Le droit c'est la force : théorie scientifique du droit et de la morale / C.-O.

Le droit c'est la force : théorie scientifique du droit et de la morale / C.-O. Bunge,... ; traduit de l'espagnol, par [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bunge, Carlos Octavio (1875-1918). Le droit c'est la force : théorie scientifique du droit et de la morale / C.-O. Bunge,... ; traduit de l'espagnol, par Émile Desplanque,.... 1911. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Le Droit, c est la tmm Théorie scientifique du Droit et de la Morale TRADUIT DE L'ESPAGNOL par EMILE DESPLANQUE . Le Droit et l'éthique. — Théories et écoles de l'éthique. — Théories et écoles du Droit, de l'Etat et de la„Société. — Théorie scientifique du Droit. — Théorie scientifique de l'État et de la Législa- tion, — Evolution du Droit. — Avenir du Droit. — Avenir de l'éthique. Schleicher Frères jayftOH, C'ESTLA FORGE BIBLIOTHÈQUE DE PHILOSOPHIE PRAXiQJJE^ PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE\A.LFRED ÇogT0^Q% C.-O. BUNGE Professeur aux Universités de Buenos-Ayros etlde La Pia^a.:^^^^ -LeJ)roft, c est la Force /^h^oHe scientifique du Droit et de la Morale « Le droit, c'est la force. La cou- tume et la loi sont la systématisation objective de la force. Le critérium juiiilique en est la systématisation subjective. > c La morale est la généralisation du droit. L'éthique, qui comprend le droit et la morale, est l'ensemble cri- tiquede la systématisation objective et subjective de la force. » TRADUIT DE L'ESPAGNOL Par EMILE DESPLANQUE Bibliothécaire de la tille tic Lille PARIS LIBRAIRIE SOHIiKIOHER FRÈRES 8, RUK M0NS1BDK-LK-PIUK0E, 8 Tous droits réservé» V£ } l PRElJftCE DU TRADUCTEUR L'ouvrage', dont nous donnons ici la première traduction française, a été publié primitivement à Bucnos-Aires, en es- pagnol. 11 a été réimprimé trois fois dans cette langue, sans que son succès en soit épuisé. Ces premières éditions sont in- titulées : Le Droit. Essai d'une théorie scientifique de l'éthi- que, spécialement sous sa phase {uridique. (El Derecho. En- sayo de un a leoria cienlifica de la etica, especialrnenle en su fase juridica). Et c'est aussi sous ce litre qu'il a été tra- duit en italien par le Dr Mario Perlusio (Turin. Bocca frères. 1909, 8°). Notre traduction porte un titre plus expressif, choisi d'accord avec l'auteur. Augmentée de plusieurs para- graphes, établie sur un texte revu cl remanié par M. Bunge lui-même, elle représenle fidèlement sa pensée définitive, et spécialement sa pensée, telle qu'il veut la communiquer au public français. Le professeur Carlos-Oclavio Bunge n'est pas un inconnu en France. Ses Principes de psychologie individuelle et so- ciale y onl paru chez Aîcan (1903. 8°). Les autres ouvrages de pédagogie et de sociologie ; YEducation de la femme (Buc- nos-Aires. 1905), Le Fédéralisme, argentin ^Buenos-Aires. Î897). ètotre Amérique."essai de psychologie sociale (Buenos- Aires. 1905), et surtout le traité de YEducation, dont la Ac édi- tion en 3 vol. in-8° date de 1907, sont connus et appréciés à Paris. Plus ignorées en France, les oeuvres littéraires de M. Bunge attestent chez lui un véritable tempérament d'écri- vain. En dehors de son labeur scientifique, il a composé en effet un roman, La Novcla de la sangre (Le Roman «lu sang) et de nombreuses nouvelles, parmi lesquelles on cite, comme VI PREFACE DU TRADUCTEUR' les mieux venues, El capitan Pcrez et El ultimo Grande de Espana. Son genre rappelle, sans imitation servile, celui de Gustave Kahn et de Conan Doyle. Une grande facilité de style, de la verve toujours et — parfois —une ironie discrète, un humour légèrement amer cl sarcastique constituent sa manière. Joignez y une très remarquable netteté dans la pensée, une sensibilité exquise volontairement refoulée- et prenant la forme de sentiments altruistes très développés, et vous aurez l'essentiel de la mentalité de M. Bunge. Très vivant, très personnel, il se manifeste tel qu'il est dans toutes ses oeuvres. Il ne se dédouble pas suivant qu'il est' juriste, littérateur, sociologue ou artiste. En cela, il est bien moderne et surtout bien américain et l'on comprend sa prédi- lection marquée pour le président Roosevelt. L'extension de son travail n'est pas moins notable que son intensité. Il n'a qu'un peu plus de trente ans, et il occupe avec distinction jdeux chaires magistrales, celle oVIntroduction générale à l'élude du droit à l'Université de Buenos-Ayr.es et celle de Sociologie juridique à l'Université de La Plala. Il collabore aux principales revues sud-américaines. Journaliste, confé- rencier, homme d'action, il prend sa part aux lulles sociales et politiques de son pays. Sorti d'une famille d'hommes d'é- tat, il possède sur le gouvernement des notions positives dont manquent trop souvent les sociologues. * * * En tant que penseur, M. Bunge occupe une position à part, qui peut paraître singulière aux Européens cl spéciale- ment aux Français habitués à ranger chaque auteur dans le cadre rigide de classifications préétablies. A proprement parler, îl n'appartient à aucune école philosophique m poli- tique. Si on tient à le définir par rapport à ces écoles, on ne peut guère procéder que par négations. Il n'est pas spiri- tualiste, ni matérialiste, idéaliste ni positiviste : il n'est pas clérical ni libre-penseur, monarchiste ni républicain, démo- crate ni socialiste, ni anarchiste» El cependant, insistons sur ce point, il n'est ni sceptique, ni éclectique. En effets il croit en la science et en son unité. II proclame (PREFACE DU TRADUCTEUR YJÏ qu'elle doit être faite, en sociologie et en philosophie comme en tout, non de la combinaison, dosée d'après un critérium personnel, des portions de vérité acquises dans le passé, mais de la connaissance présente des phénomènes. Sa base, dans toutes ses affirmations, c'est l'étal actuel de nos informations scientifiques. La science existe et doit embrasser tout' ce qui est connaissaoie ; mais elle n'en est pas moins relative et tran- sitoire. I! revient A'blonliers sur celte pensée et dit que si les grands philosophes d'autrefois, si Kant, par exemple, avaient eu à leur disposition les données scientifiques que nous possédons, leurs doctrines auraient été bien différentes. Cette discipline intellectuelle, essentiellement scientifique et réaliste, doit faire de M.' Bunge un adversaire des cons- tructions rationalistes et métaphysiques à priori. Sa dialec- tique très pénétrante les relève et les combat partout où il les trouve, même dans les théories, soi-disant affranchies de toute métaphysique, comme celles du matérialisme, du so- cialisme et du positivisme comtiste. Ces paraiogismes, — ces amphibolies selon l'expression de Kant, — lui paraissent sans excuses. En revanche, tous les faits, aussi bien les faits psychiques que les faits physiques, demandent à être analy- sés, et il s'embarrasse peu des cas où cette analyse nous con- duit à des contradictions logiques. Il admet ainsi des entités comme l'âme sociale ; il reconnaît la valeur des religions, malgré leur origine anthropomorphique. L'opposition entre , le réel et le rationnel lui est absolument indifférente. Il n'y a de socialement vrai que ce qui s'adapte aux conditions de la vie. Or, la vie est complexe ; la science, qui l'exprime, doit donc l'être aussi. Cette notion de la complexité de la science tend do uploads/S4/ le-droit-c-x27-est-la-force.pdf

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  • Publié le Apv 27, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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