Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La jeune ménagère : so

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La jeune ménagère : soins domestiques, cuisine, travaux à l'aiguille, notions de droit usuel, hygiène et médecine [...] Sévrette, Julie. Auteur du texte. La jeune ménagère : soins domestiques, cuisine, travaux à l'aiguille, notions de droit usuel, hygiène et médecine élémentaire, jardinage, etc. / par Mme Julie Sévrette,.... 1904. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisation.commerciale@bnf.fr. LA-JKUNE MÉNAGÈRE LA JEUNE MÉNAGÈRE SOINS DOMESTIQUES.- CUISINE. — TRAVAUX A L'AIGUILLE. - NOTIONS DE DROIT USUEL. — HYGIÈNE ET MÉDECINE ELEMENTAIRE. - /<3T^\ JARDINAGE, ETC. V-::;.<^* Julie SÉVRETTE 70 Gravures ot Tableaux PARIS. — LIBRAIRIE LAROUSSE RUE MONTPARNASSE,17.-SOCCURSALE : RUE DES ÉCOLES, 58 (SORBONNEh'iS^'^f^i'x^^'xi^ INTRODUCTION M, Garré, inspecteur général honoraire de l'enseignement primaire, à qui nous avons soumis notre manuscrit, nous autorise à reproduire la lettre toute bienveillantequ"il nous a si gracieusement adressée au sujet de La Jeune Ménagère. Nous lui en exprimons publiquement ici notre très vive gratitude. Madame, J'ai lu avec un réel intérêt le manuscritde votre Jeune Ménagère, que vous aies bien voulu me soumettre. Imprimât ce $era un fort ion petit livre, qui viendra s'ajouter à tous ceur dont s'enrichit chaquejour notre enseignementprimaire, mais qui ne fera double emploi avec aucun autre. C'est vous dire que je lui trouve son ori- ginalité. Qu'il renftrme bien des conseils qu'on trauvedèjà ailleurs, la chose va de soi; mais ily a le choix, qui résulte d'iui grand sens pratique, et surtout l'ingéniosité dans lu manière de les présenter. Vous avei sa cotulenser en quelques chapitres tout courts et d'une lecture facile,je dirais presque attrayante, à cause de l'intérêt qui s'attache à vos personnages, tout ce que doit savoiret pratiquer une bonne ménagère, de condition modeste et d'esprit élevé pourtant, dvuée de cette sensibilité délicate qui se rencontre parfois ches tes personnes tes plus simples : d'où toutes ces réflexions morales, qui sont là commejetées en passant, mais qui suffisent pour inspirer des idées sages et porter au bien. Votre petite Marie ne sera j>as seulement unejeune fille sachant faire la cuisine et tenir un ménage; elle sera uussi et avant tout Cthne du foyer, puisqu'elle saura faire qu'on l'aime et qu'on s*y plaise. Puissent nos écoles former beaucoup de jeunes filles qui lui ressemblent. Tout ce que vont dites est vrai, senti, vécu. Je le répète, ce sera un bon livre, etje lui souhaite bien sincèrement tout le succèt qu'il mérite. Itccevci, Madame, l'assurance de ma touteparticulière contidé~ ration et de mes sentiments bien dévoués. I. CABRÉ, Inspecteur généra! honoraire de l'enseignement («rimaire. AVANT-PROPOS Petite fille, c'est pour toi que j'ai écrit ce livre. Je souhai- terais ardemment qu'il le plût, car j'y ai mis beaucoup de mon coeur. Je voudrais qu'en le lisant tu comprennes que le bien-être et le bonheur des tiens sont placés en les frêles mains d'enfant. Tu es le sourire et la joie de la maison, petite fille. Sois aussi la fée qui transforme et embellit tout ce qui l'entoure. Sois seeoutable et bonne à toutes les infortunes, pour qu'à ton aspect le malade se réconforte, pour que l'infirme se console, pour que le vieillard te bénisse. Sois active, sois courageuse, pour que la mère ait moins de mal à élever ton jeune frère ; pour que le dimanche, après le rude labeur de la semaine, la famille se réunisse joyeuse autour de la table où fume le mets appétissant et simple pré- paré par les soins. Si la demeure esl riante et propre, et si le soleil entre gaiement par les fenêtres aux blancs rideaux, se jouant sur les meubles qui brillent, le père et le grand frère ne songe- ront guère à s'échapper pour courir au cabaret. Oh! chère petit* Française, comme tu aurais bien mérité d> la pairie, si, p.tr amour et par adresse, tu arrivais à faire de la maison paternelle un nid réchauffant et confortabled'où l'on ne sor- tirait que pour aller au travail ! Enfin, sois fière, — dans le bon sens du mot, — sois fière de ta personne, car c'est une légitime et noble aspiration que de vouloir loger une belle Ame en un corps bien soigné. Si lu y parviens,quelque modeste que soit la condition, tu l'assu- reras le respect de tous. Adieu, mon enfant. Aime ton petit livre, et conserve-le soigneusement; qu'il te soit un guide et un ami. Jeune fille, tu le reliraspeut-êtreavec plaisir,car il le rappellera les heures vite envolées de l'enfance. Jeune femme, il le rendra encore quelquessenicesà l'heure grave où, à ton tour, tu auras une famille à élever, à soigner, à préserver île la maladie. Alors je penserai que je n'ai pas perdu mon temps, et moi aussi, vois-tu, si humble qu'ail été ma lAche, j'aurai fait, comme toi, quelque chose pour la patrie. Julie StvnETTK. Passage,par M. DiTBâxe, — Frise «iëcoratire en papier l'Cint, LA JEUNE MÉNAGÈRE Première partie CHAPITRE PREMIER 1. — L'héritage. — Louise, une lellro pour vous. La servante prit la lellro avec élonnement et lut sur l'enveloppe le nom de l'expéditeur : Maître Tftilhis, notaire. Kilo rouvrit avec quelque crainte, comme les per- sonnes qui n*ont pas coutume de recevoir des lettres. Le notaire annonçait ù Louise,domestique à Paris chez le docteur Lambert depuis qu'elle était veuve, c'est-à-dire depuis douze ans bientôt, qu'une parenteéloignée venait de mourir lut léguant en toute propriété sa maison sise à S LA JKUNE MÉNAGfcllK Charlcville sur le quai de la Madeleine, plus une somme de 20000 francs. Louise n'en pouvait croire ses yeux. Elle avait vécu plusieurs années, sans doute, avec celle cousine de sa mère, qui lenaif une fruiterie (*) et qui ne passait pas pour élre bien riclié, mais, a la suite d'un dissentiment, les deux femmes s'étaient perdues de vue. C'était donc pour Louise une fortune inespérée, et elle pensa aussitôt à sa pclile Marie, qu'elle avait mise en nourrice un an aprèssa naissance, puis, plustard, dans un modeste pensionnat, où la fillette apprenait le métier de iîngére. Klles allaient enfin vivrr libres, indépendantes, l'une pour l'autre; toujours ensemble,elles chercheraient Un surcroît de besogne pour augmenter leurs ressources. Mm« Lambert, lotit en regrettant sa bonne, qui était propre ci habile, ne put qu approuver ses pfojefs; et, le jour même, par une froide matinée d'hiver, Louise partit pour Chaflèvillo en pleurant. Sa petite tofliiiiù rfc lui faisait pap oublier que ses maîtres avaient été bons pour elie : elle tes aimait, et promit de les tenir au courafit de sa nouvelle situation. 2. — Louise. — Arrivée â Gharleville. Louise était née à Cliârïevillc (I). Fille d'ouvriers labo- rieux qui lui avaient donné une instruction convenable (') Les mois marqués d'an astérisque sont l'objel d'une définition dans l'inde.tf à la fin du volume. (I) CharUcille (17 390 hâb.}, chef-lien de canton des Ardentues, sur ia Meuse. Celte localité partage avee Mézieres le rôle de chef-lieu de département. C'est une Ville industrielle, qui possède des tanneries, brasseries, fond'-rîes, clouteries ï elle fait un grand uploads/S4/ la-jeune-m-nag-re-soins-s-vrette-julie-bpt6k6156032n.pdf

  • 25
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jui 22, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
  • Taille du fichier 13.2757MB