac à air » qu’il porte sur son dos. Ces paramètres indiquent qu’il ne se trouve pas dans un milieu qu’il maîtrise totalement. De plus, ses mains et ses pieds sont palmés comme un poisson. On peut également remarquer que la statue est sculptée de sorte que l’on comprenne que l’ « Homme de l’Atlantide » est une peau usée par l’eau en lui créant des stries sur le corps. Le personnage sculpté subi d’autres mutations profondes comme sa démarche qui n’a pas l’air très coordonné et un bec faisant référence aux canards. 2 LEROY Leo Art contemporain 000503003 D’après le journal Le Soir, la statue était une sculpture faisant référence à un acteur nommé Partick, Duffy qui interprétait le rôle de l’ « Homme de l’Atlantide » dans le feuilleton l’éponyme. La statue humaine « marche » en direction de l’avenue comme s’il se dirige dans la même direction que la circulation routière. La statue est perceptible depuis tout les endroits de l’avenue, du tunnel au trottoir. Analyse explicative Au niveau symbolique, l’artiste énonce : « L'Homme de l'Atlantide est le symbole visible de tout ce qui se cache sous une énorme quantité d'eau. Ce monde englouti interpelle notre imagination depuis la nuit des temps. Ce qui m'intéresse est l'ensemble de ce qui n'a pas encore été découvert ou exploité, tout ce qui est primitif, les choses qui n'ont pas encore été visibles pour l'homme. Atlantide, la ville légendaire engloutie dans les profondeurs parle énormément à mon imagination. C'est là que je trouve mon inspiration et que je transforme mon imagination en quelque chose de concret. ». Selon moi, l’œuvre exprime l’inconnu, ses palmes et son masque sont des éléments qui expliquent qu’il n’est pas vraiment maître de son milieu. Il est dit homme de l’Atlantide, mais celui-ci ne respire pas sous l’eau et sa peau striée prouve qu’il ne peut vivre dans l’eau. D’après cette analyse centré que sur le personnage, nous pouvons avoir une perception plus large de l’œuvre et en tirer un symbolisme au niveau de la société. La sculpture, d’un point de vue aérienne, se trouve sur une des avenues les plus empruntées de Bruxelles, pour le tourisme, le commerce, la circulation routière. Elle est au milieu d’une émission importante de CO2 dû à la population routière. Le symbolisme serait le faite que l’homme se situe dans un environnement qu’il ne maîtrise pas, c’est-à-dire qu’il représenterait un peu la situation des Bruxellois qui se trouve au milieu de cette avenue entourée de milliers de voitures. Un environnement qui peut être angoissant pour l’être humain. L’oeuvre de Lui Van Soom vient nous offrir une sorte de réconfort visuel au milieu de cette densité angoissante. Contextualisation dans le cours Art espace publique Luk Van Soom ne place pas son œuvre, l’ « Homme de l’Atlantide », à n’importe quel endroit, il est bien choisi. Contrairement aux musées, les espaces publics sont fréquentés par une densité importante de l’ensemble de la population ce qui engendre une meilleure visibilité des œuvres. De plus, l’œuvre n’est pas réservé à une élite en particulier, mais elle concerne tous les citoyens. Le message que l’œuvre fait passer est qu’il ait bien trouvé sa place dans un site où l’ensemble des acteurs, de la population, sont concernés. Elle se trouve donc directement dans le vif du sujet, dans la 3 LEROY Leo Art contemporain 000503003 société et donc dans un lieu public. L’œuvre passe d’une dimension artistique locale à une dimension générale. À travers l’œuvre de l’ « Homme de l’Atlantide », Luk Van Soom génère une attraction visuelle et une touche artistique dans un environnement très austère. Il opte pour un espace public et plus précisément le centre d’une avenue à forme densité donc fort passage. Cette optimisation permet à l’artiste de transformer un simple lieu de passage, simplement fonctionnel, en un lieu de contemplation en y ajoutant une caractéristique cérébrale. Dans les mêmes intentions de l’utilisation d’un espace public, l’intervention permanente « Pasionaria», d’Emilio Lòpez-Menchero nous témoigne l’impact visuel et social que peut transmettre une œuvre dans un espace public. Trois questions se posent lorsqu’une oeuvre se situe dans un espace public : public ?, quels sont les enjeux autres qu’artistique lié aux enjeux de la ville ? Et enfin, quel est le but de l’œuvre ?. L’œuvre d’Emilio Lòpez-Menchero et l’oeuvre de Luk Van Soom sont toutes les deux porteuses d’une double fonctionnalité. Une première fonction qui est esthétique et artistique, mais on a aussi, ici, ont une fonction plus expérimentale où il y a une interaction avec son public. Cependant, L’interaction entre l’oeuvre et le public est nettement plus prononcé dans l’œuvre d’Emilio. « Pasionaria » est une oeuvre permanente située au début de l’Avenue de Stalingrad, dans le centre de Bruxelles, inaugurée le 7 juillet 2006. C’est un porte-voix que l’on accède grâce à un escalier en porte-à-faux en béton armé. Le porte-voix est en acier inoxydable d’une épaisseur de 10mm. Il a une 4 LEROY Leo Art contemporain 000503003 longueur d’environ 4m avec un diamètre, l’ouverture finale du pavillon, de 2m30. Le porte-voix, tout comme la statue de Luk, a une valeur artistique : plastique et esthétique. Un intérêt est généré et une critique également, si l’oeuvre est appréciée ou non pour ce qu’elle est en tant qu’objet (physique). Ensuite, on a le caractère vivant de l’œuvre, son interaction avec le public. Les deux projets remplissent leurs fonctions en exploitant le mouvement visuel du public. Dans le cas de Luk Van Soom, l’oeuvre montre de nouvelles caractéristique chaque fois que l’on la regarde d’un autre point de vue, d’où le fait qu’elle se trouve sur un rond-point. Elle est également perceptible en voiture avant de s’engouffrer dans les tunnels de Bruxelles. L’oeuvre d’Emilio est également perceptif depuis de nombreux lieu. « C’est un lieu de forte mobilité, de rupture de charge ( train, voiture, piéton, de désarticulation urbaine, de changement d’échelle, de marché public ». Enfin, nous avons une intervention du publique dans l’œuvre d’Emilio. Le public est amené a porté sa voie au milieu de cette environnement polluer par le son de toutes les mobilités. Cette œuvre crée un lien entre l’espace et le public. L’oeuvre de Luk Van Soom n’a pas vraiment de relation directe avec le publique, car elle se trouve au milieu d’un rond-point non-accessible, mais elle produit les « mêmes » effets que le porte-voix. Elle évoque la place de l’Humaine au milieu d’une pollution sonore. Les deux oeuvres se rejoignent sur les sites qu’ils ont choisi pour toucher un public le plus large possible. Elles s’allient pour les enjeux qu’elles évoquent toutes les deux. L’action du public sur l’oeuvre est, cependant, plus prônée dans l’oeuvre d’Emilio Lòpez-Menchero. Critiques personnels L’oeuvre trouve sa place au meilleur endroit pour sa visibilité mais suscite de nombreuses critique pour sa valeur esthétique. À premier abord, l’oeuvre n’est pas forcément l’oeuvre qui attire le plus gros impact esthétique. Les critiques sont très accès sur la couleur en bronze « fade » qui ne met pas en valeur l’oeuvre qui se trouve au milieu d’une avenue pleine de magasins chics et très colorés. De plus, son enjeu n’est pas totalement compréhensible en un passage simple. Il faut un petit moment de contemplation pour découvrir les enjeux que veut Luk Van Boom veut transmettre. Le fait qu’elle ne soit pas accessible ne pousse pas le public à venir la contempler. 5 LEROY Leo Art contemporain 000503003 Exemple personnel mis en relation avec l’œuvre Une oeuvre monumentale, Signe de lumière, de Jacques Moeschal se trouve au rond-point de la porte de Namur pas très loin de l’ uploads/s3/ leo-leroy-arts-contemporain.pdf
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- Publié le Jan 06, 2023
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