OPTIMISER LA FORMATION EN ENTREPRISE Tome 1 Organiser et financer OPTIMISER LA

OPTIMISER LA FORMATION EN ENTREPRISE Tome 1 Organiser et financer OPTIMISER LA FORMATION EN ENTREPRISE Tome 1 Organiser et financer SOMMAIRE Avant-propos 4 Chapitre 1 / Les enjeux de la formation en 2016 5 • Une société en mouvement 6 • Des entreprises qui s’adaptent 7 • La formation au diapason 8 Chapitre 2 / Repositionner le service formation 10 • Pour mieux apprendre 11 • Redéfinir la mission du service formation 13 • Changer l’image du service formation 15 Chapitre 3 / Mettre en place un environnement de formation 17 • Pourquoi un environnement de formation ? 18 • Les outils d’un environnement de formation 21 • Anticiper les évolutions 23 Chapitre 4 / Piloter la gestion administrative et financière 27 • Délimiter le périmètre administratif 28 • Financer les formations 29 • Diminuer les coûts 32 • Rééquilibrer le budget 33 • Externaliser tout ou partie de l’activité 34 Conclusion 38 Remerciements 39 Bibliographie 40 Rédaction : Laurent Habart Relecture : Caroline Drouillet, Cécile Mathivet Conception graphique : zaostratecrea.com - Maquette et mise en page : Dalton Crédit photos : Arnaud Briand Imprimé par HandiPRINT - Entreprise Adaptée et Solidaire Dépôt légal : mai 2016 Adecco Training SARL au capital de 1 857 820 € - 343 009 866 RCS Lyon Siège social : 19 rue Louis Guérin 69100 Villeurbanne - N° de Tva intracommunautaire FR 66 343 009 866 Organisme de formation déclaré sous le n° 82 69 11979 69 auprès de la Préfecture de la région Rhône-Alpes Le Lab’Ho est une initiative du groupe Adecco Adecco Groupe France S.A.S.au capital de 1 038 060 € - 451 148 209 R.C.S. LYON. Siège social : 2, bd du 11 novembre 1918, 69100 Villeurbanne Cécile Mathivet, directrice du Lab’Ho Tour Winterthur, 102 Terrasse Boieldieu - 92085 Paris La Défense Tel : +33 (0)1 77 69 10 18 - www.labho.fr - @labho_RH.fr 5 4 Chapitre 1 CHAPITRE 1 AVANT-PROPOS LES ENJEUX DE LA FORMATION EN 2016 Il n’est pas si lointain le temps où la formation était le parent pauvre du service RH voire de toute l’entreprise. L’obligation fiscale avait petit à petit enterré à la fois le désir d’innovation et l’idée d’optimisation. Les organismes envoyaient leur catalogue et le responsable formation pointait les sessions, inscrivait les participants, remplissait la déclaration 2483, recueillait les feuilles d’émargement et se réjouissait de tant d’activités stimulantes. La formation vit une période de bouleversements qu’elle n’avait pas connue depuis très longtemps. Comment pourrait-il en être autrement alors que nous sommes rentrés dans l’ère de la connaissance ? Face à la frénésie technologique qui s’empare de certains acteurs, face à un cadre juridique qui remplace de vieilles habitudes par de nouvelles contraintes, face à la porosité grandissante entre pratiques professionnelles et personnelles, face à tant d’autres évolutions simultanées, comment tracer une route qui ne serait pas faite d’incessants virages ? Un réflexe naturel pourrait inciter au repli sur soi. Rentrer la tête dans les épaules et attendre que l’orage passe. Ce serait se méprendre sur le rôle essentiel que la formation doit jouer dans la transmission des savoir-faire d’aujourd’hui et la préparation des compétences de demain. Une autre attitude consiste à profiter de ce bouillonnement pour réinventer son approche de la formation. Assainir ses pratiques. Sonder les gisements d’efficacité. C’est ce choix que nous nous proposons de servir ici. Le spectre que nous couvrons au quotidien est étendu, depuis le conseil en management de la formation jusqu’au financement et à la conception de programmes. Ce livre blanc se présente comme un aperçu des pratiques et des expériences que nous avons accumulées au fil des années. Il est également le fruit d’échanges avec des partenaires de longue date et à l’expertise reconnue. Il est enfin un condensé de réflexions sur les orientations qui sont en train de structurer le monde de la formation telles que nous les vivons sur le terrain. Nous l’avons souhaité en deux tomes. Le premier se concentre sur l’organisation de la formation au sein de l’entreprise car c’est sans doute là qu’une entreprise peut dégager le plus rapidement les marges de manœuvre nécessaires à une nouvelle politique de formation. Le second tome pourra alors se consacrer aux Hommes et aux compétences, à cette discipline d’un équilibre subtil qu’est l’ingénierie pédagogique, notamment dans sa capacité à accompagner les transformations des organisations. En espérant que vous trouviez à chaque halte des pistes pour améliorer l’efficacité de vos actions. Gaël SALOMON Directeur général d'Adecco Training et d'Altedia Training depuis 2014 Avant-propos 7 6 Chapitre 1 Chapitre 1 UNE SOCIÉTÉ EN MOUVEMENT Mais ce temps, aussi proche soit-il, est révolu. Non seulement parce que la loi a changé mais aussi parce que la société elle-même a évolué et qu’il n’est plus possible de l’ignorer. Il serait assurément trop long de citer tous les bouleversements qui, sur les dernières décennies, ont eu un impact sur la façon dont on forme et on apprend dans les entreprises. Retenons-en seulement quatre. Individualisation Primo, notre société se trouve aux prises avec une individualisation grandissante. Sur un plan socio-psychologique, les injonctions à l’épanouissement personnel ou au bonheur, à « être soi-même » ou à « trouver sa voie » témoignent de ce courant. Son influence se retrouve dans la recherche d’un « bien-être au travail » qui peut aller jusqu’à transformer l’organisation même de l’entreprise (cf les modèles d’entreprises « libérées »). Sur un plan plus global, en France, le régime de l’auto-entrepreneur a entériné en 2008 ce mouvement de travailleurs indépendants qui rassemble aujourd’hui 11,5 % de la population active(1) (dont 982 000 auto-entrepreneurs). La technologie numérique n’a fait qu’accroître sa percée et l’effervescence des débats ne faiblit pas autour des bienfaits et des préjudices de « l’uberisation » de nos modes de travail. Échanges et collaboration Deuxio, et ce n’est en rien contradictoire, notre société s’ouvre de plus en plus au partage et au collaboratif. Contrebalançant la marchandisation omniprésente de notre environnement et le délitement du lien social, de nombreuses initiatives et de nouveaux modes de communication se sont imposés dans notre vie de tous les jours. Il n’est pas possible pour les jeunes générations d’imaginer un monde sans eux. Quelques exemples suffiront à nous en convaincre : en France, 16 millions de personnes se connectent chaque jour à Facebook ; 92 % des filles entre 15 à 18 ans sont inscrites à non pas un mais plusieurs réseaux sociaux(2) ; Kickstarter, un des leaders du crowdfunding en France, a fêté début 2016 son cent millième projet financé en moins de sept ans. Les pratiques de co-working, aussi bien virtuelles grâce aux espaces de collaboration que réelles dans des bureaux partagés, continuent de se multiplier ; plus technique et, peut- être pour cela justement, plus structurant, le développement du peer-to-peer et de la technologie blockchain (qui a notamment donné la monnaie bitcoin) risque de provoquer une nouvelle révolution d’une magnitude encore insoupçonnée. Espace et immédiateté Tertio, notre société adopte un nouveau rapport à l’espace. Avec la pression des coûts, y compris liés à l’empreinte énergétique, trouver localement ce que l’on cherchait jadis au niveau national devient une nécessité. En outre, comme le pointe Philippe Marcadé, directeur général du campus Veolia Centre-Est, grâce aux outils de géolocalisation, des plateformes virtuelles – et mondiales – permettent de satisfaire des besoins concrets ancrés géographiquement. Le rachat de Lynda, acteur majeur de la formation en ligne aux États-Unis, par LinkedIn (400 millions d’utilisateurs dans le monde) en avril 2015 pour la modique somme d’un milliard et demi de dollars ne fait que traduire cette tendance. Le géant américain peut désormais identifier des besoins en compétences sur des bassins d’emplois très ciblés et y apporter une réponse instantanée. Savoir et données Tableau 1 Chaque minute sur Internet Google 4 millions de recherches effectuées Facebook 2,46 millions de contenus partagés WhatsApp 347 000 photos partagées Twitter 277 000 tweets envoyés Instagram 216 000 photos postées YouTube 72 heures de vidéos téléchargées Quantité de contenus mis en ligne (source : Novius, 2014) Quarto, conséquence directe de la multiplication des objets connectés, la connaissance n’a jamais été aussi vaste. Si l’on cumule la totalité des informations produites depuis l’invention de l’écriture, on constate que 90% des données disponibles ont été générées sur les deux dernières années. Le contenu est devenu accessible partout et à tout moment. Il n’est souvent plus utile de monter une formation, il suffit d’aiguiller les apprenants vers les bonnes ressources à consulter. Mais ces données produites ne sont pas seulement du texte, du son, des images ou des vidéos. Il s’agit également de données d’usage dont le big data s’est emparé et qui permettent aujourd’hui, par exemple, de proposer des publicités alignées sur votre navigation ou de recommander des articles en phase avec vos lectures. DES ENTREPRISES QUI S’ADAPTENT Réfléchir à l’optimisation de la formation, c’est nécessairement y réfléchir dans le cadre des évolutions sociales, pratiques et technologiques que nous venons de décrire. C’est également y travailler dans un contexte professionnel traversé par des courants puissants. Là encore, quelques exemples parleront d’eux-mêmes. uploads/Finance/ livre-blanc-at-optimiser-la-gestion-formation.pdf

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  • Publié le Jul 17, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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