HISTOIRE DE LA DANSE BIBLIOGRAPHIE Que sais-je ? Histoire de la danse La danse
HISTOIRE DE LA DANSE BIBLIOGRAPHIE Que sais-je ? Histoire de la danse La danse au Xxème, Michel/Ginot Isadora Duncan M. Cunningham Danse artistique : elle va se constituer dans les sociétés curiales. On va étudier la danse des ballets de Cour aux ballets d’action (expression des danses par elles-mêmes, le corps dansant devant exprimer tout ce qu’il y a à comprendre, il doit être expressif, il y a donc absence de masques, de textes et allégement des costumes). Le danseur est montré dans un espace spécifique aux spectacles : la scène à l’italienne (cf. schéma). La danse théâtrale occidentale : AUTOUR DE LA RENAISSANCE XV et XVI : imprimerie, presse. 1453 : Chute de Constantinople. Il y eu donc une ouverture des horizons (1492 : découverte de l’Amérique) et invention de la perspective. Que sont les danses nobles ? Il y a un double sens : ceci qualifie autant les danses curiales des sociétés aristocratiques, que les ballets de Cour. BALLETS DE COUR (développement dans la seconde moitié du XVIème) Passionnée par la danse, Catherine de Médicis organise de nombreuses fêtes dont certaines avec un violoniste italien, Balthazar de Beaujoyeulx et impulse un genre nouveau. Le Ballet comique de la reine est le premier grand ballet de cour donné et imprimé en France. Représenté le 15 octobre 1581 dans la grande salle du Louvre à Paris, il a été imprimé l'année suivante chez Ballard, sous le titre Balet comique de la Royne, faict aux nopces de Monsieur le Duc de Joyeuse & madamoyselle de Vaudemont sa sœur. Par Baltasar de Beaujoyeulx, valet de chambre du Roy, & de la Royne sa mere . À la demande de la reine Louise, l'auteur, Balthazar de Beaujoyeulx, conçoit un spectacle de cinq heures mêlé de danse, de chant et de déclamation. La musique est due à Lambert de Beaulieu tandis que Jacques Patin en a écrit les textes. Dansé par la reine et les dames de la cour, le ballet évoque les maléfices de Circé et se termine par un retour à l'ordre. Le mariage du duc de Joyeuse avec Marguerite, sœur de la reine, avait eu lieu le 18 septembre et le ballet leur est donné un mois plus tard. Dès lors on parle vraiment de ballets de Cour. Ce ballet est une comédie ballet : combat des dieux contre Circée, qui dure de 22 h le soir à 3 h du matin, le lendemain. Le final est un immense ballet avec quarante figures géométriques. Louis XIII (dont le « Ballet de ma Merlaison ») et Henri IV organisèrent également de nombreux ballets de Cour. Louis XIII est l'auteur du Ballet de la merlaison dont il invente les pas, les airs et les habits. Il paraîtra dans des rôles très divers et brillera dans les grands rôles comiques des ballets de l'époque. Il danse dans la Délivrance de Renaud, les Fées de la Forêt de Saint-Germain, ... Il y a dans les ballets de Cour l’idée d’un divertissement aristocratique qui donne le ton de ce qu’est la beauté et inscrit une esthétique particulière. Les ballets sont également facteurs de cohésion sociale. La Cour étant un espace politique, tout y est lié. Prise en compte de l’idéal composé par l’absolu divin (du roi). On danse à la Cour selon les convenances : acte de soumission par rapport au roi. L’éthique et l’esthétique sont liées à la danse. Héritage des danses de sociétés italiennes, les ballets de Cour reposent sur un livret (qui fixe la trame théâtrale et poétique du ballet), car nous sommes alors dans une société de l’écrit. Scénographie élaborée : décor naturel ou grandes voiles peintes. Les danses sont toujours exécutées par des hommes de Cour, sauf dans le cas des rôles ridicules, eux, confiés aux roturiers EPOQUE DE LOUIS XIV Louis XIV est passionné de danse, il l’apprend dès l’âge de sept ans avec pour maître Pierre Beauchamps, et travaille avec Lully. En 1653 : interprétation du « Ballet du Roi Soleil » qui fait partie du « Ballet de la nuit ». Les Fêtes versaillaises duraient d’une semaine à deux mois, dans les jardins versaillais : art total.Peu de femmes jouaient (les rôles étaient tenus par des hommes) sauf les grands rôles féminins (reines, princesses). 1661 : création de l’Académie royale de danse. 1669 : création de l’Académie royale de la musique (l’Opéra de Paris). Louis XIV permet au théâtre lyrique et chorégraphique de se développer. En 1670, il danse « Le divertissement royal » et «Les amants magnifiques » puis décide d’arrêter la danse. Il institue alors les premiers danseurs du corps du ballet masculin, pour qu’ils brillent à sa gloire. 1681 : création du corps de ballet féminin. Melle de la Fontaine doit choisir les hommes et interprète Terpsichore. Cette émergence d’un corps de ballet professionnel va précipiter le déclin du ballet de Cour. Un des derniers grands ballets de Cour est « le Triomphe de l’amour ». Pierre Beauchamp (maître à danser de Louis XIV) a fait passer les danses curiales aux ballets de Cour. Balthazar de Beaujoyeulx (maître à danser de Catherine de Médicis) rédige le premier livret pour le « Ballet comique de la reine ». On assiste ensuite à un développement des grandes fêtes versaillaises avec le « Ballet de la nuit » qui fait date parce que c’est alors que Louis XIV arrête de danser à 35 ans. Il crée alors les académies de danse et de musique, et instaure donc une professionnalisation de ces activités, et Beauchamp fixe les positions de danse. On parle alors du ballet baroque à l’académisme (à partir des codes de Beauchamp devenu compositeur des ballets de Louis XIV). Comme on le sait, il y a de nombreuses règles de grâce et de disgrâce à la Cour. La Cour se met en scène telle qu’elle est, et les ballets renforcent l’image et la place de chacun, selon les rôles attribués par le roi. Le modèle est alors l’Antiquité, importance de la danse mesurée dans la problématique de la professionnalisation, il y a l’idée de règle, de retenue contre l’excès, pour l’éducation des gentilshommes.Chacun en apprenant à danser participe à la théâtralisation de la société. La mesure musicale va de pair avec la maîtrise du geste. Constitution de structures (académies) qui participent à la connaissance, la conservation et le développement des savoirs. Dans l’éducation des corps, éducation pour acquérir les savoirs faire de la danse (positions des mains, pas) : chaque geste est calculé. 1663 : Académie des Inscriptions et des belles-lettres. 1666 : Académie des Sciences. 1672 : Académie royale de musique et de danse qui se fixe à l’Opéra de Paris. Le baroque : un art de l’artifice, de l’apparence. Tout est codifié, les gestes sont sans émotion, et le pas fait partie de la notion de mesure : « Versailles Opéra ». L’invention de la danse classique remonte à Beauchamp. Avec lui, Lully compose de nombreuses danses et le répertoire s’élargit. Beauchamp évoque l’entrechat et le grand jeté, qui correspondent aux gestes qui font partie du naturel mais ils sont stylisés et tant poussés que cela devient une forme de l’idéalisation du corps. Beauchamp est fortement influencé par le Quattrocento dans la mesure, de la légèreté et de l’importance de la verticalité, dé l’élévation. La scène amène la notion de profondeur et une augmentation de l’idée de verticalité. L’en-dehors est essentiel car on ne peut tourner le dos au roi. On incorpore donc dans la danse les règles qui régissent la société. En 1700, Raul-Auger Feuillet va trouver un système d’écriture (ce qui déplaira à Beauchamp). Il publie Les chorégraphies ou l’art de noter la danse. On va améliorer le niveau technique et diversifier le répertoire. Il y a donc expression du mouvement pour lui-même. Molière participe à la création de la comédie ballet : on situe l’action des spectacles dans un cadre spécifique. Il s’est d’ailleurs fâché avec Lully. Le Bourgeois gentilhomme durait à l’époque 5h30 avec des textes de deux heures environ. La danse n’était qu’un intermède, va avoir une place beaucoup plus grande dans les comédies ballets. Molière récupère la technique classique qui participe à la comédie ballet. 1671 : « Psyché » ballet conçu par Molière et Lully presque sans texte, la danse et la musique étaient très importantes. C’est un grand succès. Lully va tenter de tirer la couverture à lui, et se faire attribuer le droit de régler lui-même des spectacles avec de la musique et de la danse. Molière tombe en disgrâce et ne peut pas présenter des pièces comme avant (au niveau de la danse et de la musique). Le peuple le boude et préfère les œuvres d’art total. 1673 : Molière propose le « Malade imaginaire » avec des entrées de ballet et des turqueries. Lully qui a tous les droits met la danse au service de la musique et revient aux scènes burlesques qui n’intéressaient plus alors. L’Académie royale de musique et de danse devient l’Opéra en 1674, création de l’Ecole de L’Opéra (la Fontaine, uploads/s3/ x-histoire-de-la-danse.pdf
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- Publié le Apv 21, 2021
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