Bluntschli, Johann Caspar. Le Droit international codifié, par M. Bluntschli,..
Bluntschli, Johann Caspar. Le Droit international codifié, par M. Bluntschli,... Traduit de l'allemand par M. C. Lardy,... et précédé d'une préface par M. Édouard Laboulaye,.... 1870. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LK DROIT INTERNAMONMJ CODIFIÉ. >WSÎ-WAl"i. —ni'OiiKïllllK l't:*, M«'||l\. m DROIT INTERNATIONAL 2& CODIFIE ?r| ' i'*K' «a*1 fôf BiUNTSCïHLI .. îwTîfTîirïyl'iioir.'r»flFrfsn;H «MIÎSUIIE \ I/ÏSIVIHITK u'iinowifiiii, VMIUIK" ut i,* mmBnECIIAWSKK',- i>ù«MXB IUXIIK ni »iui:, v: niriTË-*u P.OU.I;>IF.NT poÈJUs'itH »U.EIIISD, , OMHII^M.VMST I»K i'»c»w;<iE wi fcicstis no»ii.ts I;I MLnii>n:s, ITÇ., Ère TUADUIT 1>E L'ALLEMAND 7'v,':.nî, .ç. iiABD»'-:'':.,.:i:':'>:;:'.:::',;::'^' .'.'.-"''".,''." Docltus «aJroii, premier SfirêUirBde la Liston îïtsse«Pjri» ,;HT l'liÈciiJÎ: n'i, SÏmr.F.ttE v : M. ; KnouAHir lAiiour-AYK LIBRAIRIE DK GUILLAUMIN ET C" ; ,- Éditeurs dulwnû desÈrtumisle!, déla C»littlioa des(triiiiijaiiï Ètonoàistes, / • duDittimiiiK del'Économie polilipe, du DictiiipaiK universel duCuoemerte etdeli Snifitioi,etf.; -..;~;-i:,:.v'"';"/!'"; ;,'/'";'; RUE RICHELIEU, U PRÉFACE Il y a deux siècles et demi que Grotius essaya le premier' «le faire entendre aux hommes la voix de la îâispiij en pro- clamant que la guerre avait ses lois comme Isipaix/ct qu'il n'était pas permis aux princes de légitimer tous les crimes ù la seule condition de "commencer-'par le plus: grand de tous, le meurtre 'universel. Depuis lors, on a publié de nombreux écrits sur ce qu'a l'origine on nommait le droit des gens, sur ce qu'aujourd'hui on intitulé plus exactement te droit inter- national. Bons ou mauvais, tous ces ouvrages vieillissent vite, la raison en est simple. Chaque jour le commercé, l'indus- trie, la science rapprochent les nations. Meux les hommes se connaissent, mieux ils sentent qu'un lien fraternel les unit. De là, dans le monde civilisé, le désir toujours croissant d'abattre les tristes barrières que l'ambition, la cupidité, l'ignorance et le préjugé ont élevé entre des peuples faits pour s'aider et s'aimer mutuellement. Dé là l'insuffisance de ces traités qui ne répondent plus au progrès obtenu ou désiré. Toutefois ces écrits, si promptement délaissée n'ont pas été VI J'UliKAOl-', inutiles ; l'effort du publiciste oublié lui survit dans l'idée qui triomphe. Qui de nous se soucie de l'uftendorf ? Et cependant c'est lui qui, le premier, a eu le courage, «le soutenir que le droit des gens était indépendant de la religion, et qu'il pro- tégeait les infidèles, parce que tous les peuples font partie de l'humanité. Aujourd'hui combien y a-t-il de diplomates qui lisent YEsprit des lois? C'est pourtant Montesquieu qui n écrit contre l'inquisition, la traite et la guerre, des pages im- mortelles qui ont fait l'éducation de l'esprit humain. Mais la politique et le droit n'ont pas ce privilège d'immortalité qui n'appartient qu'à la poésie. Une fois trouvée, à grand'peine, la vérité tombe aussitôt «lans le domaine public. Le commun des hommes s'imagine aisément qu'il a découvert ce qu'il comprend. Plus le service est grand, plus la lumière est écla- tante, et moins on s'inquiète du bienfaiteur, hormis «quel- ques savants pieux qui ont h culte «les souvenirs. De nos jours, et sous nos yeux, le droit international a fait un pas considérable. Lu vapeur et l'électricité ont tellement mêlé les peuples, tellement fondu ensemble tous les intérêts civils et commerciaux, qu'on a vu clairement toute l'horreur et la folie de la guerre, toute la sagesse et la beauté de la paix. En répétant sur tous lestons que le travail et l'échange sont la loi du inonde, que là seulement se trouve le bonheur des peuples et la grandeur «les États, les économistes ont partout propagé les idées pacifiques; les publicistes les ont suivis dans cette voie féconde. L'idéal politique a changé, et tellement changé que nous ne'sommespas loin d'en finir avec l'antique et funeste admiration de nos pères pour ces fléaux de l'humanité qu'on nomme les conquérants. Napoléon di- minue, Washington grandit. Abolir la guerre, ou du moins la civiliser et la réduire, répandre jusqu'aux extrémités de ;'':vv^o',-;'^;;::-V':"^;',^v..:-/';T!^!'An^';.s '-'::..\i'C.::.'-':: :-''"".-...T*'':, la terre les béjiédiçHônsdutravàil etdo la paix,tclle est au- jourd'hui Ja grande ambifion <les peuples; il faudra bien qu'elle gjigiié les ministres et les rois, A cette société nouvelle et universelle, qui remplace peu à peu «le vieilles sociétés constituées pourlaguerre,iï finit un droit nouveau qui réponde à ses besoins et à ses désirs. C'est : doué une bonne pensée qu'a eue M. Bluntschli de présenter sous la forme d'un Code, c'est-à-dire en quelques maximes claires et précises, ]a substance du droit international, telle que h> conscience publique l'accepte on le «lemande aujour- d'hui. Résumer en quehpies lignes les principes conquis par le long effort de la pensée humaine, en donner la formule et la raison, c'est Vnie entreprise plus difficile que d'écrire un gros livré; mais il n'y avait là rien qui pût effrayer M. Blunt- schli; ce n'est pas la première ibis qu'il fait oeuvre de légis- lateur. En France, l'illustre professeùrVd'IIeidelberg n'est connu que :-l'un petit nombre de savants, qui toutefois l'estiment h sa juste valeur ; l'Académie «les sciences mondes et politiques l'a prouvé en se l'associant ; mais en Allemagne, M; Bluntschli est ail premier rang parmi lcsjurisconsultes et les publiçistes, Son Dictionnaire du droit politique, son Droit public universel, son Ifistoirc dit droit puhlic sont des travaux du plus grand mérité, et qui «lepuis longtemps auraient assuré à leur auteur un renom universel, £iïs n'étaient écrits eh allemand. M. Bluntschli est aujourd'hui chef d'école ; son autorité est si grande que Zurich, sa patrie, l'a choisi pour son législateur, "il. Bluntschli s'est admi- rablement tiré de ce rôle «le Lyctu'gue;le Code civil du canton dé Zurich, entièrement rédigé, et annoté par lui, est un «les meilleurs de la Suisse ; il n'est, pas de jurispon- sUlte qui lie puisse l'étudier avec fruit. Quand on a de pa- VU! l'ttKI-Afi:. rcîls titres, on peut, sans être taxé d'outrecuidance, tracer une esquisse de Code international et la recommander à l'attention du momie civilisé. M. Bluntschli n'est pas le premier qui ait eu l'idée «le co- difier le droit international ; il nous dit lui-même que ce qui l'a décide à entreprendre ce travail délicat, c'est la lecture des Instructions pour les années américaines en campagne, ins- tructions dressées par le docteur Licber, à la demande «le M. Stnnton, ministre de la guerre, sous la présidence de Lin- coln. En effet, ces instructions sont un petit chef-d'oeuvre. Ce n'est pas peu de chose que d'avoir ainsi installé le «lroit dans l'empire de la force, en réduisant sous le joug de la loi les usages et les excès même de la guerre. Du reste le rédac- teur de ces instructions est une des figurés lés plus originales parnû les jurisconsultes de 'iïôtrè temps. Né à nerlin, «ri 179Q,' volontaire dans l'armée de Bliïeher, et blessé à \\ a- terloo, le docteur Licber était proscrit en 1820 comme cou- pable d'être resté fidèle à la liberté,^ Cette liberté qu'il allait défendre en Grèce vers 1822, il la trouvait enfin aux États- Unis qui lVûit; adopté, il y a plus de quarante ans. C'est là qilè, devenu américain de coeur et d'Ame, uploads/S4/ bluntschli-le-di-codifie.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 06, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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