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....... ! '.Il Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/bibliothquedel216v217ecol ARISTOTE CONSTITUTION D'ATHÈNES ESSAI SUR LA MÉTHODE SUIVIE PAR ARISTOTE DANS LA DISCUSSION DES TEXTES MAÇON, PROTAT FRERES, IMPRIMEURS JhUo| a5U ARISTOTE CONSTITUTION D'ATHÈNES ESSAI SUR LA MÉTHODE SUIVIE PAR ARISTOTE DANS LA DISCUSSION DES TEXTES PAU Georges MATHIEU ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEUR] ÉLÈVE DIPLOME DE L'ÉCOLE DES MAI TES ETUDES l'ROFESSEUR DE PREMIERE AU LYCBB DE BELF.OBT PARIS LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION. ÊDITEl R EDOUARD Cil \M P,ION 5, Quai Malaqi lis, 5 L915 Téléphone : Gobelins 28 20 Cet ouvrage forme le ÎI6* fascicule de la Bibliothèque </< VEcole </<•> Hautêt fil BIBLIOTHÈQUE DE L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SCIENCES HISTORIQUES ET PHILOLOGIQUES DEUX CENT SEIZIÈME FASCICULE ARISTOTE CONSTITUTION D'ATHÈNES ESSAI SUR LA MÉTHODE SUIVIE PAR ARISTOTE DANS LA DISCUSSION DES TEXTES PAU Georges MATHIEU ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE SUPBHIB1 RE ÉLÈVE DIPLOME DE L'ÉCOLE I>i:s HAUTB8 ÉTUD] - PROFESSEUR DE PREMIERE AU LYCEE DE BBLFOHT l'A H IS LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION ÊDOU A R D CH A M PION 5, QUAI MALAQUAI8 i 9 i :; 1\lo A Monsieur Bernard HAUSSOULLIER, Membre de l'Institut. Hommage de respectueux dévouement. Sur l'avis de M. Bernard Haussoullier, Directeur d'études d'épigraphie et antiquités grecques, et de MM. A. Jacob et V. Bérard, le présent mémoire a valu à M. Georges Mathieu le titre d'élève diplômé de la Section d'histoire et de philologie de VEcole pratique des Hautes Etudes. Paris, le 2 octobre 1913. Le Directeur de la conférence, Signé : B. Haussoullieb Les Commissaires responsables, Signé : A. Jacob, V. Bébard. Le Président de la Section. Signé : L II wkt. A la base du présent travail, se trouve le mémoire sur« la discus- sion des questions historiques dans T WO^vy.-.ov [IoXcreia d'Aristote », que je préparai à l'Ecole Normale sous la direction de M. G. Fougè et que je présentai en juin 1911 pour l'examen du diplôme d'études supérieures. M. Bernard Haussoullier, à qui je soumis cette étude, m'engagea à la modifier et à la compléter en profitant des travaux parus depuis sa rédaction. Bien que les conclusions de ce travail ne diffèrent pas essentiellement de celles du mémoire de 1911, un assez grand nombre d'opinions de détail ont été complétéesà l'aide d'études nouvelles ou de témoignages anciens, ou atténuées dans ce qu'elles pouvaient avoir de trop hypothétique. En mettant en tête de cette étude le nom de M. Bernard Haussoul- lier, je n'acquitte que faiblement ce que jedoi> l.uil à ses conseils qu'à ses conférences de l'Ecole des Hautes Etudes. Ce m'est également un agréable devoir d'exprimer ici ma reconnaissance à mes professeurs de la Sorbonne, MM . G. Fougères et E. Bourguet. Enfin je dois aussi de vifs remerciements à MM. Bérard et Jacob, dont j'ai eu plu- d'une fois à mettre à profit les observations. Belfort, décembre 1913. ( Sreorges M \ i uni . Les témoignages anciens son! cites d'après les éditions suivantes : Aristotelis 'A67\vata>v noXrrei'a, ]><>st Blass edidit Th. Thalheim. — Leipzig, Teubner, 1909. Aristotelis Politica, j>osl F. Susemihl recognovit 0. [mmisch. Leipzig, Teubner, 1909. Herodolos, fur tien Schulgebrauch erklârt von K. Abichl. — Leipzig, Teubner, 1863-1872. Thucydidis historiae, recognovit C. Ilude. — Leipzig, Teubner, 1898-1901 Xenophontis historia graeca, recognovit E. C. Marchant. — Oxford, Clarendon Press, 1900. Diodori bibliotheca historica, recognovit F. Voge). — Leipzig, Teubner, 1888-1 893. Plutarchi vitae, edidit Th. Doehner. — Paris, Firmin-Didot, 1862. Fragmenta historicorum graecorum, ediderunt G. et Th. Muller. — Paris. Firmin-Didot, 1853. Antiphontis orationes, edidit F. Blass. — Leipzig, Teubner, 1881. Andocidis orationes, edidit F. Blass. — Leipzig, Teubner, 1906. Lysiae orationes, edidit H. van Herverden. — Groningue, Wolters, 1899. hocratis orationes, recognovit G. E. Renseler. — Leipzig, Teubner, 1871-1872. Platonis dialogi, recognovit J. Burnet. — Oxford, Clarendon Press, 1899-1906. Demosthenis orationes, edidit J. Bekker. — Leipzig, Tauchnitz, 1854- 1855. Aeschinis orationes, edidit F. Schulz. — Leipzig, Teubner, 1865. Dinarchi orationes, edidit F. Blass. --Leipzig, Teubner, 1871. INTRODUCTION « Ce que nul ne pouvait attendre ou n'osait espérer vient de se réaliser par le plus heureux des hasards : on a vu revenir à la lumière et sortir des ténèbres du tombeau ce que nous avions jugé perdu à tout jamais, l'ouvrage d'Aristote sur la constitution d'Athènes, aussi remarquable par l'importance du sujet que recommandé par l'illustre nom de son auteur. • Cette sorte d'hymne, que Kaibel et Wilamowitz incitaient en 1891 en tête de leur édition de r'Aôiqvauov IIoXiTcia 1 , est un exemple de l'en- thousiasme qui s'empara du public lettré aussi bien que du monde savant quand, le 30 janvier, Kenyon eut fait paraître la première édition du traité d'Aristote dont, onze jours aupara- vant, le Times avait annoncé la découverte. Les journaux quo- tidiens rivalisèrent d'ardeur avec les revues savantes pour célé- brer l'importance de la nouvelle publication : et. pendant quelques semaines, il sembla qu'il y avait un accord unanime pour se réjouir de l'heureuse révélation. Mais, quand la critique se fut un peu exercée sur L"A6y)vato)v lle)a?eiaj on s'étonna de la nouveauté et parfois même de l'étrangeté des renseignements qu'elle nous apportait ; et certains la déprécièrent avec acharne- ment par une réaction aussi excessive que l'avait été l'enthou- siasme des semaines précédentes, I. Aristotelis lloXtteîa 'A0ï]vatV>v, ediderunt <>. Kaibel c\ I '. de Wila- mowitz-Mœllendorff [Berlin, Weidmann, 1891 . iT.rr.iii.>. p. m: Qu nemo aul exspectare poteral aul sperare ausus erat, id felicissimo nuper casu faetum esl : rediit ad lucem e sepulcrorum tenebris quem m ..mm- aevum perditum duxeramus Aristotelis de Republica Uhcniensiuni com- mentarius, ni argumenti gravilate singularis, ita praeelaro scriplorisnomino commenda tus, Il INTRODUCTION La vieille croyance en l'infaillibilité <TAristote reste encore si forte qu'il se trouva des érudits pour chercher par tous les moyens a absoudre ou du moins à excuser le maître des imper- fections que l'on apercevait dans son ouvrage. Whibley 1 ne voulait attribuer à Aristote qu'un rôle de directeur dans la pré- paration de cette œuvre qui aurait été due à un de ses disciples. F. Cauer 2 reprenait la théorie de Rose 3 pour attribuer F'ÂÔYjvaiwv ïcoXiieCa à un péripatéticien obscur, écrivant entre la mort d'Aris- tote ')'2'2 av. J.-C.) et l'institution des tribus Antigonis et Démétrias MUT f> . Enfin Rùhl allait jusqu'à supposer qu'on avait affaire à un simple résumé scolaire qu'un grammairien aurait dicté à ses élèves pour leur faciliter l'explication des ora- teurs attiques '• . D'autres, persuadés qu' <« en général Aristote se montre aussi judicieux dans l'emploi de ses autorités que dans le choix qu'il en a fait » •', cherchaient à sauvegarder son autorité entière en rejetant comme interpolés tous les passages embarrassants, méthode dangereuse et souvent arbitraire que Rùhl 6 avait indi- quée, puis abandonnée, et qu'Headlam et Th. Reinach 7 por- taient à son point culminant en rejetant un chapitre entier A. II, IV) et des fragments importants de plusieurs autres ('A. IL, VIII, 3 ; VIII, 1 ; XXII, 5 ; XXV, 3-4). Heureusement la plupart des hellénistes se sont refusés à accepter ces mesures violentes, provoquées par le respect supers- 1. L. Whibley, The authorship of the 'Aôrjvauov IloXiTsta (Classical Review, 1891, V, p. 223). 2. F. Cauer, Hat Aristoteles die Schrift vom Staate der Athener geschrie- ben ? Stuttgart, Gôschen, 1891), pp. 3-4; 16-19 ; 20-21 ; 34-37. 3. V. Hose, Aristoteles pseudepigraphus (Leipzig, Teubner, 1863), pp. 395- 398. 4. F. Riïhl, Der Staat der Athener und Kein Ende (Neue Jahrbiïeher, Supplément XVIII, 1892, p. 676 sqq.). 5. Th. Reinach, La répul)li</up athénienne, traduction (Paris, Hachette, 1891), p. xxv. 6. F. Rûhl, Ueber die von Mr. Kenyon veroffentlichte Schrift vom Staate der Athener (Rheinisches Muséum, 1891, XLVI, p. 464-465). 7. J. W. lleadlam, The Constitution of Draco (Classical Review, 1891, V, p. 166). —Th. Reinach, La Constitution de Dracon et la constitution de 'ilt Revue des Etudes grecques, 1891, IV, p. 82-85) ; id., Aristote ou Cri- i Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et belles-lettres, 1891, p. 185 etRevue des Études grecques, 1891, IV, p. 143-158). INTRODUCTION 111 titieux d'un grand nom ; et maintenant tout au moins L'origine aristotélicienne de lM AÔYjvai(«)v QoXtxeta est à peu près unanime- ment reconnue. En effet, l'identité des fragments cités par les anciens avec le texte du papyrus de Londres prouve d'une façon certaine que nous avons devant nous l'œuvre qu'ils attribuaient à Aristote et que Philochore et Timée connaissaient déjà '. On peut même prouver que l'ouvrage a été composé alors qu'Aris- tote vivait encore. A la vérité Dufour 2 se trompe quand il l'ait remonter la rédaction du traité aux années comprises entre 3 i I et 335. Si à la base de l"A6r,vauov IloXiTeta se trouvent des maté- riaux qui ont servi pour la Politique, il en est d'autres dont on ne trouve pas de trace dans cette dernière œuvre, et c'est pro- bablement la connaissance de ces nouveaux renseignements qui a décidé Aristote, vers la fin de uploads/S4/ bibliothquedel-216-v-217-ecol.pdf

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  • Publié le Jan 11, 2021
  • Catégorie Law / Droit
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