Les répliques d’Ouyahia P .3 CONSTITUTION, SITUATION ÉCONOMIQUE, HISTOIRE LE CO
Les répliques d’Ouyahia P .3 CONSTITUTION, SITUATION ÉCONOMIQUE, HISTOIRE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A RENDU SON AVIS MOTIVÉ JEUDI QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7142 VENDREDI 29 - SAMEDI 30 JANVIER 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER La DGSN se déploie dans les CFPA du Grand-Alger P .6 LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ P .3 Révision de la Constitution Ce sera la voie parlementaire Échauffourées entre des jeunes et les agents de sécurité de l’hôtel Palace BLIDA P .6 Si l'Hafidh : la Kabylie enterre encore un de ses héros ! P .4 IL A ÉTÉ INHUMÉ HIER EN PRÉSENCE D’UNE FOULE IMMENSE Importation de véhicules : dernier délai, le 3 février P .7 ATTRIBUTION DES LICENCES ET AFFECTATION DES QUOTAS “Le contexte national est exacerbé par des luttes de clans” P .2 LE CONSEIL NATIONAL DU RCD Yahia Magha Archives/Liberté Les pré- affectations à partir du 8 février P .24 PROGRAMME AADL 2001 ET 2002 Afud ou l’antidote à l’embolie institutionnelle P .2 SAÏD SADI LANCE LA FONDATION “ANALYSER, FORMER, UNIFIER ET DÉVELOPPER” DEMI-FINALE DE LA CAN-2016 DE HANDBALL : ALGÉRIE 18 - TUNISIE 27 Les Verts humiliés !P .18 Ryad Kramdi/Liberté Leslous/Liberté Vendredi 29 - Samedi 30 janvier 2016 2 LIBERTE L’actualité en question A fud. La poignée qui tire sa force de quatre critères majeurs qui sont l’acte de “Analyser, former, unifier et dévelop- per”, d’où le nom de la fondation, a pris nais- sance, hier, à Alger. Son initiateur, le fonda- teur et ex-président du Rassemblement cultu- rel et démocratique (RCD), Saïd Sadi, qui a ré- uni les porteurs de ce projet pour le débat, l’amendement et l’approbation des statuts, et l’installation des organes de la fondation. Mais pourquoi une telle démarche ? La premiè- re raison est à la fois “évidente et générale” pour le porteur de ce projet de société : “Nous sa- vons tous que, pour l’instant et à cause de mul- tiples raisons, les circuits décisionnaires du pays sont, hélas, et pour une bonne partie d’entre elles, frappés d’embolie.” À plus forte raison que le Dr Saïd Sadi estime que “rien ne permet de dire quand et comment ces obstructions structurelles seront levées”. Ce pourquoi d’ailleurs, poursuit-il, “il est donc ur- gent de trouver les voies et moyens de libérer les intelligences et les énergies à la base afin d’as- surer la promotion du patrimoine matériel et immatériel du pays”. La deuxième raison est plutôt de nature conjoncturelle, à l’exemple de l’“affaissement de nos recettes financières, l’effondrement du pouvoir d’achat, l’explosion du chômage”, mais aussi le “délabrement des biens collectifs et la dégradation de notre environnement”. Quant à la troisième raison qui est beaucoup plus fondamentale, Saïd Sadi parle d’“une cri- se morale (qui) affecte la qualité des échanges sociaux et politiques souillant le débat public réduit, dans trop de situations, à des invectives, des polémiques qui, hélas, parasitent les acti- vités des militants les plus vertueux lesquels, avec un courage et un dévouement qui inspirent res- pect et forcent l’admiration, continuent, en dé- pit de tout, à porter la parole de la vérité”. Mais comment réussir un tel projet ? L’approche Afud s’inscrit justement dans une dynamique concrète qui tend à “crédibiliser l’action pu- blique, redonner espoir et, dans la foulée, contribuer à atténuer les emportements déma- gogiques des agitateurs qui polluent la scène al- gérienne”. En clair, tourner le dos au superflu, et marcher droit vers l’essentiel. Et l’important se situe, jus- tement, dans cette ambition d’“affiner les analyses, adapter les formations, tendre à l’unification des acquisitions pour développer des secteurs cibles qui sont au cœur du dévelop- pement local”. D’analyser, Saïd Sadi entend l’ac- te de “rénover et adapter l’analyse des problé- matiques” qui concernent l’Algérie, car, relè- ve-t-il, “quand elles existent, les évaluations sont souvent obsolètes, trop générales pour être pertinentes ou calquées sur des expériences étrangères sans relations avec des situations par- ticulières et fluctuantes”. De former, Afud cible des “procédés souples, courts et opération- nels pour répondre sur site à des réalisations spé- cifiques”. Quant à l’unification, il y a lieu, toujours se- lon le fondateur du RCD, d’“identifier pour les unifier les procédures qui ont réussi afin de les décliner sur d’autres échelles ou d’autres es- paces”. Un cheminement qui met en place les bases d’un “développement solidaire où l’enga- gement citoyen est le premier moteur”, tel que l’imagine Afud. Une manière de dire, enfin, que “tout n’est quand même pas perdu dans ce pays”, conclut le Dr Saïd Sadi. MEHDI MEHENNI SAÏD SADI LANCE LA FONDATION “ANALYSER, FORMER, UNIFIER ET DÉVELOPPER” Afud ou l’antidote à l’embolie institutionnelle A près le meeting populaire tenu lundi dernier à Tizi Ou- zou, des représentants de l’Alliance nationale patriotique, re- groupant des éléments de la garde communale, des groupes de légitime défense (GLD) et des victimes du ter- rorisme, se sont déplacés, jeudi dernier, dans les communes de Boudjima et d’Ifflissen où ils ont ren- contré la société civile et expliqué leur démarche visant à “dénoncer la constitutionnalisation de la réconci- liation nationale dans l’avant-projet de la Constitution et la marginalisa- tion de la résistance et de ceux qui ont lutté contre le terrorisme et exiger la reconnaissance officielle et la consti- tutionnalisation de la résistance face au terrorisme”. Lahlou Aliouat, porte-parole de ce mouvement, a déclaré que “l’État a établi une charte qui ne reconnaît pas la résistance populaire et le sacrifice de tous ces citoyens qui ont lutté contre le terrorisme. Actuellement, nous vivons dans un climat de violen- ce qui favorise le retour du terroris- me et même du FIS. Il y a également un climat de peur et de terreur qui a été instauré, ce qui est une autre for- me de violence vécue par le peuple”. Durant cette rencontre avec les ci- toyens de Boudjima et d’Ifflissen, les représentants de l’Alliance natio- nale patriotique ont rappelé que “l’avant-projet de Constitution a consacré la réconciliation nationale et, en revanche, n’a dit aucun mot ni sur notre résistance face à la barba- rie du terrorisme, ni sur nos sacrifices face au terrorisme, ni sur les 200 000 martyrs et tous ceux qui ont souffert pendant la décennie noire”. Par ailleurs, Lahlou Aliouat a affir- mé qu’après cette première ren- contre de proximité avec les ci- toyens de Boudjima et d’Ifflissen, d’autres régions seront touchées par cette campagne, notamment Aïn El-Hammam, Boghni, Makouda et Mâatkas, avant de passer à d’autres rencontres avec les citoyens d’autres wilayas du pays. L’Alliance patriotique compte ainsi faire pression pour arracher la recon- naissance de son combat à travers une campagne nationale d’explica- tion. K. TIGHILT POUR DÉNONCER L’OMISSION DE LA RÉSISTANCE DANS LE PROJET DE LA CONSTITUTION Tizi Ouzou : l’Alliance nationale patriotique en campagne L e président du Rassem- blement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a dé- crit, hier, une situation générale du pays très dangereuse, qui “s’est particulière- ment accélérée après la présidentiel- le du 17 avril 2014”. Intervenant à l’ouverture des travaux de la session ordinaire du Conseil na- tional de son parti à Alger, le prési- dent du RCD a, tout d’abord, invi- té l’assistance à observer une minu- te de silence à la mémoire du moud- jahid et militant de la démocratie, Abdelhafid Yaha, dont le jour de l’enterrement coïncidait avec la te- nue de la réunion. Comme pour en- trer dans le vif du sujet, M. Belabbas a entamé son discours par une viru- lente dénonciation des luttes de clans au sommet de l’État, tout en s’élevant contre la volonté du main- tien du statu quo et la fermeture des espaces de débats. En effet, pour M. Belabbas, “le contexte national est exacerbé par des luttes de clans qui ont dégénéré en af- frontements factieux faits de débal- lages irresponsables, de guerre de quolibets, de tentatives de déstabili- sation des partis de l’opposition dans un contexte régional explosif”. Crise grave et complexe, échecs écono- miques, contraintes sociales, crise de liquidités, perte de confiance, crise de légitimité et instabilité institutionnel- le... Si le tableau que brosse le prési- dent du RCD de la situation généra- le du pays est, à l’évidence, très peu reluisant, il ne manque pas d’expri- mer des reproches à l’adresse du pouvoir en place pour s’être lancé dans une recherche “effrénée” des soutiens extérieurs afin de tenter de survivre à la crise politique inter- ne. “La souveraineté de l’État algérien est aujourd’hui toute relative à cau- se, précisément, de la recherche effré- née d’appuis extérieurs dont on connaît le coût”, assure, à ce sujet, Mohcine Belabbas qui estime que “tout cela débouche sur une régression morale qui brouille les repères et le sens du devoir”. Le président du RCD relève, d’ailleurs, que les institutions sont aujourd’hui livrées “à la discrétion de potentats qui n’ont plus l’obligation de rendre compte à leur tutelle”. L’orateur n’a pas oublié, dans son ré- quisitoire, de dénoncer le uploads/S4/ 6-7142-68e395e0-pdf.pdf
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- Publié le Fev 05, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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