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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Université d’Oran 2 Mohamed Ben Ahmed Faculté des sciences économiques, sciences de gestions et sciences commerciales Département de sciences de gestions Master 1 : Contrôle Financier et Comptable Module : Théorie et Doctrine Comptable et Financière Thème : La Valeur Ajoutée Présenté par : Responsable du Module : BENTAYEB Ibtissem Mr MERZOUK Année Universitaire : 2015 / 2016 Sommaire Introduction………………………………………………...3 Définition de la valeur ajoutée………………………….….4 Exemple…………………………………………………..…4 Le calcule de la valeur ajoutée…………………………..…5 L’intérêt du calcule de la valeur ajoutée………………..…6 La répartition de la valeur ajoutée………………………...6 Les enjeux de la répartition de la valeur ajoutée………….7 L’impact de la valeur ajoutée sur l’économie …………….8 Les ratios issus de la valeur ajoutée……………………......8 Conclusions………………………………………………….. 9 Bibliographie……………………………………………….1 0 Introduction L’entreprise est un agent économique puisqu’elle participe de manière concrète à l’activité économique de chaque pays et dispose de moyens lui assurant d’acquérir un revenu. Sa fonction principale est de « proposer des biens ou des services marchands », pour cela elle rassemble et combine de multiples ressources (matérielles, humaines, financières et informationnelles) qui permettent de produire. Ainsi à travers son cycle de production l’entreprise crée une richesse qui n’est autre que « LA VALEUR AJOUTEE ». Donc que représente cette valeur ajoutée ? Comment et pourquoi la calculer ? Et que va en faire l’entreprise ? C’est ce que nous allons savoir a travers ce projet. Définition de la valeur ajoutée : La valeur ajoutée correspond à la valeur créée par l’entreprise moins tout ce qu’elle a utiliser pour obtenir cette valeur. Pour les productions marchandes, le calcul est simple car la valeur vendue est connue (chiffre d’affaires). Par contre, pour les productions non marchandes la mesure de la valeur ajoutée est plus complexe. En économie, la valeur ajoutée est égale à la valeur de la production diminuée des consommations intermédiaires. Pour l’ensemble des organisations, la somme des valeurs ajoutées d’un pays constitue le produit intérieur brut (PIB). La valeur ajoutée est brute lorsque l’amortissement n’est pas déduit du chiffre d’affaires, par conséquent, la valeur ajoutée est nette lorsque l’on retranche l’amortissement. Exemple : Prenons une fabrique de jouets traditionnels en bois. Elle a acheté au cours de l’année des planches, de la peinture et des clous pour un montant total de 300 000 DZD. En fin d’année, par l’effet du travail de ses collaborateurs, elle a produit des jouets pour un prix de vente global d’1 million de Dinars. La richesse créée par cette entreprise est donc la valeur qu’elle a ajoutée en transformant, comme le sculpteur ou le peintre, la matière brute en produit fini, soit les 700 000 DZD correspondant au prix de vente de la production diminuée du coût des planches, peintures et clous. Ce supplément de valeur va, notamment, permettre à l’entreprise de rémunérer ses salariés, de payer son loyer, des frais divers, des taxes, des impôts, d’entretenir et d’acheter de nouvelles machines et de rémunérer le capital investi… Au bout du bout, il lui restera, si elle est bien gérée, un bénéfice. Le calcul de la valeur ajoutée : La valeur ajoutée est égale à la production moins les consommations intermédiaires. Concrètement, pour les entreprises, le calcul de la valeur ajoutée s’effectue à partir d’un document de synthèse comptable : le compte de résultat. La production vendue correspond au chiffre d’affaires c'est-à-dire le montant des ventes. Les consommations intermédiaires correspondent aux achats de biens et services. Ces achats de biens et services ont permis la réalisation de la production. Donc au sens comptable la valeur ajoutée est égale au chiffre d’affaires diminué des achats de biens et services. La valeur ajoutée fait intervenir les éléments suivants du compte de résultat : Le chiffre d’affaires : la somme des produits et/ou services vendu par l’entreprise. Les achats consommés : la somme des produits et/ou services achetés par l’entreprise pour intervenir dans le processus de production. On parle aussi de coûts intermédiaires ou de consommables3 Les amortissements : l’usure des équipements de l’entreprise (machines, véhicules, etc.), calculés en fonction de leurs coûts d’investissement rapporté à leur rythme d’utilisation et à leurs durée de vie. On distingue 2 types de valeur ajoutée : Valeur ajoutée brute = chiffre d’affaires – achats consommés. Valeur ajoutée nette = chiffre d’affaires – (achats consommés + amortissements). L’intérêt du calcul de la valeur ajoutée : La valeur ajoutée peut être calculée par branche d’activité ou par produit. Elle permet d’identifier les lieux de création de valeur au sein d’une entreprise (par secteur d’activité ou par service de l’entreprise), chaque secteur d’activité dispose d’un niveau de VA auquel se référer. Se situer en dessous de ce niveau doit alerter le chef d’entreprise : le prix de vente pratiqué et/ou le coût des consommables sont à revoir. Elle permet au chef d’entreprise de situer son niveau de bénéfice par rapport aux autres entreprises de son secteur d’activités. La valeur ajoutée est une donnée universelle, utilisée tant sur le plan micro-économique (l’entreprise) qu’au niveau macro-économique (la somme des valeurs ajoutées des entreprises constitue le produit intérieur brut PIB). Elle permet des comparaisons entre entreprises du même secteur d’activité. La répartition de la valeur ajoutée : Une fois créée, la valeur ajoutée est partagée entre différents bénéficiaires. Quelques parties prenantes perçoivent une part de la richesse créée. Cette répartition est légitime car ces mêmes parties prenantes ont contribué à la création de la richesse. a. Les actionnaires Les actionnaires perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme de dividendes. Les dividendes représentent la partie du bénéfice distribuée aux actionnaires. Ces derniers, propriétaires de l’entreprise, financent, en partie, l’activité de l’entreprise. b. Les salariés Les salariés perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme de salaires. Les salariés apportent leur force de travail, intellectuelle et/ou physique, leurs compétences, leur savoir-faire. c. Les prêteurs Les banques perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme d’intérêts des emprunts. Les banques financent une partie des investissements des organisations. d. L'Etat L’État perçoit une partie de la valeur ajoutée sous forme d’impôts et taxes. L’État contribue à la création de la richesse des entreprises en leur mettant à disposition des infrastructures (routes, hôpitaux…) et du personnel formé. e. L'entreprise elle-même L’entreprise perçoit une partie de la valeur ajoutée sous forme de réserves. La partie du bénéfice non distribuée aux actionnaires est conservée par l’entreprise sous forme de réserves. Ces réserves permettent d’autofinancer les investissements de l’entreprise. f. Les organismes sociaux Les organismes sociaux (Sécurité Sociale, Pôle Emploi et caisse de retraite complémentaire) perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme de charges sociales. Ces organismes contribuent à la création de la richesse des entreprises grâce à l’existence d’une protection sociale pour les salariés. Les enjeux de la répartition de la valeur ajoutée : Chaque partie prenante va tenter d’augmenter sa part dans la répartition de la valeur ajoutée. Le choix de cette répartition est un choix délicat. Les prêteurs, les organismes sociaux et l’État ont des parts de valeur ajoutée qui ne relèvent pas de décisions de gestion de l’entreprise. Les décisions de gestion concernent donc le partage de la valeur ajoutée entre les salaires et le bénéfice. Si la décision favorise les salariés, les salaires augmentent mais le bénéfice diminue au détriment de l’entreprise et des actionnaires. Les actionnaires risquent alors de quitter l’entreprise et l’entreprise risque alors d’avoir plus de difficultés à autofinancer ses investissements. Si la décision favorise les actionnaires, le bénéfice augmente mais les salaires baissent ou stagnent. Les salariés sont alors mécontents, d’où un risque de conflit social et de démotivation. L’impact de la valeur ajoutée sur l’économie : La somme des valeurs ajoutées des entreprises d’un secteur d’activité permet d’évaluer son poids dans l’économe. Et en additionnant les valeurs ajoutées de l’ensemble des entreprises et des administrations d’un pays, auxquelles on rajoute les droits de douane, on obtient le célèbre PIB. Mais encore, l’évolution de ce PIB permet de calculer la croissance économique, autrement dit l’augmentation des biens et services produits par l’économie d’un pays d’une année sur l’autre. Les ratios issus de la valeur ajoutée : Voici les principaux ratios financiers calculés à partir de la valeur ajoutée : Taux de valeur ajoutée = Valeur ajoutée / Chiffre d’affaires hors taxes Ce ratio traduit la structure de production de l’entreprise : - si ce taux est compris entre 12% et 20%, nous avons à faire à une entreprise du secteur commercial - si ce taux est supérieur à 30%, il s’agit du secteur industriel L’analyse de l’évolution de la VA permet de détecter si les méthodes de production ont changé. Ainsi, une baisse de la VA peut traduire un recours à la sous-traitance. Taux de rendement des capitaux investis = Valeur ajoutée / Actifs productifs bruts Productivité du travail = Valeur ajoutée / Charges de personnel Ce ratio nous permet de savoir ce que l’entreprise enregistre comme VA pour chaque unité de charges de personnel dépensée. Conclusion La valeur ajoutée correspond à la valeur créée par l’organisation moins tout ce qu’a utilisé l’organisation pour obtenir uploads/Finance/ 5696-b-65-cce-514 2 .pdf

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  • Publié le Sep 04, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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