Lettres d'Auguste Comte au docteur Robinet, son médecin et l'un de ses exécuteu

Lettres d'Auguste Comte au docteur Robinet, son médecin et l'un de ses exécuteurs testamentaires et à sa famille. [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Comte, Auguste (1798-1857). Lettres d'Auguste Comte au docteur Robinet, son médecin et l'un de ses exécuteurs testamentaires et à sa famille. précédées d'une notice sur la vie positiviste du Dr Robinet. et suivies de renseignements complémentaires sur la maladie et la mort d'Auguste Comte / par Emile Corra,.... 1926. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LETTRES B'MEM COMTE AU DOCTEUR ROBINET, son médecin et l'un de ses exécuteurs testamentaires et à sa famille y PRÉCÉDÉES dune ~otice ~Myta vie positiviste du Dr. Robinet e.n.s et SUIVIES de renseignements complémentaires sur la maladie et la mort d'Auguste Comte par Emile C~B!M, Présidentde ta Société positiviste internationale PABtS SOmimËPOSfnvmTBUtTBRNATMNAM 54, ttUB DE SEtNB, 54 lèse AVERTISSEMENT Les lettres, insérées dans ce volume, m'ont été con- fiés par Mme. Dubuisson, fille du docteur Robinet. Après sa mort, en août 1920, ce dépôt fut gracieuse- ment ratifié par ses fils, MM. Georges et Paul Dubuis- son, qui m'ont, en outre, laissé la faculté d'en disposer librement, dans l'intérêt de l'histoire du Positivisme. Le défaut de ressources financières m'a, seul, empêché de le faire jusqu'ici. Cet obstacle vient heureusement d'être surmonté, grâce à la libéralité de mon distingué confrère M. Germano Medeiros, de Sâo Paulo, qui a généreusement pris à sa charge les frais de la présente ` publication et en a fait don au Fonds typographique. Tous les positivistes, j'en suis sûr, lui en seront, comme moi, très reconnaissants. Toutefois, contrairement à mon désir, ce livre n'est pas complet. Il ne contient pas les lettres du docteur Robinet auxquelles celles d'Auguste Comte répondent, parce que les détenteurs actuels des archives histori- ques renfermées dans l'appartementd'Auguste Com- te, 10, rue Monsieur-le-Prince, à Paris, m'en ont arbitrairementrefusé la communication. Mais cette la- cune regrettable,dont je décline la responsabilité, ne diminue pas l'intérêt majeur des documents que ce vo~ lumemetaujour. -c,. Emile CORRA PREMIÈRE PARTIE LE OOCTEUR ROBINET Le docteur Robinet, à qui les lettres inédites dont la publication est l'objet essentiel de cet ouvrage furent adressées par Auguste Comte, naquit à Vic-sur-Seille (Meurthe), en Lorraine française, le 24 avril 1825. Il commença ses études juvéniles dans un collège ecclésiastique de Vie, les poursuivit au lycée de Nan- cy et les termina, en qualité d'étudiant en médecine, à Str~bourg,puis à Paris, où il vint en 1847. Dans cette dernière ville, où il fut blessé, en prenant part, les ar- mes à la main, au renversement de la royauté, le Po- sitivisme lui fut révélé: d'abord, sous la forme philoso- phique, par le docteur Segond, l'un des premiers dis- ciples d'Auguste Comte, professeur agrégé à la Fa- culté de médecine; ensuite, sous sa forme politique et religieuse, par Auguste Comte lui-même, dont il sui- vit assidûment les cours publics, à dater de 1848, et dont il lut, dès lors, avec avidité, les nouvelles œuvres, aussitôt qu'elles parurent. Ces lectures provoquèrent chez lui un ardent en- thousiasme, qui ne devait jamais s'attiédir et qui lui inspira le vif désir d'entrer en contact personnel avec Auguste Comte. Le Dr. Segond lui procura les moyens d'exaucer ce désir. Le 6 août 1851, il fut admis au nombre des mem- bres de la Société positiviste, où son entrée fut spécia- lement saluée par Auguste Comt~ dam ce passage S~ à Laffitte du 24 Dante 63 (8 août 1851). (I) Notre societé s'est enrichie avant-hier d'un nouveau membrefort intéressant. C'est un jeune ~~cm de vingt-six ans, M. Robinet, déjà ma- nous~d~T" Il nous vient de qui vous en avaitpeut- être parlé. Son mariage précoce m'a paru con- stituer une exceptionassez motivée, très honora- ble pour son cœur, au niveau duquel l'esprit s'é- Sd~en~ eu l'avantage de fournir im- médiatement à ce digne disciple d'éminentes consolations religieuses au sujet d'une digne mère qu'il va perdre et dont je lui ai aussitôt le culte subjectif. (2) !J Le docteurRobinet adhéra complètement, en effet, à innovations religieuses préconisées par 'Auguste Comte,spécialement à la conception théorique et pratique des sacrements positivistes Le 25 décembre 1851, par exemple, ce dernier procé- S~~=~ pOllitiviste du mariage qu'il avait contracté en lg4g et SSr~ enfant, Virginie Ro- binet (future Mme. Antoine). n'a: pas retrouvé le texte authentiquede l'acte de ~agc; mais voici, écrit sur vélin, de la main~u guste Comte, celui de la présentation Aujourd'hui, dans mon domicile (10, n.. "Monsicl1.le-Prince) Clotïld'e Sophie Virginie _j~t~,S~~ ~MM"C~ M~ deuxième série, p. p~ ~6~b~ seconde partie de cette la lettre du Gutenbl!1'8' 63. conduite par sa mère et son père, tous deux positivistes, actuellement domiciliés à Paris, 5, rue de la "Sorbonne, et devenue ainsi la fille spirituelle de Mme. Sophie Martin et de M. Auguste Segond,pareil- lementpositivistes, domiciliésà Paris, a reçu de moi, au nom de l'Humanité,devant ces quatre parents et 28 de nos coreligionnaires des deux sexes, le sacrement de la Présentation, premier sacrement social. Paris, le 23 Bichat 63 (jeudi26 décembre 1851.) Auguste COMTE, Prêtre de l'Humanité. ~'Les deux couples de parents signent avec moi cette attestation Marie Robinet. Pour Sophie Martin (écrit de Robinet. m<Ma<f.At~<M(eC(Mt~) Robinet. Segond. Peu de temps après, le docteur Robinetfit à sa mère malade des lçctures positivistes; il la convertit à ses idées et ce fait suggérait à Auguste Comte la lettre exceptionnellepar laquelle il a mis en pratique sa con- ception du sacrement de la Transformation.(1) Plus tard', Gabriel Robinet, premier fruit de l'union conjugale du docteur Robinet, fut, à l'âge de sept ans, conduit par sa mère à Auguste Comte, qui lui remit un autographe ainsi conçu: RELIGION DE L'HUMANITÉ L'amour pour principe et l'ordre pour base, le progrès pour but; (1) Voir !aha, tettre du 8 Homère 64. L'amourcherche l'ordre et.pousse au progrès; Le progrès développe l'ordre et ramène à l;a- mour. Paris, le jeudi 17 Archimède 68 10 avril 1856 Les jeune Gabriel Robinet, venant d'accotn- plir sa septième année, il doit déjà se préparer à recevoir, à quatorze ans, le sacrement de l'Initia- tion, qui solennisera sa participation directe et volontaire à la religion universelle. Pour cela, l'HuManité lui prescritde développer,par le culte et la conduite, les sentiments d'attachement, de reconnaissance et de vénération que méritent son père et sa mère, pendant qu'il suivra sous leur di- rection, avec zèle et persévérance, les études de poésie,de musique et de dessin propres à son âge. Afin de faciliter cette préparation,il doit terminer chacune de ses trois prières quotidiennes en répé- tant à genoux, à haute voix, après avoir fait le si- gne sacré, la sentence suivante, que ses parents lui représenterontcomme le résumé du Positivisme: La soumission est la base du perfectionnement. Le grand prêtre de l'Humanité: Auguste COMTE, 10, rue Monsieur-le-Prince. D'autre manière, le docteur Robinet manifesta son enthusiasme pour les travaux d'Auguste Comte et son dévoûment envers sa personne, en lui offrant, en 1852, de garantir, commel'éditeurparaissaitvouloir l'exiger, les frais d'impression du Catéchisme positiviste. Cette offre fut finalement uploads/S4/ cartas-de-comte-ao-dr-robinet.pdf

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  • Publié le Apv 20, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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