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PAGE 1 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3748 DU MARDI 5 DECEMBRE 2017 65ème année BI-HEBDOMADAIRE D’INFORMATION ET D’ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3748 du Mardi 5 Décembre 2017 - 65e Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (+ 242) 06.889.98.99 / 05.528.03.94 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr lasemaineafricaine.net Editorial Agression de journalistes dans l’enceinte de La Semaine Africaine! (P .3) Incroyable SIDA Où sont passés les antirétroviraux ? Jacqueline Lydia Mikolo et Fatoumata Binta Tidiane Diallo. (P.6) 59e anniversaire de la proclamation de la République du Congo Alphonse Claude N’Silou a exalté la valeur travail pour sortir de la crise (P .10) Juste Désiré Mondelé publie un essai: «Enjeux et perspectives. Diversification économique au Congo Brazzaville» (P.15) Non ! Archidiocèse de Brazzaville La paroisse Christ-Roi d’Imvouba a célébré ses 5 ans d’existence (P .13) A nos lecteurs Pour des raisons indépen- dantes de notre bonne vo- lonté, nous ne sommes pas en mesure de vous proposer la rubrique «Un Dimanche en paroisse» dans cette édition. Nous nous excusons, par ailleurs, de l’erreur de pagi- nation qui a défiguré notre dernier numéro. En nous en excusant, nous vous proposons ici certains des textes qui n’ont pu pa- raître. Merci ! Finances La dégra- dation de la situation du secteur ban- caire congo- lais inquiète les financiers (P .9) PAGE 2 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3748 DU MARDI 5 DECEMBRE 2017 ANNONCE Ý INTERNATIONAL S.A.S. AU CAPITAL DE 3 912 064 € - 592.033.401 RCS NANTERRE 06 877 92 92 (COÛT D’UNE COMMUNICATION LOCALE SELON VOTRE OPÉRATEUR FIXE OU MOBILE) CANALPLUS-AFRIQUE.COM *Tarif TTC en vigueur du 29/11/2017 au 24/12/2017 pour tout nouvel abonnement à l’une des formules suivantes : EVASION, ÉVASION+ ou TOUT CANAL+, lié à l’achat d’un décodeur numérique CANAL+. Décodeur à 25 000 FCFA pour les autres formules. La parabole est offerte. Hors frais d’installation et accessoires. Prix maximum conseillé. Voir tarifs et conditions de l’offre auprès de votre Distributeur Agréé. **Offre valable du 29/11/2017 au 31/12/2017 pour tout abonnement à l’une des formules suivantes : ACCESS, ACCESS+, LES CHAÎNES CANAL+, ÉVASION, ÉVASION+. Bénéficiez pendant deux semaines de la formule TOUT CANAL+. Voir tarifs et conditions de l’offre chez votre Distributeur Agréé. PAGE 3 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3748 DU MARDI 5 DECEMBRE 2017 NATIONAL GRILLE TARIFAIRE DE RADIO MAGNIFICAT La Radio Magnificat, sur 93.5Mhz, vous informe qu’elle se met au service de vos exigences d’an- nonce avec la plus extrême des disponibilités. La grille de ses tarifs se présente comme suit : - Communiqué nécrologique : 1500F/Jour pour 5 diffusions - Communiqués divers : 2000F/J pour 5 diffusions - Spot conception : 25 000F/ J pour 30 secondes - Spot diffusion : 5000 F les 30 secondes - Retransmission de Messe : 60.000Frs Editorial Non ! N ous ne sommes pas habitués à être au centre de cette actualité que nous nous faisons pourtant le devoir de commenter deux fois dans la semaine. Mais, cette fois, nous sommes bien obligés de rendre compte de faits graves de violences survenus dans notre propre cour et contre nous. Des confrères y ont été violentés par des éléments qu’on a du mal à ranger dans les «forces de l’ordre», parce qu’il n’y avait pas de désordre à réprimer. - Parce que les journalistes de DRTV, du journal Le Patriote, de Radio Congo, de l’agence PANA ou de RFI qui ont vu leur matériel de travail saccagé et confisqué répondaient à une obligation de travail. Seulement. - Parce que La Semaine Africaine, propriétaire de l’im- meuble, ne savait pas que son locataire la sous-louait à d’autres. Parce que, toutes considérations faites, cela n’est pas la méthode juste pour dire aux professionnels de médias de rendre compte, en toute objectivité, de la vie de la Nation. Nous disons «Non», parce que ces faits créent un dange- reux précédent. Les journalistes ne sont pas acteurs de la vie politique ; leurs opinions sont favorables ou contraires à l’action du Gouvernement comme il est juste qu’elles le soient pour tout citoyen libre de ses choix. Nous, à La Semaine Africaine, nous savons la valeur que l’Eglise ca- tholique attache aux vertus citoyennes de la coexistence pacifique entre communautés, au dialogue et même au respect du périmètre bien compris des compétences de «César». Notre passé est émaillé de tellement d’épisodes de tortures, de prison, de restrictions auxquels nos devan- ciers ont dû faire face ! Cette époque-là, nous travaillons à la dépasser chaque jour. Nos prises de position se veulent équilibrées et encouragent les initiatives de bien, d’où qu’elles viennent, et bannissent résolument les propos et agissements de violences et de ceux qui font son apologie. L’agression de notre agent, paisible père de famille à quelques semaines d’une retraite bien méritée, est l’illus- tration de l’absurdité même de cette violence : elle a fait mal à qui n’avait rien à y voir; elle s’est produite dans notre journal alors que nous étions étrangers aux événements et à leurs organisateurs; elle s’est produite, enfin, dans un contexte qui semblait à l’apaisement malgré la grave crise économique dans le pays. Ouvrir un front sur les libertés d’expression à coups de matraques ajoute au passif et n’améliore par la marche souhaitée apaisée vers la confirmation démocratique. Pour tout cela, nous protestons et nous disons «Non» ! Albert S. MIANZOUKOUTA L e bihebdomadaire La Semaine Africaine a été à la fois le témoin et la victime de faits graves de violence. C’était jeudi 30 novembre dernier, lors d’une conférence de presse convoquée par la défense de M. Okombi Salissa, actuelle- ment poursuivi en justice. La conférence devait se tenir sous la présidence de Me Yvon Ibouanga, l’un des avo- cats défenseurs. Mais vers les 15h, des hommes en civil se prévalant d’un corps indéterminé des forces de l’ordre, ont fait irruption dans la cour du journal, baston- nant et souffletant ceux qui avaient eu le malheur de se trouver sur leur passage. Le correspondant à Braz- zaville de la radio française RFI et de l’Agence France Presse ; les confrères de la télévision privée DRTV ; le correspondant de l’agence PANA Presse, un journaliste du Patriote et un autre de la radio nationale Radio Congo ont souffert de violences par- ticulières. Leurs matériels de travail : caméras, appareils de photo et surtout leurs téléphones portables ont été endommagés et emportés. Pour sa part, La Semaine Africaine a été la double victime collatérale de ces actes. Son chargé de pro- duction, Pierre Mboungou, qui s’apprêtait à regagner son domicile après notre bouclage a été pris à partie par les présumés forces de l’ordre empêchant tout accès à notre cour et toute sortie de notre enceinte. Au plus chaud des échauffourées, dix des présumés agents de sécurité à l’allure de karaté- ka, sont montés à l’étage et six sont arrivés dans la salle de rédaction pour vérifier ce qu’écrivaient ceux de nos journalistes restés à la ré- daction pour boucler le jour- nal. Ils ont poussé l’outre- cuidance jusqu’à lire les textes sur les ordinateurs et à se faire expliquer les mots les plus particulièrement suspects à leurs yeux, tel le mot GAR (Gestion axée sur le résultat), que l’un d’eux a attribué à une formation poli- tique ! Le sang froid de notre équipe a permis d’éviter qu’on en vienne aux mains. Nous ne mettons aucun nom, ni de personne ni de Agression de journalistes dans l’enceinte de La Semaine Africaine! Incroyable Des hommes en civil venus d’une institution inconnue à ce jour ont fait irruption dans la cour du journal, baston- nant et souffletant ceux des membres de notre personnel se trouvant sur leur passage. regroupement politique, der- rière ces faits inouïs. Nous ne méritons pas même les nombreux messages de soutien qui nous sont par- venus de la part de notre hiérarchie d’Eglise, de notre hiérarchie corporatiste ou du Conseil supérieur de la Liberté de communication dont le président Philippe Mvouo a été le premier à nous manifester solidarité et soutien, tout en récla- mant un rapport circons- tancié sur ces graves faits. La Semaine Africaine n’était pas visée, en principe, par ces violences. Notre Salle Louis Badila (du nom du premier directeur congolais de notre journal, torturé sous la Deuxième République) fait partie d’un certain nombre de dépendances du rez-de- chaussée que nous faisons louer au député José Cyr Ebina, au départ homme d’affaires. Il se trouve que pour des raisons qui lui sont propres, celui-ci a dé- cidé de la sous-louer à toute personne en mal de lieu d’organisation d’événements de masse. C’est ainsi que, souvent, des communautés chrétiennes qui n’ont qu’un lointain apparentement avec l’Eglise catholique y cé- lèbrent leurs cultes sans que nous réussissions à faire valoir notre droit de propriétaire quant au choix des locataires ni, surtout, notre réserve quant à sous- louer une salle dont un seul identifiant figure sur le bail. Les événements de jeudi dernier sont donc recon- ductibles à cette confusion : nous sommes propriétaires uploads/S4/ la-semaine-africaine-n03748.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 01, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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