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303; 62% 183; 38% 8 Plus de 8 : Moins de 8 376; 77% 110; 23% 12 Moins de 12 Plu

303; 62% 183; 38% 8 Plus de 8 : Moins de 8 376; 77% 110; 23% 12 Moins de 12 Plus de 12 COURS DE CULTURES ET CIVILISATIONS RAPPORT SUR L’EPREUVE DE CULTIURES ET CIVILISATIONS LACHGAR AZDINE 1- ERRATA Malgré le soin que nous apportons habituellement au libellé de l’examen, des erreurs ont échappé à notre vigilance, heureusement sans incidence sur la clarté et la compréhension des documents. Erreurs Corrigés Ministère de la Justice et des Libertés, Code de la famille,II, articles 26 et 34, 1916. Ministère de la Justice et des Libertés, Code de la famille,II, articles 26 et 34, 2016. 1- Il n’y a pas d’opposition fondamental entre la ville et la campagne : dans une vraie civilisation, elles de complètent. 1- Il n’y a pas d’opposition fondamentale entre la ville et la campagne : dans une vraie civilisation, elles se complètent. 2- RESULTATS COMMENTES Graphique 1 Graphique 2 Graphique 3 206; 42% 280; 58% 10 Plus de 10 : Moins de 10 : 2 Comme le montre le graphique 1, le nombre des étudiants qui ont obtenu une note supérieure à 10/20 est 206 sur un total de 486, soit moins de 50%. Cependant, le repère de la moyenne ne me paraît pas pertinent pour refléter le vrai « niveau » de la classe. C’est pourquoi j’ai pris deux autres repères, à savoir les notes inférieures à 08/20 et les notes supérieures à 12/20. Les résultats de l’épreuve sont très moyens, voire faibles. Les notes obtenues se situent entre 18,5/20 comme meilleure note et 0/20. Je signale d’emblée que les plagiats sont sévèrement sanctionnés. Tous les étudiants qui ont cru bon de consulter leur « smartphones » pour répondre à la question analytique ou à la question dialectique ont eu la note nulle de 0/16. Ce comportement est d’autant plus maladroit que ces questions sont encadrées par un plan donné et des questions qui, en aidant l’étudiant, lui interdisent le plagiat et le copiage. Les notes inférieures à 08/20 sanctionnent des travaux très maladroits qui souffrent de graves lacunes tant au niveau de l’expression que de la forme grammaticale et du contenu. Les notes allant de 09 à 11,5 s’expliquent principalement par l’obtention d’une note de 2/4 , 3/4 ou 4/4 à la question thématique. Cela revient à dire que les étudiants dont la note se situe entre 9 et 11,5 présentent aussi de grandes difficultés puisque la note obtenue à l’exercice écrit se situerait entre 6/16 et 9.5/16. Les notes qui se situent entre 12/20 et 15/20 ont été obtenu par des étudiants dont le travail présente des qualités certaines, tant au niveau de la forme qu’au niveau de la méthode et du contenu. Il y a cependant, dans ces copies, des maladresses d’expression, héritage de l’expression maladroitement typifiée au lycée. Les notes supérieures à 16 ont été obtenus par des étudiants qui ont présenté un travail de qualité supérieure. Ils témoignent d’une maîtrise de la langue et de la méthode qui ne peut être que le résultat d’un travail assidu et sérieux. Je les en félicite et incite les autres à s’engager plus dans l’effort de formation, en lisant beaucoup, en révisant leurs cours et en limitant les absences. 3- REMARQUES SUR LA FORME Beaucoup d’étudiants présentent de graves lacunes d’expression. Il n’y a pas de secret : quand on ne pratique pas suffisamment une langue, soit par le bain linguistique et l’exercice soit par la lecture, on ne peut prétendre la maîtriser. Je me contenterai donc, dans ce rapport, de pointer du doigts les lacunes qui peuvent être comblées et les maladresses qui peuvent être évitées dans les prochaines épreuves. A- Sur la forme générale Pour la question analytique comme pour la question dialectique, il s’agit de rédiger. Il faut donc faire des paragraphes. Les questions qui sont données pour la rédaction de la question analytique et le plan détaillé qui est donné pour la rédaction de la question dialectique ne sont là que pour encadrer votre commentaire et votre réflexion. Il ne faut pas y répondre directement. 3 B- Sur la grammaire Je rappelle à tous les étudiants que le contrat de lecture des productions implique l’usage des phrases. Sans phrases, la communication écrite devient impossible. Or, beaucoup de copies ne contiennent aucune phrase. Je rappelle que la phrase graphique commence par une majuscule et se termine par une ponctuation forte, souvent un point. Sur le plan sémantique, une phrase c’est un thème (ce dont on parle) et un propos (ce qu’on dit du thème). Plus les phrases sont courtes, meilleure est la maîtrise du discours et plus facile est sa lecture. Certains étudiants n’utilisent comme ponctuation que le point-virgule, signe de ponctuation que même les grands auteurs évitent. D’autres mettent des points et des majuscules partout. J’engage tout le monde à revenir modestement aux règles de la rédaction française et à travailler à se débarrasser de certains tics scripturaux qui nuisent à la clarté du discours et à sa cohérence. Le lecteur, et a fortiori le lecteur correcteur, n’est pas tenu de faire l’effort de compréhension de ce qui est illisible et incompréhensible. Rappelons aussi que la négation se fait nécessairement avec « ne ». La négation sans ce discordantiel relève de l’oral et du registre familier. Il y a également beaucoup trop d’erreurs d’orthographe. La majorité écrasante des étudiants qui ont choisi de répondre à la question dialectique écrivent « compagne » au lieu de « campagne », alors que le mot est repris plusieurs fois sur le libellé. Enfin, je signale une pratique qui peut relever de l’infantilisme. Elle consiste à utiliser le stylo de couleur, vert souvent, pour les signes de ponctuation et les majuscules et les mots-clés. Cette pratique est à bannir. C- Sur l’expression Même les « bonnes » copies contiennent des maladresses d’expression. La pire maladresse est l’usage abusif du métadiscours. Il y a certaines copies où le métadiscours emprunté à l’oral dépasse, en volume, le discours. C’est d’autant plus agaçant que les expressions utilisées sont souvent grammaticalement erronées. Voici pour commencer un florilège des expressions qu’il ne faut jamais utiliser à l’écrit (l’astérisque* indique que l’expression est fausse) « passant maintenant à *… », « prenant à titre d’exemple *… », « sans oublier… », « il va sans dire que… », « nul ne peut nier » « en guise de conclusion », « pour clôturer* « , « commençant par*… », « les textes que nous avons au-dessous des yeux* », « les documents ci-dessus »… Je rappelle que la rhétorique de l’écrit est différente de la rhétorique de l’oral. A l’oral, l’auditeur n’a pas le texte sous les yeux. L’orateur doit donc lui permette de suivre avec le plus de facilité possible son discours. Pour cela, il emploie un ensemble d’indicateurs métadiscursifs qui balisent son propos. En voici un exemple (Je mets en gras les indicateurs métadiscursifs). 4 Dans cet exposé, je me propose de revenir, avec vous, sur le phénomène de « ma routine quotidienne »- Routini al yawmi, en arabe. Je vais partir de la question suivante : Qu’est-ce qui pousse certaines marocaines à montrer les parties intimes de leur corps sur la toile ? Pour répondre à la question, je vais d’abord essayer d’adopter le point de vue des femmes concernées. Après cela, je vais voir du côté des internautes qui suivent, qui attendent et qui commentent les vidéos de « ma routine quotidienne .» Dans cet exemple, l’orateur encadre très fortement son discours introductif. Les indicateurs qu’il emploie relèvent presque tous exclusivement de la rhétorique de l’oral. A l’écrit, il faut bannir certains indicateurs métadiscursifs et employer élégamment d’autres. Pour vous donner un exemple, je reprends l’introduction ci- dessus (je mets en gras le métadiscours) Depuis quelques années, un phénomène social est apparu dans certains pays arabes, dont le Maroc, à la faveur d’Internet. Il s’agit de ce qu’on appelle communément « Routini alyawmi », littéralement « ma routine quotidienne. » Ce sont des femmes qui, sous prétexte de travaux de ménage, enregistrent des vidéos qui montrent ou suggèrent leurs formes. Bien que marginal, ce phénomène interpelle, notamment dans une société réputée conservatrice et très fortement marquée la religiosité. Aussi, nous intéresserions-nous aux causes et aux raisons qui poussent certaines marocaines à s’adonner à cette pratique immorale. Nous étudierons le phénomène en nous intéressant d’abord au point de vues des femmes concernées, puis, en interrogeant le comportement de leurs clients. Comme vous pouvez le noter, les indicateurs discursifs utilisés dans cette deuxième introduction sont parfaitement intégrés, obéissant à la rhétorique de l’écrit, plus rigoureuse et plus impersonnelle que celle de l’oral. 4- REMARQUES SUR LE FOND Les maladresses, le charabia, les barbarismes et autres mauvais héritages du lycée se retrouvent dans les copies de la majorité des étudiants. Le contenu n’est guère meilleur. Il y a des copies qui, sur un total de trois pages rédigées, ne contiennent pas une seule idée valable. Je vais relever ici les principales lacunes liées au fond et rappellerai les recommandations liées uploads/s3/ rapport-de-lepreuve-cultures-et-civilisations.pdf