Cette épreuve comprend trois parties : 1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des c
Cette épreuve comprend trois parties : 1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre du programme de l’enseignement obligatoire. 2 – Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement de l’information. 3 – Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation des connaissances 1. Quelles sont les caractéristiques de la stratification sociale selon Max Weber ? (3 points) 2. Présentez deux éléments permettant de différencier les logiques d'assurance et d'assistance en matière de protection sociale. (3 points) Épreuve composée Deuxième partie : Étude d’un document (4 points) Vous présenterez le document puis montrerez les déterminants de la négociation dans les entreprises. Négociations engagées dans les entreprises en 2015 selon la taille des entreprises, la présence d'un délégué syndical et le secteur d'activité (en %) Négociations engagées en 2015 Taux d'aboutissement Part des entreprises ayant négocié au moins une fois Part des salariés concernés par la négociation Part des entreprises ayant signé au moins un accord parmi celles ayant négocié en 2015 Ensemble 15,0 61,9 80,3 Taille des entreprises De 10 à 49 salariés 7,0 9,7 77,0 De 50 à 99 salariés 36,0 37,6 77,8 De 100 à 199 salariés 63,6 64,5 82,4 De 200 à 499 salariés 78,8 80,1 85,8 500 salariés ou plus 93,1 96,9 89,0 Représentation syndicale Entreprises ayant un délégué syndical 86,0 96,5 81,5 Entreprises n'ayant pas de délégué syndical 6,4 13,7 78,4 Secteur d'activité Industrie 23,1 74,2 83,4 Construction 6,7 37,5 79,7 Commerce 9,1 52,1 80,1 Services 17,4 61,1 78,5 Champ : entreprises de 10 salariés ou plus du secteur marchand non agricole. Source : « La négociation collective d'entreprise en 2015 », DARES Résultats, octobre 2017. Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Cette partie comporte trois documents. Sujet : À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez comment le facteur travail contribue à la croissance économique. DOCUMENT 1 À quelques exceptions près, les économistes envisageaient à l'origine les travailleurs comme une masse indistincte : pourvu qu'ils soient capables et désireux d'accomplir un travail physique, leurs savoirs et leurs compétences importaient peu. Adam Smith, un économiste écossais du XVIIIe siècle, était d'un autre avis : ce qui alimente l'activité économique, ce n'est pas Sa masse des travailleurs, mais « les talents utiles acquis par les habitants ou membres de la société ». Acquérir ces talents et ces compétences, ajoute-t-ii, a un coût pour l'individu, mais une fois acquis, ils constituent « un capital fixé et réalisé pour ainsi dire dans sa personne ». [...] Les « modèles économiques », conçus par des économistes contemporains tels que Robert Solow dans les années 50, permettent d'apporter des réponses plus fines et d'expliquer les relations entre les divers facteurs de croissance, par exemple entre le travail et le capital physique. À l'origine, ces modèles n'accordaient pas une grande importance à l'impact du niveau d'éducation ou de la qualité du travail sur la croissance économique. Mais les choses ont peu à peu changé et, depuis le début des années 60, on s'accorde de plus en plus sur le rôle crucial que les individus jouent dans la croissance économique en raison de leurs talents, de leurs connaissances et de leurs compétences. [...] Mais la relation entre capital humain et croissance n'a rien d'univoque : elle repose plutôt sur des effets réciproques. [...] Si l'existence d'une main-d'œuvre instruite favorise la croissance économique, son absence constitue à l'inverse un [frein]. Selon les dirigeants d'entreprises indiennes spécialisées dans les technologies de l'information, l'Inde souffre d'un manque de diplômés suffisamment qualifiés, malgré une population qui avoisine un milliard de personnes. [...] Le manque de personnel ayant des qualifications suffisantes constitue un obstacle à la croissance. Source : « Les essentiels de l'OCDE : le capital humain », OCDE, 2007. DOCUMENT 2 Croissance du PIB et contributions à la croissance, en 2016 Pays Contribution à la croissance (en points de pourcentage) Taux de croissance (en pourcentage) Travail Capital PGF* PIB Allemagne 0,5 0,3 1,2 2,0 Corée du Sud 0,3 1,2 1,3 2,8 États-Unis 0,9 0,5 0,0 1,4 Finlande 0,3 0,1 1,8 2,2 France 0,1 0,5 0.5 1,1 Nouvelle Zélande 2,5 0,9 0,1 3,5 Royaume-Uni 1,9 0,4 -0,3 2,0 Source; OCDE, 2018, * Productivité Globale des Facteurs. DOCUMENT 3 Taux de croissance du PIB et de la productivité horaire du travail Source : « Avant et après les chocs pétroliers : l'économie française de 1949 à 2012 », Ronan MAHIEU, in Trente ans de vie économique et sociale, INSEE, 2014. uploads/Finance/ 2019-norm-antilles-ec.pdf
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- Publié le Fev 28, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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