Mémoire sur l'origine et la propagation de la doctrine du Tao, fondée par Lao-T
Mémoire sur l'origine et la propagation de la doctrine du Tao, fondée par Lao-Tseu.... 1831. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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POÉSIES DE L'AUTEUR: HELLÉNIENNES , ou ELÉGIESsur la Grèce, etc., i vol. in-18. MÉLODIES POÉTIQUES , i vol. m-18. LE PÈLERINAGE DE CHILDEHAROLD , Poème de Lord BÏRON, tra- duit en vers français , i vol. in-^18. PARIS. IMPUISIEKIE DEDOKDEÏ-DurilE. INTRODUCTION. LA Légende suivante offre tant de traits de ressemblance avec les doctrines religieuses et philosophiques de l'Inde, que nous avons cru devoir en donner une traduction textuelle, en l'accompagnant d'un commentaire, tiré en grande partie des livres sanskrits. Nous ne présentons ces aperçus nouveaux, et quelquefois opposés à ceux qu'un savant professeur a déjà présentés avec son érudition accou- tumée , qu'avec l'extrême réserve que nous commande notre premier pas dans le domaine de la science orientale, et comme analogies nouvelles et peut-être accidentelles d'une doctrine qui paraît avoir au moins de nombreuses affinités indiennes. M. Abel-Rémusat, dans son Mémoire sur Lao-tseu, a montre les rapports d'analogie qui se trouvent entre la doctrine de ce phi- losophe , et celles de Pythagore et de Platon. D'où viennent ces analogies? Qui leur a donné naissance? Lao-tseu a-t—il emprunté ses doctrines aux philosophes grecs, ou les philosophes grecs ont— ils emprunté les leurs à Lao-tseu ? Si une communication si éloignée et si difficile n'a pu avoir lieu, quel est l'anneau intermédiaire qui lès lie ? N'auraient-elles pas une origine commune ? Où faut-il la chercher, cette origine? « La critique aura à déterminer, a dit un » écrivain compétent en cette matière, si le point du départ des >!doctrines chinoises doit être cherché dane l'Indostan, patrie pri— » mitive de tant d'idées qui se sont répandues de tous côtés, ou » dans la Babylonie, la Perse et la Phénicie, comme l'auteur du » Mémoire précédemment cité paraît porté à le penser. » La Notice et le Commentaire qui suivent, tendent, sinon à résoudre, du moins à éclaircir ces questions. Destinée au Journal Asiatique, cette Dissertation, qui aurait pu être suivie par d'autres, n'embrasse, dans sa forme actuelle, que les principaux points de la Doctrine de Lao-tseu , et non son système complet, tel que la traduction entière de son ouvrage pourrait le faire connaître. Le but en est de démontrer l'origine de cette même Doctrine, et son identité avec certains systèmes de philosophies de l'Inde. Fondateur en Chine d'une religion qui compte peut-être mainte- nant plus de cent millions de sectateurs, Lao-tseu devait sortir du domaine des faits historiques pour être placé au rang des existences merveilleuses, condition inévitable de tout législateur ou réformateur vj INTRODUCTION. dont la foi sanctionne les enseignemens. Le philosophe chinois a éprouvé cette destinée. Lao-tseu a écrit un livre de morale et de philosophie ; le tems et l'admiration , crédule ou fanatique, en ont fait un livre de religion révélée. La Notice qui suit confirme cette opinion. Ge caractère est celui de toutes les Ecritures théologiques de l'O- rient; et si jamais pensée humaine reçut des inspirations de la Divi- nité , assurément les VÉDAS , ou Ecritures sacrées de l'Inde , portent, plus que tout autre monument religieux, l'empreinte de cette ins- piration. Nulle part la pensée religieuse ne s'est élevée à une telle hauteur de conception ; nulle part elle n'a présenté à l'homme, de plus sublimes symboles ! Emportée comme le satellite d'un monde in—, connu, elle tourne éternellement autour de cet Etre incompréhen- sible qui l'attire sans qu'elle puisse jamais l'atteindre ; mais profon- dément pénétrée de son existence, elle s'épuise en efforts merveilleux pour trouver la raison et le mode de cette existence impénétrable. Et pour se rendre compte de cette existence, elle a poussé l'abstrac- tion de l'intelligence humaine jusqu'à ses dernières limites. On peut dire que dans l'Inde la nature a été interrogée dans toutes ses par- ties , pour lui demander Dieu ; et cette nature a répondu : « C'est moi ! ce n'est pas moi ! » Chez les Hébreux, la pensée de Dieu était grande aussi; mais c'était d'une grandeur qui avait quelque chose d'humain ; cette pensée était, pour ainsi dire, toute matérielle, tandis que dans l'Inde, à côté de ses symboles , elle a été formulée spirituellement jusqu'à la négation de l'existence , limite infranchissable à l'esprit humain. Pour donner une idée de ces livres théologiques de l'Inde, et pour confirmer davantage les analogies présentées dans notre Mé- moire, nous avons ajouté à la fin, deux OUPANICHADS , ou Chapitres des VÉDAS , en les accompagnant d'une traduction française, aussi littérale que possible. Déjà publiés en 1817 , à Calicatta, en carac- tères et avec un commentaire bengalis, par le savant Brahmane Ram-Mahun-Roy, ces textes étaient si rares en Europe, qu'ils pou- vaient y être considérés comme inédits , et qu'une réimpression en caractères dévanagaris se faisait vivement désirer. Ram-Mahun-Roy a aussi publié une traduction anglaise de ces Oupanichads , ainsi que de deux autres, le Katha et le Moundaka, dont la Bibliothèque royale ne possède pas les textes. Ces traduc- tions anglaises, d'ailleurs très-fidèles , reproduisent en partie le com- mentaire de Sankara—Atcharia. Dans celle qui est donnée ici, on ne s'est attaché qu'à reproduire le texte le plus exactement possible, INTRODUCTION. vij afin de le représenter avec toute sa spécialité. Les formes inusitées dont il est rempli, en le rendant plus difficile à comprendre, ont été scrupuleusement conservées ; excepté deux fois où l'exemple de Carey, qui a donné l'Isa Oupaniçhad dans sa grammaire sanskrite, nous a induit en erreur. Le texte a été rétabli comme variante, à la fin de l'ouvrage. Il serait bien à désirer que d'habiles indianistes, possédant le texte des VÉDAS , publiassent une traduction fidèle de ces monumens religieux de l'Inde , au moins de tous les Oupanichads qui en sont la partie philosophique, sur laquelle reposent les principaux systèmes de philosophie de l'Inde. Le savant WILSON a promis la traduction du Yadjour-Véda. M. ROSEN, à qui l'étude de la langue sanskrite doit déjà un excellent ouvrage, a donné un SPECIMEJÏ , contenant quelques hymnes des VÉDAS , et a annoncé la publication d'un Glos- saire spécial, le Nigkantou, indispensable pour comprendre un grand nombre de locutions particulières aux VÉDAS; ce Glossaire, ainsi que la traduction du Rig-Véda que doit publier le même au- teur , seront un grand service rendu aux amateurs de la littérature et de la philosophie de l'Inde, comme à ceux qui se livrent aux études philologiques ; M. Eugène BBRNOUF , à qui les écrits de Zo- roastre devront d'être reproduits fidèlement une seconde fois dans notre langue , avec la traduction sanskrite de NÉRIOSENG , prépare pour la publication le Vriahdâranyaka, un des plus longs et des plus beaux Oupanichads. Ce n'est que lorsqu'on aura publié tous ces traités, que l'on pourra juger de la fécondité prodigieuse de la pensée indienne. 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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 24, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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