Blanc de Saint-Bonnet, Antoine (1815-1880). L'infaillibilité. 1861. 1/ Les cont

Blanc de Saint-Bonnet, Antoine (1815-1880). L'infaillibilité. 1861. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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L)BXA))~Ktt)TE)'M (,UME FKHMKS ET .). t~PhEY 1·mmNn,a4.'ai,~m-:I~IIrn·n:, ta 1I1o!,III"t',1I1,II-. m,. t,,¡~I1~- <!((!) 1('11.llmi;. 1t'~t.'I' (f LETTRE DU R. P. MODENA,SECRÉTAIRE DE LA SACRÉECONGRÉGATION'DE L~NDEX, TKAMMtSE AL'AUTEUR DECELIVRE PAR ` M'.RFRANSONI,ARCHEVÊQUE DE TURIN MOSS)EUR ETCHER AMt, Je reçoisdu Hévérendissime Père Modcna secrétaire de la Sacrée Congrégation de l'Index, une lettre pré- cieuse où je lis ce qui suit Je m'empresse et me fais un honneur de répondre de tout mon pouvoirau désir deVotre ExcellenceRévé- rendissime, et de favoriser d'un témoignage qui ait autoritéM. Blancde Saint-Bonnet,l'auteur remarquable du livreintitulé L'hsFAtLUBtjUTÉ. J'en ai confié et chaleureusement recommandé l'examen à un savant Théologien, également versé dans les doctrines de la philosophie ancienne et de la philosophiemoderne, possédant en outre une connais- sance parfaite de la langue française. Voicien peu de mots son jugement impartial, que j'aime à vous trans- mettre textuellement NOTE DES ÉDITEURS. Nous sommes heureux dep)acer, en tctc de cetouvrage, le témoignage presque exceptionnel quienconstate à lafois l'importance etla solidité. Cedocument, queMonseigneur l'Archevêque deTurina daigné tui-même traduire, estlaplus haute recommandation quepuisse recevoir uneœuvre decette nature. «Ayant examine le livre de l'iNi''AtLtJBtHTK «.avectoute l'attention possible, j'éprouve comme « un devoir d'attester que, non-seulement je n'y Kai découvert aucune erreur, ni aucun défaut « au sujet de la Foi, mais que, sous ce rapport, «je n'y ai trouvé que matière aux plus hauts « éloges. L'ouvrage, à mon avis, ferait honneur <(a quelque théologien que ce fut et d'autant « plus qu'il est écrit de manière à intéresser et à « convaincre même les gens du monde. « Arrivant à démontrer l'infaillibilité du Sou- c(verain Pontife, l'auteur déploie la Thèse catho- « lique avec tous les arguments intrinsèques et « extrinsèques, théologiques et philosophiques « présentés jusqu'à nos jours mais en y ajou- « tant souvent de son propre fonds des raisons cc et des réflexions qui dénotent en lui une saga- <tcité rare et une intelligence tout à fait hors « ligne. Rome 22 mai t860. » J'ai hâtede vousfaire part d'un Documentqui vous fera autantde plaisir qu'àmoi-même et, vousen féti- citant de tout mon cœur, je vous prie, Monsieur, d'agréer l'expressionde la considérationla plus dis- tinguéede Votretrès-dévouéet affectionnéserviteur, '}-Locis, Archevêque de Turin. Le tOjuin 1860. AVAMT-PROPOS. L'EUROPE se précipite vers une crise nouvelle, personne ne peut plus le nier. Des principes qu'on se flattait de contenir, inondent mainte- nant lesÉtats, et menacent les Sociétés modernes d'une dissolution. Il est naturel de porter nos regards vers les lois qui les ont fondées, de cher- cher dans ces lois les chances de salut qu'elles peuvent offrir. Le Christianisme opéra une révolution dans le monde, il substitua l'Église à l'État en ce qui concerne notre âme. Il mit la force morale à la place de la contrainte politique et c'est ce qu'on nomme la Civilisation moderne. Les hommesveu- lent à cette heure substituer l'État à l'Église. Ils veulent remplacer l'ordre moral par l'ordre poli- tique et c'est ce qu'on appelle la Révolution. \m AVANT-PUUPUS. Le Christ délivrait l'homme, ht conscience re- cevait le sceptre du monde. Ici, rien ne pénètre dans l'ordre politique, qui ne découle de l'ordre moral, c'est-à-dire de la conscience. Mais dans le fait nouveau, rien ne pénétrera au sein de l'ordre moral, qui ne dérive de l'ordre politique, c'est-à-dire de la contrainte. Les Princes avaient les peuples, ils veulent avoir les âmes de la on les appelle souverains absolus. MaisJésus-Christ étant venu racheter l'homme, on ne ravira plus sa liberté, on détruira le monde. Les hommes ont-ils bien conscience de la ré- volution qu'ils veulent accomplir? Laisseront-ils périr le droit d'où la logique et d'où l'histoire ont fait découler tous les droits? Laisseront-ils la force reconquérir la conscience, le droit de l'homme prendre la place du droit de Dieu? Si l'homme est libre, ii ne doit obéir qu'à Dieu de qui toute justice et toute autorité découlent si l'homme est libre, il a droit à la vérité. La question de la vérité est au fond de toutes les autres. La pensée et la loi, le droit, la Société entière ne sont en peine que d'un fait, ne cher- AVANT-PROPOS. IX client éternellement qu'une chose, la vérité. Il tant une raison dernière si elle n'est pas mo- rale, elle sera politique, ainsi que dans l'Anti- quité. Ce qui ne se fera plus par la Foi, se fera par la loi. Otez l'Infaillibilité, les tyrans la rem- placent. Les libertés, les lois, les dynasties, la Civilisa- tion entière ne peut avoir qu'un point d'appui en dehors de la force, à savoir la force morale, la force de la vérité. La question de nos droits, de notre conscience, la question de la vérité est au fond de tous nos problèmes, et constitue la base de notre inviolabilité. La confusion arrive au comble.: il- faut qu'une affirmation se pose en face de la Révolution! Cette affirmation ne peut être donnée que par la vérité, et la vérité elle- même que par l'Infaillibilité. Dès qu'on ôte à la Société le moyen de recon- naître Injustice et la vérité, le Pouvoir, aussi bien que l'esprit de l'homme, n'a plus de règle que sa propre pensée dès lors sur la terre plus de souveraineté de droit; dès lors, plus d'obligation d'obéir, l'ordre social devient logiquement im- possible. L'Infaillibilité est le pivot de toutes les x AVANT-PROPOS. questions chez les hommes c'est le point d'ap- pui dont parlait Archimède. Il faut qu'on sache où est la vérité, autrement on ignore où est le droit, où est la loi, où sont les mœurs, où est la Société, et les hommes en cherchent les prin- cipés à travers des révolutions et des déchire- ments sans fin. QUATRE droits tenaient debout l'Europe l'In- faillibilité, la royauté, l'hérédité, et la propriété. Quatre erreurs les ont successivement .ébranlés le gallicanisme, le libéralisme, le républicanisme, et le socialisme. Le gallicanisme, en attribuant les droits du Saint-Père aux membres du Concile et aux rois le libéralisme, en attribuant ceux du Roi aux assemblées et à la foule le républica- nisme, en renversant, au nom de droits préten- dus innés, les droits acquis issus du mérite de l'homme; et le socialisme, en distribuant le capital à ceux qui n'en ont point créé. Car celui-là vint renverser l'hérédité morale dans l'Aristocratie, qui n'est que le développement social de la famille et celui-ci, convertir en droit public le droit essentiellement personnel de la propriété, qui est la royauté de l'individu. AVANT-PROPOS, x' C'est d'en haut qu'est parti le uploads/S4/ antoine-blanc-de-saint-bonnet-l-x27-infaillibilite.pdf

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  • Publié le Aoû 21, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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