Album de Villard de Honnecourt : architecte du XIIIe siècle Source gallica.bnf.

Album de Villard de Honnecourt : architecte du XIIIe siècle Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Villard de Honnecourt. Album de Villard de Honnecourt : architecte du XIIIe siècle. 1858. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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DELION, LIBRAIRE, QUAIDESAUGUSTINS, N°47. © i. 1; i. s s i s ALBUM DE VILLARJ) DE HONNECOURT ARCHITECTE DU XIII" SIÈCLE MAN lJSCRIT PUBLIÉ EN FAC-SIMILE ANNOTE PRÉCÉDÉ DECONSIDÉRATIONS SUR LARENAISSANCE DEL'ART FRANÇAIS AUXIX'SIÈCLE ET SUIVID'UN GLOSSAIRE PAR J. B. A. LASSUS ARCHITECTE DENOTRE-DAME DEPARIS, DELASAINTE-CHAPELLE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR, ETC. OUVRAGE MISAUJOUR,APRES LAMORT DEM.LASSUS ETCONFORMÉMENT ASESMANUSCRITS PAR ALFRED DARCEL PARI S IMPRIMERIE IMPÉRIALE M DCCCLVIII A MONSIEUR HENRY LABROUSTE. MON CHER MAÎTREET AMI, En vous dédiant ce livre, je suis heureux d'abord de pouvoir vous offrir un témoignage public de cette affection sincère que vous êtes sûr de trouver chez tous vos élèves, depuis les plus anciens jusqu'aux plus nouveaux. Je suis heureux, surtout, en songeant que l'appui de votre nom, donné à une œuvre de cette nature, viendra témoigner une fois de plus de l'indépendance et de la libéralité des principes qui forment la base de votre enseignement; car, je ne l'ignore pas, ce livre sera considéré par beaucoup de personnes comme rempli d'hérésies dangereuses, par d'autres même comme un tissu de blasphèmes! Mais, avec votre assentiment et la conscience d'avoir rempli un devoir, je saurai me consoler de la critique, si amère qu'elle soit. Votre bien affectionné, LASSUS. - b NOTICE SUR LASSUS. =0..- J. B. A. Lassus, né à Paris, le 19 mars 1807, entrait en 1828 à l'École des beaux-arts, lorsque toute la jeunesse était en proie à la fièvre romantique qui agitait la littérature et les arts. Les querelles que suscitaient autour d'eux les drames de Victor Hùgo, les tableaux d'Eugène Delacroix, les sculptures de David d'Angers, passionnaient aussi les élèves architectes. Déjà émus par les pages splendides de la Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo, ceux-ci trouvèrent un aliment à leurs querelles contre les classiques dans les envois d'un élève de Rome, M. H. Labrouste. L'ancien lauréat avait commis la faute grave, aux yeux de l'Académie, qui l'avait jadis couronné, de dédaigner l'architecture romaine, de s'adresser à l'enseignement direct des Grecs, les instituteurs des Romains, d'envoyer une étude du temple dorique grec de Neptune à Paestum, et surtout d'y avoir essayé quelques timides essais de décoration polychrome. Nous tous qui avons pu voir, lors de l'Exposition universelle, cette étude sévère, nue presque, dans le voisinage de toutes les restaurations de temples violemment enluminées que font aujourd'hui les élèves de Rome, nous avons peine à concevoir les fureurs et les espoirs que ces dessins suscitèrent alors. L'Académie ne pardonna point son audace à M. H. Labrouste, et ne la lui a même pas encore pardonnée depuis bientôt trente ans; mais la jeunesse, impa- tiente d'un enseignement plus libéral, y vit la lueur d'un nouvel avenir. Trois élèves de l'Ecole des beaux-arts, Gréterin, Toudouze et Lassus, tous trois réunis aujourd'hui dans la mort, comme ils l'étaient alors et l'ont été durant leur vie dans une commune pensée, offrirent à M. H. Labrouste, arrivant de Rome et confus de tant d'honneur, d'ouvrir un atelier pour remplacer celui de nous ne savons plus quelle nullité académique et professorale. Libre, avec son nouveau professeur, de donner à ses travaux la direction qui IV NOTICE SUR LASSUS. lui plairait, Lassus s'appliqua dès lors à l'étude des monuments français. 11 commença, en 1833, par exposer celle du palais des Tuileries, tel qu'il avait du sortir des mains de Philibert Delorme. La liste civile en fit l'acquisition pour ne point s'en servir, et l'on accorda une médaille de 3e classe à l'auteur. De- puis ce moment, celui-ci se tourna vers les édifices de la période ogivale pour ne plus les abandonner. Un projet de restauration de la Sainte-Chapelle lui valut, en 1835, une médaille de -2e classe. Le réfectoire du prieuré de Saint- Martin-des-Champs, aujourd'hui bibliothèque du Conservatoire des arts et métiers, l'occupa ensuite jusqu'à l'année 1837, où, avec M. Gréterin, son con- disciple, il fut nommé architecte de l'église Saint-Séverin. Il ajouta à la façade occidentale de cette église la porte de Saint-Pierre-aux-Bœufs, que l'on venait de démolir dans la Cité. En i838, il présida aux restaurations de Saint-Germain-l'A uxerrois rendu au culte, d'abord comme inspecteur de M. Godde, le mutilateur de toutes les églises de Paris, puis enfin seul. C'est là que, pour la première fois, l'on vit rétablir des autels, des grilles et des stalles réellement inspirés par les modèles que le moyen âge avait laissés; - c'est là aussi que l'on recommença à peindre sur le mur des chapelles, soit les sujets légendaires de la vie des saints sous le vocable desquels elles étaient placées, soit de simples décorations, seule pratique rationnelle heureusement suivie partout aujourd'hui. C'est pour Saint-Germain-l'Auxerrois enfin que fut fabriqué le premier vitrail légendaire, qui, rentrant dans les conditions de la peinture sur verre, telle que le XIIIe siècle l'avait comprise et pratiquée, contrastait singulièrement avec ces tableaux affreux que la manufacture de Sèvres fabriquait alors, au grand contentement de la liste civile. Ce vitrail de la Passion, trop important pour l'histoire du rétablissement de la peinture sur verre pour que nous ne nommions pas tous ceux qui y ont concouru, fut com- posé par Lassus et M. Didron d'après ceux de la Sainte-Chapelle. M. Steinheil, sur leurs indications, en dessina le carton; M. Rebouleau le peignit et le fit cuire dans un four bâti exprès; enfin le curé de Saint-Germain-l'A uxerrois, M. l'abbé Demerson, se chargea des frais de cet heureux essai. De telle sorte que l'on peut dire que la restauration de Saint-Germain-l'Auxerrois, tout in- complète qu'elle soit, fut la première école où se formèrent les sculpteurs, les peintres verriers, les forgerons, les peintres décorateurs, les menuisiers et les architectes qui se livrent aujourd'hui à la pratique de l'architecture ogivale. NOTICE SUR LASSUS. v b. Parmi tant de travaux, Lassus n'avait point assez oublié ses premières études classiques pour ne pas obtenir, en 1841, une médaille d'or dans le trop célèbre concours pour le tombeau de l'Empereur. Enfin, en i843, Lassus, atteignant le but auquel doit aspirer tout artiste, put réaliser sa propre pensée dans une œuvre nouvelle, au lieu de s'asservir à suivre celle des autres dans des restaurations. L'église Saint-Nicolas de Nantes, dont la construction avait déjà été projetée parPiel, architecte, mort à Rome, en 1841, sous l'habit dominicain, fut la pre- mière œuvre de Lassus, celle qui marqua la voie qu'il allait suivre sans fai- blesse. Il y avait déjà été précédé, depuis deux années environ, par M. Barthélémy, qui bâtissait l'église de Bon-Secours, près Rouen, en style du XIIIe siècle. En Angleterre, depuis longtemps, on élevait des constructions civiles et religieuses en style ogival; mais le style adopté était celui du xve siècle, maigre, maniéré, souvent irrationnel et toujours coûteux. En France, au uploads/S4/ album-de-villard-de-honnecourt.pdf

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  • Publié le Dec 08, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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