Taxil, Léo (1854-1907). Les bêtises sacrées : revue critique de la superstition

Taxil, Léo (1854-1907). Les bêtises sacrées : revue critique de la superstition, d'après Voltaire, Diderot, Pigault-Lebrun, Larousse, etc. 1880. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. 1 BÏBUOTHËQUB ANTI-CLÉRICALE t* 7c~/ 'BB* /Tr- Y\ ~t N b:FX<Mt:i<)t D. BARDtN, A SAt!<T-CL)tXA)tt. "B~t 0" D. 8.\RDIN.. 5.G" Ji. · i!·. .~ff 'N M FROCS ET GOUPILLON R6impfeMionderjUm<BMhtBti-cMriMtde!88o(ie< anictet seulement), par Léo TaxU, avec b j~ concoun de nombreux écrivains anti-ctericaux. !$u~hB.. !t ~AmnmMEï j VOLTAIRE VOLTAIRE LE CATÉCHISMEJj DU UBM-PEKSEUR F~ F~~ FOTJaUBR. Les Robes Maudites .H 'P~i~OT~X/L ~lleiwaas ra~aiealw e~at. -1. T~~TT~nr~ T f~ T~ ~~–~ H~~ St r JL~ JU ~1 1 ~J JU U~ i T 1~ A *Z JL~)JE~<~J~ JLJ'a~Je! LES -J* Î~OM-btjw <* 1 MMtOOLt MtK~MMTÀtM PARIS NT J~KN DBiï'ARTJtCMNttt* ~M <Wtt<< )m<~M< MMCCLXXX S~ R Ë E S REVUE CRITIQUE DE LA SUPERSTITION Jj ,t B'~r<< Yttttift, MtMt,H~tM-MfM, LtMMM. tte. Cet cxt'ntf.- <-t~Mx~ <-f)<~)'« des ~r/xe~ttv «;Kr< ~)t<ont <r<ffj. ~t~MM. P~<tt<«-/ <tf«X ttOX~a ~U<t«t«ftt< MtT<; << 0 lui que nous "<"M MmmM oM<M*~ de ~<f«tM; )t't«-« pas le o«t<<r- fort r/ff?– C~ fe«<)~, D~fre/. <<Mo/tt, La Alettrtt, ~<M~t«f«. C~mm f< ~'<M«, xeM ayons f«W soit <<« ot«fM«Ottt Mftxt~ttM. soit des t<M«<~<~<x« ~ttotteor. – Ct~tt, ~tre«M<, fM<-jf<e~««< M-a~~t M~Mtf, teM a /Mtr<t<tt. Me)'~« fn<fre/f)- les ~rft <<t«<M <~r/M<M <~Xt<<, ««M r<t)~Mt< m~ << M)t<r<ttt«OX principalement pour /M A«M f< <M ~<Mf<t" Metro~~Mt sur la <*<'otef<<m~xt <toM citons ~txt tB«r<t))< de ces Mtt~o~ JL'M«Mr n'a donc fdt a tirer t~t~ ~e «<<«te~M« MM«./< <'M<torx~ me~tt~M)- xo f<M«<f <« <t.MttM~it~W., to~~r j~nMn les «M <tMautres, <</<<«, fa M)tt<tt,M< <t)«-re<fM<<)tt«<M<Mt. ~< si *X)ttMt que «" < << ~rttMMtMf, il croit t* aura M<- ~Wftttt tt«MM,M M momentet peuple, avide ~'fM~«fr ta <et«fMtfr/ do «HMf<«<M <t que /o ~<M/~ <«/~«OMJ fretrf, M<<M~ ft~ht <tr~«. les <<OfM<t<«fM«. Qw M«< MMrf <<< superstition otor~ /M ~)t~ <t quelques «f~~ft, <'«<M<<t'~<M<tW <«<'<~ ~<r~ «<W<t<ft~. S<<M espérancesM sont point <re«<~M, w<t AMt~ttitt< )t<fd'arotr <<<Mt'~ ~<M )-M</t««Mt« t«*e- M~tM «< coupde pioche t~ttoff. L.T. AVIS DE L'ÉDITEUR LES BÊTISES SACRÉES FAISONS LA LUMIÈRE Pour avoirla foi, il fautêtre un imbécile; cela estcertain. Un père de t'Ë~tisc,saint Augustin l'a dit Crldo ~MM ab. ~MMt<M. je erot! parceque cet*estaMurde. Lesfanatiques de rehgionsont donc en généraldes imbé. cites.Je reconnaisvolontiersqu'd y a en outre, parmi ces fanatique*, des homme*intelligentset mêmetrès intelligents; seulement,cesderniert, qui à raisondeleur intelligencen'ont · pas la foi. puisque,n'étant pointdes imbécile*,itt ne peu- vent croire a ce qui est absurde, ceux-ta sont te* hxbi~M, lesexptoiteurt. Les imbéciles, les a\eugte*croyants sont les exp)o)te<. Libreaux idiotsde se faire exploiter par leshabite*, libre w aux cerveauxmal eouitibretde penserqu'une absurdité peut être une rcatitë, )et accorde. Mait, alors, que ceuxqui ne M servent pas de teur intelligencepour exploiter la betiMdes autres aient le droit de démarquerlessupercheries,d'essayer de rendre la vue aux aveugles, de faire pénétrer quelques rayonsde la vérité dans lescerveauxobtus. Aucollège, on m'a donné a étudierles auteurs latinset !« auteursgrecs. Or, je me !fuvien<fort bien que Cicéronétait un sceptique < et Lucres un athée Tou<deux, au temps du paganxmc. f pubtiaientlibrementleursopinion*.Luciende SatuuMte,qui était mon auteur favori, se moquait très carrément en grec < p des dieuxadoréen sonépoque )tne fut jamaisinquiété. On chuntjit iur )c thë~tre de Rome ~o~t tuor~.w Mt/tt't e'' Ou chautait sur Ic thelltre dc Rou~c Post mort:m nihil M~- -6- Z~' M<, ipsaque Mort nihil; ce qui veut dire it n'y a plus rien t~ après la mort, et la mort elle. même n'est rien. ~gj Le gouvernement d'alors laissait dire, écrire et chanter. Les S~ cléricaux, qui dominent dans nos magistratures as<<se et 'a~' debout, auraient donc mauvaise grâce a me poursuivre et condamner à raison de mon scepticisme envers la religion du ° jour; ce serait avouer que le christianisme redoute la discus- sion plus que ne la redoutait le culte de Jupiter. Je pense que mes adversaires auront garde de commettre {~ une telle bourde. La religion. qui compte parmi ses aogmes {~ t'immacutée conception et t'intaiHibiHtë du pape, est assez malade pour ne pas se donner, après l'odieux de ses anciens hauts faits (inquisition, dragonnades, Saint-Barthéiemy), le ridicule d'une poursuite pitoyable qui ne pourrait tourner &; qu'à sa confusion. Je commence. Allons! déchirons tes voiles qui masquent tes légendes, montrons que ta religion actuelle n'est qu une grossière copie des religions antiques. H Ce ne sera certes pas là une tAche difficile; mais, au moins, une fois cette tache accomplie, tes croyants tes plus naïfs entre tes main* de qui tomberont ces pages seront obliges de reconnaitre que jusqu'à présent on s'est moqué d'eux et que, t sous prétexte de rëvetation du seul vrai Dieu, on a servi a leur 4 crédulité un «Madame de toutes tes mythotogies ancienne*. UNE RELIGJON CALQUtE SUR LES AUTRES UNE RELIGION CALQUÉE SUR LES AUTRES X Commençons par Morse, !e type por excellence des religions t juive et chrétienne. Oùest-iiné? En Egypte. Bacchus aussi. Motse, enfant, .-j est expose sur le Nit. Baechus, enfant, est exposé sur le Nil. Bacchus est enlevé sur une montagne d'Arabie nommée ~N Nisa, Morse séjourne sur une montagne d'Arabie nommée S Sina. Une déesse ordonne a Bacchus d'aiter détruire une e' nation barbare; le Seigneur donne la même mission à Moïse. Bacchus passa la mer Rouge a.pitd sec Morse aussi.Le fleuve ,~t Oronte. d'après la mythologie païenne, suspend son cours en faveur de Bacchus; d'après la mythologie hébra~co-ca- .i~ tholique, le Jourdain t'arrête, seulement cette fois le miracle ;~t est opéré en (avejr de Josué. Bacchus commande au soleil dM de s'arrêter, et le soleil lui ohéit; Jotu< opère le même pro- 't dige. Deux rayons lumineux sortent de la tête de Bacchus; Il. 'f~t ` sortent aussi de cette de Motse. Bacchus fait jaillir une fontaine ~M ~– de vin en frappant la terre de son thyrse; Moïs. fait jaillir ëe de l'eau d'un rocher en le frappant de sa baguette. tM S. On dira ce qu'on voudra, mais la re'sembtance est forte, et '1( 1 1 BtmMt~Btcehu! est dt beaucoup<oter!ewr )Mette, il &ut Mt~tvouer qaecen'eat pas h mythotoeKpatennequi a copte ~"> ut est dc-bca\Jcoup~ltuient* apanleouorn, 0 qui& copié ~~t<gende< retigteuteaaujourd'hui ent~tmeur. g Quant ata crëatton. dans toute*tes religionsellet'opère en ~t!x périodes.Les Phéniciens, lesChaldéens,tes Indiens, etc.. ont tessixtempsde la création, commenos juifs, nos protes- ttntt et nos catholiquesont tessix jours. Ailleurs que dans la Bible, le premier homme s'appelle Adama,ce qui serapproche beaucoup d'Adam.Cet Adama habiteun jardin merveilleux,nomméEden et situé à Saana dansl'Arabieheureuse.Ehbien etle paradisterrestre ?-.Rap- pelonsen passant que le paradis terrestre est gardé par un chérubin.Dansla vieillereligionromaine, nous avonsle jar- din Jes Hespéridesqui est garde par un dragopailé. Les païenscroyaient à une déessequi étaitt la foisen trois endroitsdifférents Diane sur la terre, Ph<b< au ciel, Hécate auxenfers c'étaitla déesseune en trois personnesdistinctes. Mystèrequi estun peu plus vieuxque celuide votreSainM- Trinité, messieurstescalotins1 Le Dieu des Indiens, ayant créé l'homme, lui donna une · droguequi lui assuraitune santé éternelle. L'homme mit la drogue sur son âne; Une eut soif,le serpentlui indiquaune fontaine, et, pendant que ttne buvait, le uploads/S4/ n0055587-pdf-1-1dm.pdf

  • 41
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Oct 29, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
  • Taille du fichier 3.7865MB