Les ruines de la monarchie française : cours philosophique et critique d'histoi
Les ruines de la monarchie française : cours philosophique et critique d'histoire moderne, sur l'invasion des sophistes [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revelière, Louis (1775-1866). Les ruines de la monarchie française : cours philosophique et critique d'histoire moderne, sur l'invasion des sophistes qui ont dévasté la France, bouleversé l'Europe et fait rétrograder la civilisation / par M. L. Revelière,.... 1885. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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LES RUINES DE LA MONARCHIE FRANÇAISE scemx. – :ï?. r h m; a r. i: ut fils. .,e >. 1)LES RUINES S S ,n Dlv LA MONARCHIEFRANÇAISE COUItS PHILOSOPHIQUE ET CRITIQUE D'HISTOIRE MODERNE l', SUl l'jMVASION DES SOPHISTES QUI ONT DÉVASTÉ LA FRANCE, BOULEVKRSÉ _£ “ L'EUROPE ET FAIT RÉTROGRADER LA CIVILISATION l'A II n M. L. REVELIÈRE ` y^i >S«Slftt|v^<te ï|6lwuibve des députes bolis les règnes de Louis XVUI el de Cluilot X 1 /> ' C»ci su«* d/ aeem-um duues. I Z.i j | ) I 1 J2- j (S. Matthieu, ch. xv.) l?-lJ i' >') *t '• TOME PRElNIER -n,r. \^<H\^rS TOME PREMIER .^«_w«– ~ol~`PUxlllAik' LA LA ytrR,T 1}h! ¡f LIBRAIRIE JACQUES LECOFFRE LECOFFRE FILS et Ci0, SUCCESSEURS VAIUS 1 I.ÏON 90, 1IUI5 BOXAl'ARTE, UU 2, ttUE BBI.LUr.OI n. i m» 1t~ C'est icy tin livre de bonne foi/, lecteur. Àint-i s'ex- prime l'auteur des Essais dans la préface de son œuvre incomparable. On ne saurait dire plus vrai ni plus juste du livre que nous publions aujourd'hui et «i les deux ouvrages diffèrent absolument dans la composition et dans le but qu'ils se proposent, la même et éclatante sincérité s'y révèle à chaque page. Les temps tourmen- tés qui les ont vus éclore l'un et l'autre n'étaient peut- être pas non plus sans quelque triste analogie, et l'auteur du dernier aurait pu à bon droit s'écrier comme Michel Montaigne Je fies pelaudé à toutes mains au Gibelin j'estois Gtielphe, au Guelphe Gibelin. Notre père vénéré nous a légué en mourant le ma- nuscrit actuellement imprimé par nos soins; conçu et inspiré sous le gouvernement de la Restauration, il a été mis en ordre et terminé durant les premières années qui ont suivi la chute de Charles X, sauf toute- fois quelques passages, mais en très-petit nombre, in- sérés après la Révolution de 1848. AVANT-PROPOS DE L'ÉDITEUR f s- AYANT-PROPOS DE L'ÉDITEUH (" " Longtemps nous avons hésité à le publier nous éprouvions la crainte qu'il ne réveillât des rivalités et des haines, assoupies peut-être, mais encore vivaces. Nous appréhendions aussi qu'il ne soulevât des suscep- tibilités souvent respectables, ou ne fit de douloureuses blessures aux dèscendants de quelques hommes jugés sévèrement par l'auteur dans sa conscience inflexible, j, dans son amour ardent pour la vérité. L ,v A ce propos et bien que la génération à laquelle appartient notre père soit disparue tout entière, puis- qu'il était né au commencement de 1775, c'est-à-dire moins d'un an après l'avénement de Louis XVI, il nous est impossible de. ne pas nous rappeler les paroles si bienveillantes et si généreuses du dernier de nos rois légitimes, rapportées dans la préface des, Mémoires de Malouet « Dans les derniers temps de la restauration, le fils de Malouet avait communiqué au roi Charles X le manuscrit que son père lui avait laissé.^Ce prince, avec cette générosité de sentiments qui appartient aux Bour- bons, dit à Lally-Tollendal qu'il admettait, comme cha- cun sait, dans son intimité « Les Mémoires de Malouet « sont écrits*avec sincérité; ses jugements seront, je n'en « doute pas, ceux de F histoire mais il y a là quelques « mots bien durs pour un prince de ma famille; je vou- « drais que la publication de ce livre fût différée jusqu'au « moment où la génération à laqttclle nous appartenons « aura disparu de ce monde. » On était alors au eom- mencement de 1830. AVANT-PROPOS DE L'ÉDITEUR. Certainement il serait regrettable, nous nous em- pressons de le reconnaître, que cette nouvelle publica- r"' tion pût amener les résultats dont tout à l'heure nous signalions le danger, et d'où provenaient nos hésita- tions, alors surtout que notre chère et malheureuse e"1 France tant éprouvée a si grand besoin d'union et qu'il lui faudrait s'efforcer d'oublier le passé et les torts de y ° chacun, ou ne s'en souvenir que pour les réparer. Mais, enchaîné par le vœu d'un mourant, nous sen- tons qu'un devoir impérieux impose cette tâche à notre conscience, à notre piété filiale si nous devons et vou- Ions y satisfaire, il ne nous est plus permis de différer, 1- car, arrivé nous-même an terme ordinaire de la vie, peut-être avons-nous déjà trop attendu. ` Une chose nous rassure cependant, c'est que si les vivants un*, droit à tous les égards, on ne doit aux morts que la vérité. L'auteur la dit quelquefois sans ménagement, mais toujours avec une profonde convic- y tion, à ses amis comme à ses adversaires; certains s'en trouveront peut-être d'autant plus blessés qu'ils ont perdu l'habitude de l'entendre. Nous vivons en effet à une époque de transactions, d'accommodements et de capitulations sur tout et pour tout et combien seraient aujourd'hui d'une application plus rigoureuse et plus générale les profondes et éloquentes paroles inspirées à Fléchier en présence de la société du xvn" siècle o -•"V i. Oraison funèbre du due de Montausier (11 août 1690). AVANT-PROPOS DE L'ÉDITEUR I « Quoiqu'il n'y ait rien de si naturel à l'homme, disait-il, que d'aimer et de connaître la vérité, il n'y a rien qu'il aime moins et qu'il cherche moins à connaître. Il craint de se voir tel qu'il est, parce qu'il n'est pas tel qu'il devrait être; et, pour mettre àcouvert ses défauts, il couvre et flatte ceux des autres. Le monde ne subsiste plus que par ses complaisances mutuelles il semble que l'esprit de mensonge soit répandu sur tous les hommes; on n'a plus ni le courage de dire la vérité ni la force de l'écouter la sincérité passe pour incivilité et pour rudesse il n'y a presque plus d'amitié qui soit à l'épreuve de la franchise d'un ami l'esprit, fécond en déguisements, s'étudie à déflgurer, selon ses besoins et ses intérêts, tantôt les vices, tantôt les vertus, et la parole, qui est l'image de la raison et comme le corps de la vérité, est devenue l'organe de la dissimulation et i du mensonge. » Si donc L'auteur aime la vérité avec. une passion inflexible, son amour n'est pas moins ardent pour le bien, pour la justice et par-dessus tout pour la Frànce. Il voudrait toujours la patrie grande et respectée comme il l'a vue sous le sceptre de ses rois légitimes, et comme il se plaît à la revoir dans ses souvenirs per- sonnels et dans les leçons de l'histoire. Le but de l'auteur des Ruines deia monarchie fran- çaise a été de stigmatiser les sophistes dont l'invasion a dévasté l'Europe; il a entendu flétrir les écrits, les ré- volutions et les hommes qui ont égaré uploads/S4/les-ruines-de-la-monarchie-francaise-1.pdf
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- Publié le Mar 03, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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