Méneval, Napoléon Joseph Ernest (1849-19.. ; baron de). Baron de Méneval,... l'

Méneval, Napoléon Joseph Ernest (1849-19.. ; baron de). Baron de Méneval,... l'Impératrice Joséphine d'après les témoignages de ses principaux historiens.... (1910). 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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BARON DE MÉNEVAL M i M s r Hi i'i.i:N ti'«>r i:s 11AIRK L'IMPKBA.TRIGE JOSÉPHINE u'.vrniis u: TK-MOIUXAIÏ!; DI: M> IT.IM IIVUX nisiunn;.Ns PARIS CALMANN-LÉVY, ÉDITEUUS J. HUE AUliliR, { L'IMPÉRATRICE JOSÉPHINE Droits de traduction et doreproduction réservés pourtouslespays. Coprylglit 1910, byCAUUMX-UVY. BARON DE MÉNEVAL" MINISTRE PLÉNIPOTENTIAIRE L'IMEJmATRICE JtfS'ËPfINE D'APRÈS LETÉMOIGNAGE DE SESPRINCIP X HISTORIENS PARIS CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS 3, RUE AUDER, 3 INTRODUCTION Des circonstances particulières nous ont rendu possesseur de nombreuses lettres, en grande partie autographes adressées par la reine Hor- tense à l'abbé Bertrand, ancien aumônier de la fille de l'impératrice Joséphine, et premier pré- cepteur de ses enfants. Nous sommes également en possession de quarante-sept lettres de son fils cadet, le futur empereur Napoléon III, adressées au môme abbé Bertrand et qui sont toutes de la main de ce prince 1. Dans les lettres de la reine Hortense que nous avons sous les yeux, il est assez souvent question naturellement de l'impératrice Joséphine, et c'est ce qui nous a donné l'idée de retracer, à notre 1. Ces lettres sont toutes inédites. II INTnODUCTT^N. tour, les principalos phases de l'existence pleine d'imprévu et do contrastes do la première femme de l'empereur Napoléon I*r. Dès la chute du régime impérial en 1815, l'outrage et la calomnie se déversaient, cela va sans dire, sur les principaux personnages do la famille Bonaparte. L'impératrice Joséphine, comme on peut aisément le supposer, no fut pas plus épargnée que les autres. Sa réputation devint à ce moment l'objet des attaques les plus injustes; elle a continué de nos jours à être traitée plus sévèrement qu'équitablement par quelques auteurs contemporains. La reine Hortense, vilipendée elle aussi dans les libelles du temps, ne pouvait manquer de prendre le parti do sa mèroetde défendre énergi- quement une mémoire qui lui était si chère. On conviendra qu'elle aurait eu mauvaise grâce à s'en abstenir. L'avant-propos qu'elle a placé en tôto de la collection des lettres do Napoléon à sa pre- mière femme, curieuse collection qui a paru chez Didot en 1832, contient d'assez vives critiques contre plusieurs passages du Mémorial de Sainto- Ilélône. Si Napoléon eût pu relire a tête roposéo INTRODUCTION. Ht ce dernier ouvrage, il est probable quo ses anno- tations, comme colles qu'il a laissées sur le livre de Fleury de Chaboulon, eussent plus d'une fois réformé les jugements placés dans sa bouche par le transcripteur de ces entretiens. Quoi qu'il en soit, nous citerons ici quelques passages do la correspondance do la reine Hor- tense avec l'abbé Bertrand, correspondance qui s'échelonne de 1824 a 1836 et qui dura jusqu'au terme de l'existence do la mère de Napoléon III. Le 9 mars 1823 elle écrivait à son ancien aumô- nier une longue lettre dont nous détachons le passage suivant : « ... J'ai lu, comme vous, tous ces ouvrages qui viennent do paraître ; les conversations n'ont pas lo sens commun. Comment vouloir répéter ce que l'on a eu souvent do la peiné à bien entendre, et ce qui est si fugitif quo lo ton, la physionomie dit quelquefois beaucoup plus que le langage. Si l'empereur a dit en souriant et d'un air satis- fait : Ma femme était jalouse, il en paraissait heureux; M. do Las Cases qui nous a répété cette phrase, sans pouvoir fairo vivre son papier, et sans nous peindre l'impression do celui qu'il fait IV INTRODUCTION. parler, devient donc rapporteur infidèle, puis- qu'il nous peint la malveillance, tandis que c'était uno tondre bienveillance dont il entendait l'expression. J'en ai pour assurance ce qu'il m'a dit a Francfort quand je l'ai vu : « Que l'Empe- » reur aimait votre mère, me disait-il, qu'il m'en » parlait souvent avec plaisir! J'ai mes papiers » remplis des éloges qu'il m'en faisait. » Vous voyez, mon cher monsieur l'abbé, comme il s'est abusé lui-même, car c'est son livre qui a donné lieu au libelle dont vous avez été si courroucé avec raison. C'était une chose nouvelle et piquante que de dire du mal de ma mère car, pour moi, c'était uno vieille habitude; aussi j'ai méprisé ce qui me regardait, ce n'est pas co qui m'a le plus touchée... » Dans une autre lettre de la reine Hortense adressée au même ecclésiastique, écrite à Are- nemberg le 9 octobre 1825, se rencontre une critique si vive et si acerbe du Mémorial et de M. de Las Cases que nous avons hésité a la transcrire. Cependant comme nous n'avons qua- lité ni autorité soit pour infirmer les apprécia- tions de la fille de Joséphine, soit pour les ratifier, INTRODUCTION. V lo lecteur pensera, comme nous, que la respon- sabilité doit en appartenir a cette seule princesse. Voici lo passage irrité qu'elle consacre à cet ouvrage si intéressant et si remarquable d'ailleurs à tant do titres « ... J'ai reçu votre lettre sur l'ouvrage de M. Dulaure; il est assez simple qu'il ait puisé dans M. de Las Cases des détails qu'il a dû croire vrais, et qui eût dit quo men- songe et calomnie sur l'impératrice Joséphine vint do là! Si jo n'étais pas si paresseuse, je voudrais m'amuser a écrire sur le Mémorial ce quo jo reconnaissais dicté par l'Empereur et ce qui était du cru de M. de Las Cases. » Pauvre reine Hortense qu'aurait-elle dit de nos jours en lisant combien sa mère est mal- traitée dans certains ouvrages auxquels un public trop peu sérieux attache une importance qu'ils no nous semblent pas devoir mériter. Nul n'est bon jugo il est vrai dans sa propre cause, et, quoi qu'en dise la femme du roi Louis Bonaparte, le comte do Las Cases a pu être un plus fidèle inter- prète dos conversations de Sainte-Hélène que l'ancienno rcino de Hollande no parait disposée à lo croire... VI INTRODUCTION. Un peu plus 1cm, dans cette même lettre, la princesse ajoute cette réflexion pittoresque : « Au reste, je l'ai déjà dit, nous sommes les grandes marionnettes qu'on fait jouer pour amuser les passants et pour attirer de l'argent, et je serai madame la lune ou madame le soleil selon le caprice du charlatan... » Ne croirait-on pas cette réflexion écrite pour ce qui se passe aujourd'hui si souvent dans des récits prétendus historiques? Deux autres lettres de la reine Hortenso con- tiennent encore des passages se rapportant à la même idée et qui méritent peut-être d'être repro- duits. Dans l'une d'elles, datée du 3 janvier 1834, la mère de Napoléon III émet cet aphorisme : « L'histoire commence 'déjà pour nous et où va-t-on chercher ce qui me regarde? Dans des libelles restés sans réponse depuis 1815. » Enfin pour ne pas abuser de la patience du lecteur nous terminerons ces citations de la reine Hortense par un dernier paragraphe tiré d'une lettre adressée comme les précédentes à l'abbé Bertrand, et datée du uploads/S4/ l-imperatrice-josephine-baron-de-meneval-1898.pdf

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  • Publié le Jul 13, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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