QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7054 LU
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7054 LUNDI 19 OCTOBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER RENCONTRE ENTRE LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET LES PARTENAIRES SOCIAUX Benghebrit et les syndicats enterrent la hache de guerre P .7 KERBADJ MAHFOUD, PRÉSIDENT DE LA LFP “Les clubs peuvent recruter autant d’entraîneurs qu’ils désirent !” MCA Ighil lâcherait Valdo BILAN DE LA VALSE DES COACHES EN LIGUE 1 Supplément Sport 1 entraîneur viré après chaque journée du championnat P .13 à 17 ALORS QU’IL RENTRAIT DE MISSION EN FRANCE Louiza Ammi Archives/Liberté Un fruit exquis et diététique en plein essor P .9 3e ÉDITION DE LA FÊTE DE LA PLAQUEMINE À MECHTRAS (TIZI OUZOU) P .2 EXPLOSION À L’UNITÉ DE L’ONEX D'AÏN DEFLA La déflagration a fait quatre morts et d’importants dégâts La mise en exploitation de l’usine Sanofi attendue pour fin 2016 P .4 ELLE COUVRIRA 80% DES BESOINS DU MARCHÉ NATIONAL EN MÉDICAMENTS Tala Amara rend un vibrant hommage à Smaïl YefsahP .7 22e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DU JOURNALISTE Appel à la reconnaissance d’un crime d’ÉtatP .7 HOMMAGES À PARIS AUX VICTIMES DU 17 OCTOBRE 1961 P .6 RECOURS DE L’ALGÉRIE AUX FONDS D’INVESTISSEMENT CHINOIS Un endettement à haut risque ? P .3 Leslous/Liberté L’intrigante fouille de Hamid Grine à Orly P .9 Lundi 19 octobre 2015 2 LIBERTE L’actualité en question Publicité ELLE COMMENTE LES LIMOGEAGES ET LES POURSUITES QUI TOUCHENT CERTAINS GÉNÉRAUX-MAJORS DU DRS Louisa Hanoune : “C’est une sorte de vengeance” L a série de limogeages et autres décisions qui touchent des officiers supérieurs de l’armée, particulièrement ceux qui officiaient comme cadres du DRS, depuis maintenant plu- sieurs semaines, ne sont pas de nature à rassurer Louisa Ha- noune qui y voit “une sorte de vengeance”. Et le dernier acte en date, l’empêchement du général-major Djamel Kehal Medjoub, ex-chef de la sécurité présidentielle — dont les dé- boires remontent au mystérieux incident des coups de feu près de la résidence présidentielle à Zéralda —, de quitter le terri- toire national, selon le journal El Khabar, qui rapportait, hier, l’information, l’inquiète au plus haut point. “Ça fait partie des dérapages dangereux en cours qui sont très inquiétants pour la stabilité et la pérennité de l’État algérien. Ça touche à l’aura du pays par rapport à la lutte contre le ter- rorisme, et ça fait partie des dérives qui sont très graves pour la sécurité du pays”, a affirmé, hier, à Alger, Louisa Hanoune en marge d’une conférence de presse en présence du Dr Oumar Mariko, président du parti malien, Solidarité africaine pour le développement et l’indépendance (Sadi). Louisa Hanoune, qui admettait “n’avoir pas encore lu la presse” au moment où on la sollicitait pour commenter cette “interdiction”, soutient qu’“il y a une perte totale de boussole dans la gestion de ces affaires- là”. “En plus, ça se déroule dans l’opacité la plus totale. C’est une purge qui se poursuit”, estime-t-elle. À l’inverse de certaines lec- tures, la secrétaire générale du PT voit dans ces “purges” une “sorte de vengeance”. D’ailleurs, elle s’est de nouveau interro- gée sur les objectifs recherchés à travers le “démantèlement” du DRS que les autorités officielles présentent comme une “re- structuration”. “Ça n’a aucun sens. On ne peut pas prétendre moderniser un outil qui a fait ses preuves et qui, en outre, est re- connu par la CIA ainsi que par tous les services de sécurité dans le monde. C’était un modèle. À qui on fait appel sur ces ques- tions-là ? C’est grâce à ce département que l’armée algérienne a joué son rôle, parce que c’était un département très fort en ma- tière de prospective et d’anticipation”, dit-elle. “C’est un vent de folie qui a soufflé sur ce domaine-là et sur le domaine écono- mique”, ajoute-t-elle, non sans prier : “Que Dieu préserve l’Al- gérie.” Relancée, par ailleurs, sur la nationalisation du complexe d’El-Hadjar, Louisa Hanoune en a profité pour décocher quelques flèches en direction d’Ahmed Ouyahia. “Il fait sem- blant de ne rien savoir.” Et de rappeler qu’“il avait envoyé des gens en prison”. Enfin, Louisa Hanoune a réitéré le refus de son parti pour une “période de transition”. “Nous n’avons pas be- soin d’une période de transition, mais il est temps que le peuple exerce sa souveraineté à travers l’organisation d’élections transparentes surveillées par une commission indépendante”, plaide-t-elle. KARIM KEBIR ALORS QU’IL RENTRAIT DE MISSION EN FRANCE L’intrigante fouille de Hamid Grine à Orly Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a été soumis dans la soirée de samedi, au salon d’honneur de l’aéroport parisien Orly-Sud, à une fouille corporelle par la Police de l’air et des frontières française. I l était 19h50 (18h50 heure lo- cale), lorsque le chef du pro- tocole de l’ambassade d’Algé- rie en France vient voir le mi- nistre de la Communication, Hamid Grine, au salon d’honneur de l’aéroport parisien Orly. Il était porteur d’un message que le ministre algérien a pris, dans un premier temps, pour une blague, affirment des témoins : “Monsieur le ministre, la Police de l’air et des fron- tières française vous demande de passer à la fouille.” Hamid Grine at- tendait son vol de retour à Alger, dans un compartiment isolé, le salon d’honneur d’Orly étant fait de plu- sieurs pièces séparées. Le vol était programmé à 20h10 (heure françai- se). “Les deux hôtesses de l’aéroport de Paris au service du ministre, deux jeunes Maghrébines, étaient particu- lièrement gênées. Hamid Grine a pris son bagage et s’est déplacé aux lo- caux de la Paf française, situés à en- viron trente mètres du compartiment lui servant de salle d’attente. Quatre agents lui demandent de faire passer sa valise et son manteau au scanner ainsi que de se soumettre à une fouille corporelle. Hamid Grine a protesté en faisant rappeler aux quatre agents, qu’il était ministre de la République algérienne et qu’il était en mission sur le sol français. Il leur a montré son passeport diplomatique et un ordre de mission, mais sans succès. Les quatre pafistes lui ont signifié qu’ils ont reçu des ordres et qu’ils sont tenus de les exécuter. Le ministre a fini par céder. La fouille a pris à peine cinq minutes. Après quoi, Hamid Grine a embar- qué. Le vol a pris un peu de retard. L’avion a finalement décollé à 20h45”, témoignent nos sources. Suite à cet incident, qui n’est pas le premier du genre, Alger a protesté officielle- ment. Hier dimanche, l’ambassa- deur de France en Algérie a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour s’expliquer sur l’in- cident. L’ambassadeur Bernard Émié a été reçu au siège du ministère à 17h30. La convocation devait être sanctionnée par un communiqué. Pour rappel, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, et celui de l’Industrie, Abdesselam Bouchoua- reb, ont été confrontés à la même si- tuation contraignante, en avril der- nier, à leur retour d’une mission officielle en Chine, alors qu’ils fai- saient escale à Orly. Des sources proches du ministère des Affaires étrangères affirment que Ramtane Lamamra avait alors protesté verba- lement auprès du chef de la diploma- tie française, Laurent Fabius. “Deux lettres d’excuses ont été adressées à Tebboune et Bouchouareb par le mi- nistre des Affaires étrangères français, avec la promesse que cela ne se repro- duira plus”, révèlent nos sources. Mais ne voilà-t-il pas que ça recom- mence six mois après, avec cette fois-ci, le ministre de la Communi- cation, Hamid Grine ! MEHDI MEHENNI Louiza Ammi/Archives Liberté F.1899 CONVOCATION DE L’AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE Le MAE : le traitement réservé au ministre Hamid Grine est “inacceptable” n L’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué hier au ministère des Affaires étrangères pour lui signifier que le traitement réservé au ministre de la Communication, Hamid Grine, à l’aéroport d’Orly était “inacceptable”, indique un communiqué du ministère. “Suite à l’incident survenu samedi 17 octobre courant à l’aéroport d’Orly à Paris, au cours duquel M. Hamid Grine, ministre de la Communication a fait l’objet d’une fouille, en dépit de son statut de membre du gouvernement, détenteur, de surcroît, d’un passeport diplomatique et transitant par un salon réservé aux personnalités officielles, l’ambassadeur de France en Algérie, M. Bernard Émié, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères”, a précisé la même source. Le directeur général du protocole au MAE, a ajouté la même source, “a signifié à son interlocuteur français le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la République, de même qu’il lui a rappelé le fait que cet épisode malencontreux n’est pas le premier du genre puisque deux cas similaires ont été enregistrés par le passé”. Il a été ainsi fait part au diplomate français, a relevé la même source, de la “réprobation des autorités algériennes de toutes attitudes contraires aux usages diplomatiques, qui sont en inadéquation flagrante avec la qualité des relations entre l’Algérie et la France et l’ambition partagée des deux pays de les hisser au niveau uploads/Finance/ 7054-066e0242-pdf.pdf
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- Publié le Apv 18, 2022
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