Avançons… jusqu’à Lui ! Georges André Avant-propos « Toi, suis-moi » (Jean 21.2

Avançons… jusqu’à Lui ! Georges André Avant-propos « Toi, suis-moi » (Jean 21.22) Cette brochure a recueilli divers récits et morceaux, très variés, à l’intention des jeunes (dès 14/16 ans) qui aiment le Seigneur Jésus, ou ont été récemment amenés à Lui. Ces pages seront utiles aussi à ceux qui enseignent les enfants, en les adaptant à leur développement. Et même de plus âgés y trouveront çà et là encouragement et instruction. Dans la lumière d’un matin d’Orient, après une nuit d’un labeur inutile, les disciples avaient retrouvé Jésus. Ou plutôt, Lui-même était venu à eux. Lui seul pouvait bénir leur service, les nourrir et les restaurer ; Lui seul avait le droit de leur dire : « Toi, suis-moi ». Au matin de notre vie, le Seigneur s’est révélé à nous. Il a ouvert nos yeux à la lumière divine. Il nous appelle à Le servir, abandonnant pour Lui les attraits de ce monde, qui en fin de compte ne donnent rien. À chacun de nous Il dit : « Toi, suis- moi ». Et dans le secret de nos cœurs, nous avons répondu, comme Rebecca autrefois : « J’irai ». Mais nous avons besoin, au début de la course, d’apprendre à marcher « d’une manière digne du Seigneur », Le servant, parlant de Lui, Lui rendant témoignage. Moïse prie dans le plus ancien des Psaumes (90) : « Rassasie-nous au matin de Ta bonté, et nous chanterons de joie, et nous nous réjouirons tous nos jours ». Pour l’homme du monde, la vie est foncièrement triste. Il y a des joies éphémères, sans doute, mais au fond de tout, un vide certain. Pourtant il est une course qui vaut la peine d’être vécue. Elle commence à la Croix du Calvaire, là où, pécheurs repentants, nous avons reconnu notre perdition complète, mais aussi vu par la foi Celui qui est mort pour ôter nos péchés. Une œuvre parfaite, un amour sans limite, toujours le même, qui nous amène alors à vivre pour Lui cette vie nouvelle qu’Il nous a donnée. Non pas dans l’idée d’acquérir aucun mérite ; mais pour Lui montrer notre reconnaissance. C’est au début du chemin qu’il importe de faire son choix. Ne laissons pas se perdre des années précieuses en les vivant pour nous-mêmes. Mais si déjà nous connaissons le Sauveur, ayons à cœur de Le suivre, nous rappelant que pour le croyant, jeune ou âgé, la seule bienheureuse réalité est, par la puissance du Saint Esprit, de « vivre Christ », en attendant de Le voir, quand, au jour de la moisson prochaine, Il reviendra, avec chant de joie, portant Ses gerbes. Psaume 126.6. « Avançons — jusqu’à Lui » « Désirez ardemment… le pur lait intellectuel, afin que vous croissiez par lui à salut » 1 Pierre 2.2 « Avançons vers l’état d’hommes faits » Hébreux 6.1 « Que nous croissions en toutes choses, jusqu’à Lui qui est le chef, le Christ » Éphésiens 4.15 « Occupe-toi de ces choses ; sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents à tous » 1 Timothée 4.15 « Nous Lui serons semblables, car nous Le verrons comme Il est » 1 Jean 3.2 « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi » Proverbes 4.18 « Vous servez le Seigneur Christ » Qui allons-nous servir ? En écrivant ces lignes, je vois, par la pensée, une phalange de jeunes croyants et croyantes, plus ou moins affermis dans la connaissance des vérités divines, entre les mains de qui tombera ce petit volume, et je voudrais leur demander : « Allez-vous embrasser les plaisirs de cette vie qui ne durent qu’un temps et ne peuvent vous conduire qu’aux déceptions amères ? Qui allez-vous servir ? » Ce monde est rempli de personnes de tout âge et de toute condition qui servent Satan, et d’autres qui « se servent » eux-mêmes par une vie foncièrement égoïste. Levons-nous en fixant les yeux sur Christ, nous qui sommes à Lui, et nous connaîtrons le bonheur de marcher avec Lui. Car à toute âme qui aime le Seigneur il est accordé la faveur de Le servir. Mais entendons-nous bien, personne ne peut le faire selon Dieu avant de savoir que Lui-même nous a servis et nous a lavés de nos péchés dans son sang précieux. C’est quand nous savons, par une expérience personnelle, que Christ a fini l’œuvre de la rédemption sur la croix pour nous, que nous pouvons commencer à le servir, pas avant. Mais encore, dans ce domaine, n’existe-t-il pas bien des conceptions erronées ? On s’imagine facilement que par le service il s’agit de faire des choses importantes et remarquables. Même si c’est la part de certaines personnes, il s’agit d’abord pour tous de l’accomplissement du devoir quotidien, de la réalisation pratique d’une vie nouvelle : vivre Christ dans le chemin obscur du renoncement à soi-même. Quelqu’un demandait, un jour, à un prédicateur estimé s’il ne conseillerait pas aux jeunes chrétiens de faire quelque chose pour le Seigneur. « Non, répondit-il, je leur conseillerais de faire tout pour le Seigneur ». Ainsi même un esclave, illuminé par la vision de Christ et faisant bien son travail, était reconnu comme servant « le Seigneur Christ » (Col. 3.24). Voilà qui est bien réconfortant. La fidélité au devoir assigné, le service caché par lequel nous pouvons rendre au Seigneur un témoignage sans quoi aucun autre n’a de valeur, est le privilège du plus jeune, du plus petit des rachetés. On me parlait dernièrement d’une jeune écolière dont la maîtresse disait : « Elle est pour moi un véritable soutien dans la classe ». Qu’en est-il, à cet égard, de nombre d’élèves professant connaître le pardon de leurs péchés ? Un enfant avait ouvert son cœur au Seigneur Jésus lors d’une réunion d’appel pour la jeunesse. Le lendemain matin, il s’était levé de très bonne heure pour cirer les souliers de son papa. À l’exclamation de sa mère le trouvant debout, à une heure si matinale, il avait répondu : « Maman, maintenant que je suis converti, j’ai pensé que je devais vous aider le plus possible ». Voilà donc comment il commençait. Par l’action du Saint Esprit qui vient habiter dans le cœur du plus jeune croyant, il avait compris cette première leçon de la vie chrétienne « … qu’ils apprennent premièrement à montrer leur piété envers leur propre maison, et à rendre à ceux dont ils descendent les soins qu’ils en ont reçus » (1 Timothée 5.4). Des « aides » Ceux qui ont commencé à servir le Seigneur dans leur propre foyer, trouveront ensuite, où qu’ils aillent, du travail sous Sa direction. « Le sage gagne les âmes ». Ils comprendront le doux privilège d’être associés, directement ou indirectement, à cette grande œuvre. Dans la liste des dons par lesquels le Seigneur édifie son Église (1 Corinthiens 12), après la mention de ces dons extraordinaires rarement octroyés, vient celle « des aides ». Avec quel plaisir je la lis toujours à cet endroit, me disant que nous pouvons, tous et toutes, briguer la faveur d’avoir une petite place assignée par Lui comme aides ! Toute la série des services, connus et cachés, que l’œil du Seigneur voit et apprécie et qu’Il récompensera « en ce jour-là », est comprise dans ce simple mot : « aides » ! Le précieux service de la prière, de l’hospitalité, toutes les œuvres d’amour qui ne peuvent s’énumérer, entre autres le travail des écoles du dimanche. Quelle sphère immense, accessible à ceux qui sentent l’importance de déposer, avec foi, la semence divine dans les jeunes âmes et veulent y sacrifier une partie de leur temps ! On demandait à un certain berger comment il faisait pour avoir un si beau troupeau de brebis ; il répondit : « Je prends grand soin des agneaux ». Cela ne rappelle-t-il pas l’entretien de Christ avec son disciple Pierre, lors de sa restauration ? « M’aimes-tu ? » demande le Maître. « Oui, Seigneur », répond le disciple. Alors, lui dit-il « Pais mes agneaux ». Ainsi, l’humble moniteur ou monitrice d’école du dimanche, du mercredi, ou du samedi, a, par ce service, le privilège de Lui témoigner en retour un peu de cet amour qu’il a si abondamment pour nous. Avez-vous remarqué comment Dieu employa une corbeille et une corde pour sauver un grand apôtre ? (Actes 9.25). Une corde a deux bouts, n’est-ce pas ? À l’un des bouts était suspendu l’apôtre Paul ; l’autre était tenu ferme par plusieurs paires de mains. À qui étaient ces mains fidèles ? Ces mains qui attachèrent la corde à la corbeille et aidèrent l’apôtre à s’y accroupir ? Leurs noms ne nous ont pas été transmis ; mais leur service, en sauvant la vie de Paul, bien qu’à peine mentionné, éclipse pourtant tout ce qui s’est fait ce jour-là pour le Seigneur, à Damas et dans le monde entier. « Toutes choses uploads/S4/ avancons-jusqu-a-lui-georges-andre.pdf

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  • Publié le Jan 21, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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