LES FICHES AUTOPROD DU CIME (à télécharger au WWW.SOPREF.ORG) 1. Introduction a

LES FICHES AUTOPROD DU CIME (à télécharger au WWW.SOPREF.ORG) 1. Introduction aux fiches thématiques 2. Portrait de l’industrie québécoise du disque et du spectacle 3. Les associations sectorielles, les sociétés de gestion collectives et les syndicats professionnels LA PROTECTION DE L'ŒUVRE ET LES DROITS AFFÉRENTS 4. Protéger une oeuvre et la déposer aux bibliothèques nationales du Québec et du Canada 5. Le droit moral et le droit d’auteur 6. L’édition musicale LORSQUE L’ARTISTE DEVIENT PRODUCTEUR 7. Ma petite entreprise, sa structure juridique, sa fiscalité 8. Définir son image et ses objectifs 9. Le plan de travail : Budget et échéancier 10. Licence ou distribution 11. Financement public et privé 12. L’enregistrement de la bande maîtresse: le créateur et son équipe 13. Le droit voisin, les sociétés de gestion collective des producteurs et d'interprètes 14. Matriçage et code ISRC 15. Les ententes collectives du disque 16. La licence de reproduction mécanique CONTRATS DU SECTEUR DE L’ENREGISTREMENT SONORE 17. Introduction aux contrats et choisir son avocat 18. La lettre d’entente et le « Memo-deal » 19. Le contrat d’artiste 20. La licence de mise en marché 21. Le contrat de gérance 22. Le contrat de distribution 23. Les contrats d’édition, de co-édition et de sous éditions FABRICATION ET DISTRIBUTION 24. Le CD, l’emballage, le livret, les films et le code UPC 25. La distribution : les rôles et fonctions du distributeur 26. Promotion sur les lieux de vente (PLV) et publicité Coop 27. Guide de la distribution numérique pour les indépendants LA PROMOTION ET LE MARKETING 28. Stratégie marketing 29. Dossier d’artiste et clipping 30. Le site Internet et les communautés en ligne 31. Le communiqué et les relations de presse 32. Le lancement 33. La publicité 34. Les simples et la promotion radio 35. Le vidéo clip LE CONCERT 36. Le producteur de spectacle 37. Les contrats de location et de co-production 38. Les ententes collectives du spectacle 39. Les réseaux de diffusion et le tourneur (booker) 40. Les concours, événements et festivals 41. Les musiciens, l’équipe de tournée, la fiche technique 42. Les affiches et la publicité 43. Les produits dérivés 44. LEXIQUE France-Québec-Canada Page 1 sur 5 LES FICHES AUTOPROD DU CIME 44 le chiffre gagnant pour une émergence toute musicale Le guide Autoprod 101 a été publié pour la première fois en 2002. La présente version, adaptée pour le téléchargement en ligne par segments thématiques, a été réalisée au cours de l’année 2005-2006, grâce au soutien financier de la Fondation SOCAN. L’actuelle plaquette constitue l’introduction à l’ouvrage et fut publiée dans la version originale sous la plume d’Ivan Bielinski sous le titre « S’organiser ou se faire organiser ». Nous souhaitons remercier ici toutes les personnes qui furent de l’aventure originale : Stéphane Alexandre, Me Daniel Martin Bellemare, Francine Bertrand-Venne, Patrick-Claude Caron, Richard Cayer, Me Marie-Josée Dupré, Marc Girard, Éric Goulet, David Laferrière, Guillaume Lombart, Érika Marcus, Johanne Pouliot, Guylaine Théroux, Me Benoit Thibeault, Calvin Do, Monique Blanchard, Lise Pelletier. Enfin, remercier tout particulièrement les rédacteurs Ivan Bielinski, Sabine Assuied, Patrick- Claude Caron et Ramon Vitesse, dont certains extraits demeurent inchangés dans cette nouvelle version. Remercier aussi la SPACQ, Éric Goulet et Hélène DeBlois dont la contribution à l’atelier « Lé créateur et son équipe » est aussi reprise dans nos fiches. Enfin remercier Jean- Noël Bigotti, notre partenaire de l’Irma pour son importante participation à la rédaction du Lexique présenté en Fiche No 44, ainsi que Jean-François Bert dont un large extrait de son ouvrage « L’Édition musicale » (Irma éditions) constitue notre passage sur la sous-édition. Nous souhaitons mettre en garde le lecteur à l’effet que les énoncés contenus dans nos fiches thématiques ne constituent en aucun cas un avis légal. Il s’agit strictement de l’expression d’opinions, s’appuyant sur nos connaissances des pratiques d’affaires sectorielles. La révision courante a été réalisée par Jean-Robert Bisaillon. Page 2 sur 5 MA PETITE ENTREPRISE1 « Si vous êtes auteur, compositeur, interprète, musicien membre d’un groupe ou accompagnateur, DJ ou tout cela à la fois et que vous avez décidé d’entreprendre une carrière, il est fort possible que vous ayez un jour, sinon très bientôt, recourt à l’autoproduction. Mais de quoi s’agit-il exactement, et surtout pourquoi? Est-ce que l’autoproduction ne confine pas à occuper pour le restant de ses jours le bas du pavé, à défaut de pouvoir jouer dans la cour des grands ? La réponse est non. » Ivan Bielinski – Autoprod 101, première édition Désormais poser le geste de s’autoproduire est de moins en moins considéré comme une défaite et de plus en plus comme une prise en main de ses affaires par un artiste. Si dans le secteur des musiques populaires, cette approche est encore perçue, par certains, comme la marque d’une carrière amateur, il en va autrement pour les champs de pratique comme la danse ou encore le théâtre, où les notions de jeune compagnie ou de travail autonome professionnel sont depuis longtemps assimilées et assumées par les artistes. Il faut savoir que l’Union des artistes reconnaît cette approche et prescrit même un contrat à l’intention des compagnies théâtrales en mode d’autoproduction. Cette réalité de l’autoproduction est désormais bien démontrée dans le secteur des musiques populaires par l’expérience de nombreux jeunes artistes influents. Des Trois Accords à Dobacaracol, en passant par Champion, tous ont contribué activement à la production de leurs premiers albums et la gestion de leurs carrières. Nous sommes tous d’accord pour dire que les tâches de gestion sont à mille lieux de la pratique d’un art, que la complexité de l’industrie du disque et du spectacle a de quoi rebuter les plus hardis. Par contre et irrémédiablement, ce sont les artistes les plus habiles en « affaire » qui obtiennent les meilleurs résultats. Les atouts et principes qui militent pour une plus grande implication de l’artiste dans la gestion de sa carrière sont : (1) l’importance de conserver la maîtrise d’oeuvre et la direction artistique de son projet, (2) l’importance d’apprendre à déléguer aux professionnels qui l’entourent et l’accompagnent, (3) l’importance de conserver le contrôle sur l’exploitation de son spectacle ou de ses enregistrements. (1) MAITRISE D’OEUVRE ET DIRECTION ARTISTIQUE Pour assumer la maîtrise d’œuvre de son projet il importe de bien connaître toutes les facettes du processus de production d’un enregistrement, de connaître les pratiques et le langage du secteur. Être maître d’œuvre implique aussi le contrôle du budget, la possibilité d’autoriser ou non une dépense, faire affaire soi-même avec les organismes qui subventionnent les projets. Enfin, on comprend que même s’il est important d’obtenir des avis et de retenir des compétences extérieures pour la réalisation de son disque, il appartient à l’artiste de trancher sur le son et la direction artistique finale. Sinon, comment fera-t-il pour le défendre avec conviction sur 1 Alain Bashung… ; ) Page 3 sur 5 scène, dans les médias, face à l’histoire ? Parce qu’un album est une trace qui reste sur notre chemin. (2) APPRENDRE A DELEGUER Pour que le produit final remplisse ses objectifs, il est donc important de choisir vos collaborateurs en conséquence. À ce propos, Ludovic Gombert et Aymeric Pichevin, co-auteurs du livre Autoproduire son disque2 soulignent que : «l’important est donc de rassembler des bénévoles motivés par le projet, et de scinder distinctement les tâches selon les talents de chacun : graphisme, rédaction de documents, contacts téléphoniques, recherche de concerts, gestion des enregistrements, gestion de l’association». (p. 14) Il ne faut pas hésiter à entrer en contact avec des gens qui connaissent bien le milieu, comme des producteurs, des gérants ou des promoteurs, sans parler des artistes eux-mêmes. La plupart de ces gens sont bien disposés à conseiller les «nouveaux venus», et même, en quelques occasions, à leur donner un coup de pouce. Plus vous serez renseigné, moins vous courrez le risque de vous faire surprendre; mieux vous serez entouré, plus vous avancerez rapidement et efficacement. «Si tu fais ton autoproduction par toi-même du début à la fin, tu seras toujours tout seul au bout de la route. »3 (3) CONTROLE SUR L’EXPLOITATION Par contrôle de l’exploitation on réfère en grande partie à la notion de propriété des bandes maîtresses. L’artiste-producteur qui est propriétaire peut choisir ses « locataires », dans ce cas-ci, les entreprises qui mettront l’album ou le concert en marché. Il pourra aussi s’assurer d’avoir un mot à dire dans la stratégie publicitaire, tant sur le plan du budget que des messages employés. Évidemment, l’exercice de ces trois contrôles par l’artiste sur sa destinée implique la maîtrise de beaucoup de notions et requiert beaucoup de temps. C’est ainsi, que tous céderont, tôt ou tard, une part de ces responsabilités, contrôles ou propriétés des œuvres, spectacles ou enregistrement à des partenaires. Ce qui importe finalement c’est de savoir ce qu’on fait et pourquoi on le fait. Pourquoi est-ce qu’un bon matin, on devient mûr pour confier sa carrière à un gérant ou son projet de disque à un producteur. Ce guide a donc pour modeste objectif de guider les efforts de ceux et celles qui, comme vous, pour uploads/s3/ les-fiches-autoprod-101-sopref.pdf

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