1 Publié sur Alminhadj.fr le 06/01/2009 2 Par Sheïkh Rabî’ ibn hâdî el Madkhali

1 Publié sur Alminhadj.fr le 06/01/2009 2 Par Sheïkh Rabî’ ibn hâdî el Madkhali Ancien recteur de la section Hadith à l’Université de Médine Au Nom d’Allah, Le Très Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux L L L Louange à Allah, que Ses Prières et Son Salut soient sur Son Prophète, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et ceux qui suivent sa voie. La situation des peuples avant l’Islam et la condition de la femme D’après un long Hadith Qudusî (divin), rapporté par ‘Iyâdh ibn Himar, le Prophète () a transmis de la part du Seigneur: « J’ai créé tous mes serviteurs fidèles,1 mais les démons leur sont venus ensuite pour les détourner de leur religion ; ils leur ont interdit ce que Je leur avais autorisé, et leur ont ordonné de m’associer des divinités, alors que Je n’ai descendu aucune autorité dans ce sens. Allah a considéré les gens de la terre et les a exécrés à l’exception des derniers croyants parmi les gens du Livre. »2 Le Coran illustre bon nombre d’exemples concernant les pratiques et les coutumes païennes d’une part, et l’idolâtrie des gens du Livre d’autre part. Entre autres, chez les Arabes la femme était vile et traitée avec injustice ; ses droits étaient complètement bafoués dans leurs coutumes. Celle-ci constituait un poids dans la société et elle représentait un malaise dès sa naissance. Ils enterraient les filles vivantes, lorsqu’elles étaient en bas âge ou un peu plus grandes. Si une femelle était annoncée à l’un d’entre eux, son visage s’assombrissait de douleur, et il se cachait des autres tellement la nouvelle était terrible ; devait-il la garder dans la honte ou l’enfouir dans la terre, quel bien mauvais jugement de leur part !3 Concernant les autres civilisations, la situation n’était pas mieux. Les Grecques, à titre d’exemple, traitaient la femme comme une vile marchandise. Privée de droits civiques, elle se faisait acheter ou vendre dans les marchés. Dans la civilisation romaine, les hommes au pouvoir absolu, avaient tous les droits sur leur famille. Ils étaient en mesure de donner la mort à leurs épouses à la moindre suspicion. Ils pouvaient tuer leurs enfants ou les maltraiter en toute immunité. En Inde, elle était opprimée et méprisée à l’extrême. Si son mari venait à mourir, elle devait se faire incinérer à proximité du défunt. Quoique cette possibilité n’était pas plus mal, si elle voulait mettre fin à son calvaire et à sa vie misérable. Pour les juifs, elle était maudite pour avoir incité Adam au péché. Certaines de leurs tendances autorisent au père de la vendre à sa guise. Pendant les menstrues, ils ne s’assoient pas à table avec elle. Elle n’a pas le droit de toucher au moindre plat afin de ne pas le souiller. Chez les premiers chrétiens, le mariage étant impur ; ils considéraient qu’il fallait 1 hunafa est le pluriel de hanîf que nous traduisons pas « fidèles » et qui a le sens de prédisposés à l’adoration du Seigneur, en n’ayant aucune inclination pour toute autre adoration. (N. du T.) 2 Rapporté par Muslim (2865) et Ahmed (162/4). 3 Les abeilles ; 8-9 3 s’éloigner des femmes. Ils ont fait courir l’idée que les rapports sexuels avec elle étaient malsains, car elle représentait la porte de Satan. En France, un concile fut organisé en 587 apr. J.-C. pour déterminer s’il fallait lui attribuer un statut d’être humain. En outre, les participants cherchaient à savoir si elle avait une âme. Le cas échéant, serait-elle une âme humaine ou animale ? Ils ont établi en conclusion qu’elle avait certes une âme humaine, mais que son rôle sur terre était limité à servir l’homme. Jusqu’à la moitié du siècle dernier environ, la femme, selon la constitution anglaise, n’était pas considérée comme une personne ou une citoyenne à part entière. C’est pourquoi, elle n’avait aucun droit personnel ni sur la propriété ni sur la disposition de son argent gagné ni même sur ses propres vêtements. La constitution anglaise autorisait à l’homme jusqu’en 1805 apr. J.-C. de vendre sa conjointe ; le prix officiel était fixé à six cents (la moitié d’un shilling). En 1921, un anglais a vendu sa femme pour cinq cents guinées. Son avocat a allégué pour sa défense que : « La loi anglaise de 1801 a fixé le prix de la conjointe à six cents, à condition que l’acte de vente soit conclu avec l’accord de l’épouse. » Le tribunal lui a rétorqué que cette loi a été révolue par la loi 1805 interdisant de vendre son épouse ou de la concéder. Après délibération, le tribunal condamna le mari inculpé d’avoir vendu sa femme à dix mois de prison. Dans la revue La civilisation musulmane de l’année suivante (p. 1078), il est dit : « L’an passé, un italien à vendu sa femme à un tiers à crédit. Quand l’acheteur s’est abstenu de verser le dernier acompte, le vendeur l’a tué. » Sheïkh Mohammed Rashid Ridha – qu’Allah lui fasse miséricorde – signale à ce sujet : « Parmi les informations insolites divulguées par certains journaux anglais ces jours-ci, c’est qu’il existe encore dans les campagnes anglaises des hommes vendant leurs femmes à des prix dérisoires (trente guinées). Ces fameux journaux n’ont pas manqué de dévoiler les noms de certains cas relevés. »4 Il a rapporté aussi, d’après une personne étudiant aux États-Unis que dans ce pays des couples échangistes se prêtent les partenaires pour une période donnée comme chez nous, nos paysans prêtent leurs bêtes ou nos citadins prêtent un ustensile. Quant à l’histoire des femmes dans l’héritage chinois et perse, elle est des plus moroses. Voici donc la situation de la femme dans les civilisations non musulmanes. Quant à l’Islam, il a sorti la femme de son précipice et a dissipé son cauchemar des ténèbres de l’injustice, de l’oppression et de l’asservissement. La religion musulmane lui a offert un rang noble qui n’a pas son équivalent dans les autres nations, qu’elle soit aussi bien mère, fille, épouse, ou sœur. Allah a établi son affiliation au sang humain d’au-dessus des sept cieux en disant : Ô gens ! Nous vous avons créé à partir d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous connaissiez. Certes, le plus noble d’entre vous, c’est le plus pieux, Allah est Savant et Connaisseur.5 Ainsi, la femme musulmane n’a pas besoin de tenir des colloques pour prouver son appartenance au genre humain, et faire approuver ses droits, puisque le Seigneur s’en est chargé Lui- même ainsi que Son Messager (), sans compter que tous les musulmans y adhèrent déjà. Les avantages concédés par l’Islam à la femme croyante n’ont pas leur équivalent dans les religions altérées ou inventées, ou dans les lois fabriquées par les hommes, quoiqu’elles aient pu atteindre en matière de respect de la femme, comme elles le prétendent. À l’inverse, la civilisation moderne menée par les juifs et les chrétiens tend terriblement à effacer la femme de sa nature. Elle a fait d’elle une vulgaire marchandise 4 D’après le livre le retour au voile (2/ 41-43) en ayant résumé certains passages. 5 Les chambres ; 13 4 et un simple jouet entre les mains des hommes dans le monde du travail, dans les galeries marchandes, dans les défilés de mode, dans les revues et journaux. Combien peut-on voir dans les journaux, de photos de femmes dépravées, à moitié nues et déshonorantes ! Ces images honteuses et avilissantes sont un vrai divertissement pour les pervers ! Les statistiques ne peuvent certainement pas recenser les cas de femmes enceintes d’enfants illégitimes. Cette recrudescence de la débauche est alimentée par ces institutions qui revendiquent l’équité envers les femmes en leur attribuant notamment les droits de liberté et d’égalité. Les vilains médias sont l’outil de cette propagande manipulée par les législations dont la volonté est de combattre les lois du Dieu Créateur et Sage (Il est le Législateur et le Juge par excellence ndt.) intégrées à l’Islam à travers le Coran et la Sunna. Ces lois conservent pareillement aux hommes et aux femmes leurs droits respectifs qui sont dignes, justes et équitables. Les constitutions modernes font le jeu des corrompus musulmans à l’instar des laïcs, des démocrates, et des libertins. Leurs ambitions en terre d’Islam sont de précipiter la femme dans des marécages dévastateurs. La religion musulmane a pourtant concédé aux deux sexes des droits d’après la juste balance. Elle a établi pour l’homme des droits et des devoirs en harmonie avec sa virilité, sa force, et sa raison. Elle a tenu compte de ses aptitudes à supporter la difficulté et à parer au danger potentiel. Ces droits coïncident avec sa nature intrinsèque qu’Allah lui a dotée. Elle a décrété pour la femme des droits et des devoirs correspondants à sa féminité et à sa faiblesse ; sa raison et sa force étant diminuée par rapport à l’homme. Elle est en effet moins forte physiquement face au péril et à l’adversité. Les musulmans hommes et femmes uploads/S4/ les-droits-et-les-devoirs-des-hommes-et-des-femmes-en-islam 1 .pdf

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  • Publié le Sep 02, 2021
  • Catégorie Law / Droit
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