MERCREDI 22 JANVIER 2014 - 20 RABI'OU AL-AWWAL 1435 - N° 7082 - PRIX 10 DA - FA

MERCREDI 22 JANVIER 2014 - 20 RABI'OU AL-AWWAL 1435 - N° 7082 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Tata revient à la charge en cette matinée où la ville me donne l'impression de rouler sous ce maudit vent : - L'Algérie est sollicitée par le Mali pour rapprocher les points de vue des opposants, y compris des groupes armés ? C'est ça l'info d'hier ? - Oui ! - J'ai l'impression qu'on a déjà fait ça par le passé, et plus d'une fois... - Bien sûr... - Et ça a débouché sur l'islamisation du Nord-Mali, l'insécurité, les tribunaux taliban, la destruction des mausolées inscrits au Patrimoine universel, les lapidations et... l'intervention de la France — qui a mis fin à cette situation ! - Absolument ! - J'espère que cette fois-ci, ça donnera de meilleurs résultats ! Que Gao retrouve son calme et que les couples reviennent dans les jardins et les pistes de danse ! - J'espère aussi ! Maintenant que les Français ont fait parler les armes, nous, on peut parler... - Et le M'zab ? - Quoi le M'zab ? - Mais ça brûle là-bas ! Nous sommes au bord du gouffre et ces incompétents qui nous gouvernent ne trouvent pas mieux que d'éluder le problème ! Sellal y est allé et a prié dans deux mosquées ! Personne, là- haut, ne semble en mesure d'éteindre le feu... - Je ne vois pas le rapport avec le Mali ! C'est un problème interne ! - Justement ! Ne faut-il pas commencer par réconcilier les Mozabites et les Arabes avant de songer à rapprocher les frères ennemis maliens ? maamarfarah20@yahoo.fr L'urgence pressante est sous votre nez ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l HANOUNE EXHORTE LE PRÉSIDENT : «Parlez, M. Bouteflika» l C’est un appel pressant que lance Louisa Hanoune en direction de Bouteflika. La secrétaire générale du Parti des travailleurs exhorte le président de la République de s’adresser à la nation pour, dit-elle, dissiper les rumeurs et désamorcer la crise. Une prise de parole tout à fait possible selon Hanoune qui assure que Bouteflika est en possession de ses capacités mentales. L’option Belkhadem contestée par la base FLN : Alors que Amar Saâdani est lâché en haut lieu PAGE 3 PAGE 3 Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Les analyses de Badr’Eddine Mili l A l'occasion de la 10e élection présidentielle de l’Algérie, Badr'Eddine Mili interviendra, régulièrement, à partir de ce mercredi 22 janvier 2014, dans les colonnes du Soir d’Algérie, pour analyser tous les développements liés à cet important événement. La première analyse explique, sous le titre «Pourquoi Abdelaziz Bouteflika sera candidat», les raisons de fond qui motivent le Président sortant à briguer un nouveau mandat. Nouveau Pd-g de la PCH Selon des sources généralement bien informées, on apprend qu’il a été mis fin aux fonctions du directeur général de la PCH (Pharmacie centrale des hôpitaux). Selon nos informations, il a été remplacé par M. Ayad, qui a eu à diriger cette structure par le passé. O n croit savoir qu’un large mouvement va toucher de hauts responsables de la DGSN. C’est ce qu’annoncent des sources très au fait de ce qui se passe dans ce corps de sécurité. Les mêmes sources annoncent également la mise à la retraite de quatre hauts responsables qui ont tant donné à la Police algérienne durant les années les plus sombres de l’Algérie. P P Décisions à la DGSN Soirperiscoop@yahoo.fr Mercredi 22 janvier 2014 - Page 2 Un jour, un sondage OUI Sans opinion Croyez-vous possible un retour de Belkhadem aux commandes du FLN avant les présidentielles ? Telle qu’adoptée, la nouvelle loi sur l’audiovisuel, constitue-t-elle une avancée en matière de liberté d’expression ? Oui : 24,08% - Non : 69,67% - Sans opinion : 6,25% ERISCOOP ERISCOOP NON Revoilà Ahmed Attaf L’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur à Londres a été aperçu à plusieurs reprises ces derniers jours du côté des bureaux de campagne du candidat Benflis. C’est ce que révèlent des sources informées qui n’écartent pas l’éventualité de voir ce proche d’Ahmed Ouyahia s’impliquer dans la campagne de Ali Benflis. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Considérant que le président de la République était comptable devant la nation et que l’heure était grave, la première responsable du PT esti- me que Bouteflika devrait prendre la parole pour ne plus laisser les uns et les autres s’exprimer en son nom. Une prise de parole plus que néces- saire car, estime-t-elle, l’angoisse s’est emparée de tous les Algériens dans un climat de crise. Pour la désamorcer, elle appelle Bouteflika à «faire l’effort» de prendre la paro- le quelle que soit la décision qu’il aura prise pour son avenir politique. Ce qui compte selon Hanoune, ce n’est pas de savoir si le Président a l’intention de briguer un quatrième mandat ou pas mais d’assainir un climat fait de rumeurs et de suppu- tations. Hanoune assure que le Président est en mesure de le faire car, dit-elle, sans être son médecin, elle est certaine que ses facultés mentales n’ont jamais été affectées et qu’il pouvait parfaitement com- muniquer même s’il ne devait annoncer sa décision finale au sujet des présidentielles qu’ultérieure- ment. Hanoune, qui se dit adepte de la liberté de chacun de se présenter, estime que c’est à Bouteflika de trancher en fonction de son état de santé mais elle dit imaginer mal une candidature sans que le concerné ne s’adresse au peuple. Le Parti des travailleurs a, quant à lui, tran- ché. Il présentera un candidat. Les formulaires de souscription ont d’ailleurs déjà été retirés au niveau du ministère de l’Intérieur. L’annonce de la candidature de Louisa Hanoune se fera de manière solennelle vendredi prochain. Une décision prise par le Comité central du parti. En animant hier une confé- rence de presse, Louisa Hanoune a rappelé que les mécanismes devant permettre une élection dans les règles n’avaient pas tellement chan- gé par rapport aux élections précé- dentes. Elle se dit opposée à la composante de la Commission de surveillance des élections qui doit, selon elle, être composée non pas de représentants des partis poli- tiques mais des représentants des candidats puisqu’il s’agit d’une élec- tion présidentielle. En demandant des garanties au Premier ministre et au président de la République, Hanoune a réitéré sa position hostile à la présence d’observateurs étrangers qui ne sont nullement une garantie de régularité d’un scrutin. N. I. Le Soir d’Algérie Mercredi 22 janvier 2014 - PAGE 3 Actualité HANOUNE EXHORTE LE PRÉSIDENT : «Parlez, M. Bouteflika» FLN : ALORS QUE AMAR SAÂDANI EST LÂCHÉ EN HAUT LIEU L’option Belkhadem contestée par la base Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Imposé de force, l’été dernier par la présidence, l’ac- tuel secrétaire général du parti, très controver- sé avant même son intronisation, finira par dépasser «certaines lignes rouges», un vrai tabou dans un parti comme le FLN : s’en prendre violemment aux services de rensei- gnement ainsi qu’au Premier ministre en exer- cice, Abdelmalek Sellal. D’où la décision de le débarquer «le plus tôt possible» prise par ceux-là mêmes qui l’avaient imposé. Son suc- cesseur désigné ? Tout bonnement, son … prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem ! Or, l’op- tion Belkhadem fait face à de fortes résis- tances parmi les membres du Comité central. Un Comité central divisé désormais en plu- sieurs factions qu’il est très difficile de concilier autour d’un candidat consensuel, à plus forte raison Abdelaziz Belkhadem. Le groupe le plus important parmi les contestataires de l’ac- tuelle direction du parti est conduit par l’ancien ministre, Abderrahmane Belayat. A la question relative au «cas Belkhadem», dont la candida- ture au poste de secrétaire général serait imposée d’en haut, Belayat nous donnera cette réponse très diplomatique : «C’est pos- sible. Je n’exclus pas qu’il (Belkhadem, ndlr) soit réellement intéressé mais sa candidature rencontre de très fortes oppositions. Nous, ce qui nous intéresse, c’est de réunir le Comité central pour mettre fin à une imposture. A une situation inédite dans l’histoire du parti.» Notre interlocuteur nous révélera, par ailleurs, que le nombre minimum requis pour appeler à une session extraordinaire du Comité central vient d’être atteint. «Nous avons même largement dépassé la barre des deux tiers nécéssaires et il s’agit de signatures authentifiées et assu- mées. Les gens sont venus spontanément.» Et la suite ? Belayat nous confiera : «Ce soir (mardi, ndlr) je vais me réunir avec les membres du bureau politique. Je vais voir aussi avec le groupe des redresseurs pour nous entendre sur une date et un lieu pour la tenue d’une session extraordinaire du Comité central.» Et pour un candidat ? Tout l’enjeu est à ce niveau. Certainement, cela se décidera ailleurs. «Le candidat du pouvoir se doit impé- rativement et inévitablement se prononcer clairement en faveur du président et du qua- trième mandat. Belkhadem est ce uploads/Finance/ 22012014.pdf

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  • Publié le Mai 09, 2022
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