Service de Psychologie Sociale Quelques conseils et quelques astuces pour réuss

Service de Psychologie Sociale Quelques conseils et quelques astuces pour réussir sa défense de mémoire : Document rédigé par Olivier Klein Mercià Laurent Licata et Olivier Luminet pour leurs commentaires Une défense de mémoire est un exercice obligé pour obtenir sa licence en sciences psychologiquesà l’ULB. Pendant quarante minutesà 1 heure, l’étudiant a la chance de voir son travail confronté aux regards de spécialistes dans sa discipline. C’est donc là souvent l’occasion d’échanges particulièrement fructueux. Naturellement, c’estégalement le moment d’une dernièreévaluation. La défense de mémoire sertà mettre en valeur la qualité du travailécrit maiségalementà se situer par rapportà lui,à être en mesure de répondre à ses lacunes éventuelles, à mettre en œuvre des pistes permettant d’y faire face. Pour ce faire, la « forme » importe souvent autant que le fond. Car, présenter un travail oralement, quel qu’il soit, n’est pas toujours un tâche aisée. Mais il y a une bonne nouvelle malgré tout : grâceà quelques principes de base aisésà suivre, età quelques astuces, il est souvent possible d’améliorer drastiquement la qualité de sa prestation durant la défense de mémoire. Car, si une bonne défense de mémoire ne permet pas de combler toutes les lacunes d’un mauvais mémoire, il permet souvent d’en améliorer la note et un bon mémoire peutêtre sousestimé suiteà une défense peu convaincante. Présentation orale de 20 minutes 1. Présentez votre recherche de façon narrative. Présentez une ou deux questions importante(s) posée(s) par le mémoire (en expliquant pourquoi elles sont importantes), comment vous avez cherché à y répondre. Une présentation réussie doit ressemblerà la résolution d’uneénigme policière ! Il n’est donc pas nécessaire de suivre le plan du mémoire. N’hésitez pas non plusà rendre votre présentation plus concrète en faisant appelà des exemples tirés de situations quotidiennes. 2. Commencez votre présentation en annonçant votre plan (éventuellement après avoir attiré l’attention de votre audience via un petit exemple introductif). Il importe particulièrement qu’à tout moment l’audience sache où vous enêtes dans votre plan. 3. Il n’est pas nécessaireà ce stade de détailler la méthodologie, les résultats. Pour une expérience, seul le plan expérimental, les principales variables dépendantes et manipulations suffisent. Utilisez plutôt des figures, des tableaux qui permettent de s’attarder sur les points importants. Attention : les transparentséventuels doiventêtre le moins remplis possible etécrits en grands caractères afin que l’on puisse se concentrer sur les points importants. Si vous souhaitez vous aider de transparents, n’oubliez pas de contacter bienà l’avance (dès que vous connaissez la date de votre défense si possible) lasecrétaire du service, Luce Vercammen (02/6504643), afin qu’il soit disponible. De même pour les présentations powerpoint. 4. Il est préférable de ne pas lire un texte. Contentez vous d’un canevas. 5. Parlez distinctement et veillezà bien articuler. 6. Si vous pensez que votre mémoire souffre de lacunes découvertes après la remise et qui sont « correctibles », il peutêtre utile de les combler lors de la présentation orale. Par exemple, si vous avez oublié de mentionner un test statistique important au test de vos hypothèses, vous pouvez éventuellement le présenter à la défense. Toutefois ne procédez ainsi que si ces corrections constituent un véritable apportà votre présentation et s’y insèrent harmonieusement. Pour des erreurs mineures, vous pouvezéventuellement rendre un correctif aux membres du jury (« errata »). 7. Souvent, le stress conduità accélérer le débit de parole. Parlez lentement, posément, et respirez fréquemment de façonà « garder le cap ». N’hésitez pasà vous impliquer dans votre défense,à travers l’intonation, la gestuelle, afin qu’il soitévident que votre sujet vous a passionné. 8. Vérifiez le respect de l’horaire prévu. Veillezà chronométrer votre prestation lors des répétitions. Si malgré tout vous vous rendez compte que vous ne parviendrez pasà boucler « dans les temps », signalez que vous ne pourrez pas aborder telle ou telle question durant la présentation orale mais que vous seriez ravi(e) de l’approfondir durant la défense ! Cela vous permet par ailleurs d’anticiper cette question, dont vous aurez soigneusement préparé la réponse. 9. Vousêtes toujours libre de choisir votre position, assise ou debout. Même si cela peut paraître futile, profitezen ! Souvent la position assise permet de rester plus posé sans avoirà se soucier de la position de ses mains. Toutefois, une position assise court le danger de devenir relativement statique et monotone. Une présentation debout paraît souvent plus dynamique et permet d’évacuer une partie du stress inhérentà l’exercice. A vous de choisir. 10. N’hésitez pasà vous munir d’une boisson. C’est là une ressource idéale pour temporiser et éventuellement reprendre ses esprits. Par ailleurs, il n’est pas rare que l’on se retrouve sans voix suite à une gorge sèche… 2 – Défense proprement dite 1. Préparation : Essayez d’anticiper le plus de questions possibles et d’y répondre. Entraînez vous avec des amis, famille, ou autresétudiants. Parmi les questions les plus souvent posées, il faut mentionner celles qui concernent les autocritiques et « que changeriezvous si c’étaità refaire ? ». Si votre mémoire est très théorique, interrogezvous sur ses implications pratiques. En revanche, s’il est très orienté sur un contexte particulier, ou que l’échantillon est très petit, interrogez vous sur sa validité externe. Dans quelle mesure peuton en généraliser les résultats ? 2 – Lorsqu’une question vous aété posée, vous n’êtes pas obligé d’y répondre immédiatement. Vous pouvez prendre une minute pour préparer votre réponse. Vous pouvez mêmeélaborer un petit plan de réponse parécrit. Ce plan vous guidera ensuite. 3 – En répondant, il peutêtre utile 1 – de reformuler la question afin de s’assurer qu’on l’a bien comprise. 2 – d’annoncer le plan de votre réponse : « Je vais commencer par …., ensuite je … ». Ce qu’il fautéviter : - improviser car c’est la meilleure façon de ne PAS répondreà la question. 4. Que faire si vous n’avez pas de réponseà une question ? Bien sûr, vous pouvez dire « je ne sais pas » mais il peut souventêtre utile d’ensuite répondre à une question connexe ou proche à laquelle vous pouvez répondre. Par exemple, « je ne sais pas si tel facteur a pu avoir une influence ou non car je ne l’ai pas mesuré mais, en revanche, tel autre facteur, que j’ai mesuré, etc. ». Par ailleurs, si vous ne pouvez pas répondreà une question, tentez d’expliquer pourquoi il ne vous est pas possible d’y répondre. Certaines raisons sont tout à fait légitimes. 5. – Une défense sertà se défendre ! Donc, n’hésitez pasà contredire (de façon polie et argumentée bien sûr) les membres du jury qui vous formuleraient des critiques même si elles proviennent d’éminents professeurs. Bien sûr, certaines critiques vous paraîtront fondées. Dans ce cas, ne vous contentez pas de dire « vous avez raison ». Souvent, ces critiques peuvent s’expliquer par des choix méthodologiques qui pouvaientêtre nécessaires. Vous pouvezégalement expliquer comment on pourrait y répondre par des recherches futures. 6. Règle générale : dans votre réponse, essayez toujours de « garder le cap ». Toutes vos interventions doiventêtre pertinentes par rapportà la question posée. 7. – Assumez toujours l’ensemble de votre mémoire. Même si certains choix méthodologiques ou statistiques ontété effectués sous le conseil de votre directeur, il est important que vous puissiez les défendre. 8. – …Et gardez toujours en tête que si vousêtes arrivé là, c’est que votre mémoire n’est pas si mauvais, et qu’il ne peut pas vous arriver grand chose de fâcheux. Dans la plupart des cas, une défense de mémoire est un exercice constructif dont on ressort gratifié. COMMENT AVOIR 21? Suggestions pour la présentation d'un exposé 1. Une présentation orale n'est pas la même chose qu'un article. Les exposés ont un style narratif informel et sont destinés à "faire de l'effet" plutôt qu'à transmettre tous les détails de la recherche. 2. L'exemple à suivre pour un exposé court est celui d'une histoire effrayante que l'on raconte au coin du feu et pas la récitation d'un encyclopédie. 3. Vous devez être très sélectif dans le choix des informations que vous allez présenter. La plupart des exposés courts peuvent contenir une idée au maximum. Résistez à la tentation de dire tout ce que vous savez: Vous n'avez le temps que de présenter les choses les plus intéressantes. 4. Parlez normalement, comme si vous racontiez ce que vous avez fait et pourquoi à votre grand-mère. La sophistication dans l'expression orale n'est pas corrèlée avec la sagesse, l'originalité ou l'intelligence, mais bien avec l'ennui et l'étonnement de votre public. 5. Un style narratif est préférable dans les exposés oraux. On fait de la recherche pour raconter une histoire, en décrivant comment on a choisi le problème, quels sont nos objectifs, comment nous les avons explorés, quelles sont les données et les résultats, et quelle est la morale de l'histoire (la conclusion). Evitez une organisation style article. 6. Préparez vos deux premières phrases comme si elles étaient des slogans publicitaires pour vous-même et votre exposé. Il s'agit de capturer l'attention des auditeurs dans premières phrases. Exemple de mauvais départ La recherche que je vais vous décrire a comme point de départ des travaux antérieurs de Van Piperzeele uploads/S4/ soutnance.pdf

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  • Publié le Jan 14, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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