Anonyme. Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen-âge. 1926. 1/ Le
Anonyme. Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen-âge. 1926. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Sur la double rédaction par Albert le Grand de sa dis- pute contre Averroes:De ~'M<<~e!f'~eE~f.)et j .MM~~ep~M~n,Tr.XUI.Q.~T7.m.3~ .{!<? 'PAMS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQPEJ.VRJN ,6.PLA.CEDEI.A$qRBO'NSE(V'~ -J ""1936~ -– UBRAtRtE J. VRÏN, 6, PLACE DELA SORBONNE, PARIS ETUDESDE PHILOSOPHIE MËDIËVALE Directeur :ET:ENNEGILSON PROFESSEUR A LA &ORBOKNE v 'BtRECTE~R-D'ÉTUDES A L'ÉCOLE PRATtOUE DES HAUTES .ÉtUCî.S'REUGŒUSKS r07.E.P..tR~S': ~tienne Gusox. ~,e TAo~tsme. lutroduction nu système de saint Thomas d'Aquin.TMisièm.eédit)oti-reVttfet4).ugitentée.Uavo)umein-8°de3t5 pag.'s. ./7 38 ft' Iî. Raoui CARTON.p~'pf'rMtx~ pA~si~Mcc/;M 7~gef BctCMt(Con/)';6«~'o)! M rc'fKf/t'tfe <amtMot/<;<*ff/t'<a,s(-'M«ce e.e~et'tMCt?<n<e.! nt< ~StMe). L'a \;ohunein-8°de 189pages. 18 tr. ÏII. Raoul CAttTOX..&E;);pet'M~<' M~H~fC </<<N:tM ;)!a<Mt;i ;~<ft'<MH'<' C/M3 ~OgO- BacoM.Unvotuftté~n-S<'deaT<i pages 20 fr. IV. ËtienneGn.s&N. La pyt!7osoF&ede sauft jB'oHaM):<!<)'f. Un fort volume m-8" de'î83 pages. 35 fr. V. Raoui CARTON. La <S~r~A2ss f/oc<fMf<i'c A' Rf~e)* B~Mti.Un vo[u)Mein-8" de ]S6pàges. t 10 ft' Vï. Henri GGUHtEE.La .Pensée rf'MgMMN' DMcar<es. Un voinmeft~-S" de- 328 pages (couronnëparrAcademie française) 20 û'. VIT. Daniel BERTRANB-BAmRAC'D.~fs~e'M~/i~oso~At~HM</cjBe)'na)'M Oc~ de <S'~M.UH volume in-8" de 13Cpages 10 fr. VIU. Emile BnÉHn.;R.ZM Mc'<s-p~Ho.sop~~<;M<;tr~g«'!<Ms ~c.P/<~OM f<<M:(M(M'. Unvommein-8°de3o0pages 25 fr. ~TR.4~TDUC~T'~ZOGU~.– DESÇAR.TES (Œ~o'e&'de), publiées par Ch. ADAM et Paul TAN'~ERY, sous ies auspices du'MmMtere de l'Instruction publique. Cette édition a été publiée sous lc patronage d'une coiDniissionintf'mationareFU l'honneur du troisième centenaire de Descart~s; Le fonnat est le grand in-~° farrc d'environ-yoo pages par volume. t LitpônectioHcomptètedeireizeyotumes 900 fil. DESCA~TES.DMepMrs~~?K~c&/textcetcohunentairepubUéparËtietineGti.sox, professeur à la Sorboune, directeur d'études à. l'Ëcole des Hautes Études retigteuses.Unvoîumegr:m-8<'de512pages 3g fr. DnscAMjss. DMCOMM ~<;Vs ~MfMo~, texte annotÉ à l'usage des classes de philosophie par ~tienne Gn.sox, professeur à )aSo)'bonne.Un volume in-lC car- tonné 7 &. 50 C'ARTERON. La ~o7MM~/ot-ce dans le s~feme tP~<r~o<e.Urt volume i)i-8<'(couronné par TAssociation des Ëtudes grecques). 18 fr. Lione)DAtrRiAC.C.'OK~HgeK<:ee<)'atMHaHstHc.UuvQ!uKrciu-8<'de 365 pages 20 fr. ]~mi)c LASBAx;professeur de philosophie à la Faculté des lettres de l'Umvei'sité deCierhMnt.CM<M~desym!M~dt~ef'<~M<–I.7~dM/e~i<ee</e~/MK<' <ff/'MM:cci's;Unvotunteiu-8<'dë340pa~pt' Sg fr. D'HISTOIREDOCTRINALE ET LITTÉRAIRE DU MOYENAGE ARCHIVES D'HISTOIRE DOCTRINALE ETLITTÉRAIRE DU ARCHIVES MOYEN AGE PREMIÈRE ANNÉE 1926-1927 PARIS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE J. VRIN 6, PLACE DE LA SOBBONNE (V~) 1926 POURQUOI SAINT THOMAS A CRITIQUÉSAINT AUGUSTIN On s'accorde généralement à considérer la substitution d'une nouvelle synthèse doctrinale à celle de saint Augustin comme l'évé- nement philosophique le plus important qui se soit produit au cours du xnie siècle. S'il fallait indiquer le point critique où s'effectue la dissociation entre l'ancienne scolastique et la nouvelle, c'est sans doute la théorie de la connaissance qu'il conviendrait de choisir. Avant saint Thomas d'Aquin, l'accord est à peu près unanime pour soutenir la doctrine augustinienne de l'illumination divine après saint Thomas d'Aquin, cet accord cesse d'exister, à tel point que le docteur franciscain Jean Duns Scot abandonne lui-même, sur ce point essentiel, la tradition augustinienne dont son Ordre était demeuré jusqu'alors le plus fidèle soutien. Le fait est difficilement contestable, et le nombre de ceux qui s'obstinent à soutenir que le thomisme et l'augustinisme n'ont qu'une seule et même théorie de la connaissance diminue de jour en jour 1. Ce que l'on ne semble guère s'être demandé, par contre, t. Le désaccord entre saint Thomas et saint Augustin a été fort bien établi par J. Hessen, ~MgM~tMMe/MMM~o~M~MC~.E~MK~M~ Paderborn, 1921 ;pp. 28-29 g8 ~3. Sa conclusion nous semble entièrement vraie < Der Versuch des Aqui- naten und der spâteren Thomisten, den Gegensatz zwischen Augustin und dem mittelalterlichen Aristotelismus auf erkenntnistheoretischem Gebiete zu über- brucken, muss als verfehlt angesehen werden so konnen wir das Ergebnis unserer Untersuchung formulieren. (p. 69.) Quant à savoir si, comme le pense le P. Man- donnet, saint Thomas est pleinement conscient de ce désaccord, ou si, comme le pense J. Hessen, il s'est parfois illusionné sur ce point (p. 70) en raison de son manque de connaissances historiques, c'est un point qui reste en discussion. La solution du problème est d'ailleurs sans doute plus complexe qu'on ne l'a supposée jusqu'à présent. On consultera, sur la même question, le travail de Mgr M. Grabmann, Der go«H<:A< Grund menschlicher Wahrheitserkenntnis nach Augustinus und Thomas von Aquin. Forschungen über die augustinische Illuminationstheorie und ihre BetO-~MMg durch den .H7. Thomas von Aquin. Münster i. W., 1924. Les principaux tenants des deux opinions opposées sont cités p. 45-46. Mgr Grabmann, qui a pris position sur la question depuis longtemps déjà, soutient qu'il y a désaccord entre les deux doctrines et que saint Thomas est conscient de ce désaccord (p. 70-71). Du point de vue 6 ARCHIVES D'HISTOIRE DOCTRfNALE ET LITTÉRAIRE DU MOYEN AGE c'est pourquoi ce changement de front s'est effectué et quelles rai- sons saint Thomas peut avoir eues d'abandonner les chemins battus de l'augustinisme. Plus le thomisme fut un événement nouveau, surprenant même aux yeux de nombreux contemporains, plus il devient nécessaire de chercher les raisons intérieures qui en provo- quèrent l'apparition et en assurèrent le succès. N'y voir que le résul- tat d'une contamination inconsciente du christianisme par le paga- nisme grec, comme le pensèrent Jean Peckham et Roger Bacon, ce n'est pas seulement prendre de la polémique pour de l'histoire, c'est encore contredire ouvertement tout ce que l'on sait du carac- tère de saint Thomas d'Aquin. Nul ne fut plus pleinement conscient de ce qu'il faisait, ni plus constamment préoccupé d'assurer une par- faite coïncidence entre l'intérêt de la vérité philosophique et celui de la vérité religieuse l'idée qu'il ait consciemment sacrifié l'une à l'autre est contredite par toute sa doctrine l'idée qu'il l'ait fait inconsciemment se concilie mal avec le succès qu'il a remporté. D'autre part, il est bien difficilede découvrir dans les écrits de saint Thomas d'Aquin une critique systématique de saint Augustin. Chaque fois que la doctrine augustinienne de l'illumination se trouve en cause, saint Thomas assimile les textes litigieux et les amène à son propre sens avec une subtilité parfois déconcertante, toujours comme si sa position était déjà complètement prise et définie, sans qu'il soit aisé de découvrir ce qui l'incite à déplacer les positions doctrinales jusqu'alors acceptées. En présence d'un problème historique aussi important et d'un philosophe si avare de confidences touchant la genèse de sa propre pensée, on se demande si certaines raisons de l'attitude adoptée par saint Thomas ne devraient pas être cherchées en dehors de saint Augustin lui-même. En d'autres termes, si vraiment saint Thomas élimine la doctrine augustinienne de l'illumination sans nous dire en quoi l'augustinisme lui semble insuffisant, c'est peut-être qu'en effet il n'a pas fait de cette doctrine l'objet immédiat de sa critique. Lorsqu'on y réfléchit, d'ailleurs, la vérité de cette hypothèse apparaît de plus en plus probable. Pourquoi l'augusti- nisme, dont la pensée chrétienne avait vécu pendant des siècles, n'eût-il pas été capable de l'alimenter à lui seul pendant des siècles encore ? Pour le nier, il faudrait admettre que ce qui uploads/S4/ archives-d-x27-histoire-doctrinale-et-litteraire-du-moyen-age-1926-n0018000-pdf-1-1dm.pdf
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- Publié le Nov 28, 2022
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