Sommaire Introduction Chapitre 1 : Enjeux stratégiques Section 1 : Présentation

Sommaire Introduction Chapitre 1 : Enjeux stratégiques Section 1 : Présentation du marché boursier Paragraphe 1 : la bourse de Casablanca Paragraphe 2 : Le marché boursier Paragraphe 3 : Le rôle économique de la bourse Paragraphe 4 : L'organisation de la bourse de Casablanca Paragraphe 5 : Les marchés de cotation Paragraphe 6 : La structure du marché boursier Section 2 : Souscrire à une introduction en Bourse Paragraphe 1 : Qu'est-ce qu'une introduction en Bourse Paragraphe 2 : Quand doit-on souscrire à une introduction en Bourse Paragraphe 3 : Comment souscrire à une introduction en Bourse Paragraphe 4 : Combien coûte une souscription en bourse ? Section 3 : L'opportunité d'introduction en bourse Paragraphe 1 : Principales conditions d'éligibilité à la cote Paragraphe 2 : L'analyse de l'environnement Paragraphe 3 : Analyse de la firme Paragraphe 4 : analyse financière et évaluation de l'entreprise Paragraphe 5 : Motivation du personnel Paragraphe 6: Préparation de l'entreprise et son actionnariat Section 4 : Motivations et facteurs de réticence Paragraphe 1 : Les motivations d'une introduction en bourse Paragraphe 2 : Contraintes et facteurs de réticence Chapitre 2 : Procédures Section 1 : La note de l'information Section 2:Les principales étapes de l'introduction en Bourse Section 3 : La réalisation de l'introduction en bourse Section 4 : Les conditions de maintien à la cote Chapitre 3 - Le comportement financier des PME cotées Section1 : L'évolution de la gouvernance des PME cotées Paragraphe 1: PME et cotation en bourse Paragraphe 2: La problématique à la lumière des théories de la gouvernance Paragraphe 3: L'impact de la cotation en bourse sur la performance Section 2 - Les spécificités de la logique financière dans les PME Paragraphe 1: Les caractéristiques de PME cotées Paragraphe 2: Les politiques financières des PME cotées Section 3 : La politique de dividendes des PME cotées (Cas des PME Françaises) Conclusion Bibliographie Introduction Si l'on juge par l'expérience des dernières décennies, la croissance économique est le fruit d'une alchimie complexe que tous les gouvernements cherchent à maîtriser sans toujours y parvenir. Un pays ne peut se développer que dans la mesure où il dispose de capitaux suffisants et les affectent à bon escient. L'ampleur des besoins des capitaux de l'économie suppose un système de financement adapté aux exigences d'un contexte nouveau. Face à une situation caractérisée par un fléchissement de l'épargne des ménages, une insuffisance de la structure financière des entreprises et un déséquilibre des finances publiques, apparaît plus que jamais la nécessité d'un marché boursier moderne qui soit le lieu de rencontre d'une offre de capitaux à long terme et d'une demande solvable. En effet, le marché financier présente plusieurs fonctions économiques et stratégiques : c'est un instrument de libéralisation économique, de mobilisation de l'épargne, favorise la mutation des structures de production à travers l'acquisition d'actifs ou par la prise de contrôle d'autres sociétés qui peuvent être financées par l'émission de titres sans faire appel la trésorerie de l'entreprise : de diffusion de capital des entreprises : et ce grâce aux introductions en bourse (le capital de l'entreprise devient mobile) et aux émissions d'actions en numéraire (l'entreprise peut compter sur les nouveaux actionnaires pour une prochaine collecte de l'épargne ). Or, si aujourd'hui si le Maroc est doté d'une bourse moderne, dont l'organisation et les règles de fonctionnement convergent vers les meilleurs standards internationaux, elle souffre toujours de son étroitesse à cause du faible nombre d'entreprises qui y sont cotées (64 sociétés au début de 2OO7). Il est vrai que la décision d'introduction en bourse revient au plein gré de l'entreprise qui reste libre de choisir le mode de financement qui lui convient. Cependant ceci ne nous désengage pas de l'obligation de sensibiliser les chefs d'entreprises quand aux avantages acquis lors d'une introduction en bourse. Le présent travail cherche à présenter les principaux enjeux stratégiques d'une introduction en bourse et à relever les procédures boursières d'introduction ainsi que le comportement financier des PME après leurs cotations en bourse. Notre problématique s'articule autour des questions suivantes : Pourquoi la réforme n'a pas été suivie par un élargissement de la cote ? Est-ce l'échec de la réforme ? Est-ce la complexité de l'opération de l'introduction ? Est-ce la nature des entreprises (la plupart sont des PME) ? Ou le comportement des entreprises marocaines qui expliquent cette étroitesse de la bourse de Casablanca ? Pour mener à bien cette réflexion nous avons articulé autour des chapitres suivants: Chapitre 1 : Enjeux stratégiques Section 1 : Présentation du marché boursier Paragraphe 1 : la bourse de Casablanca La bourse de Casablanca a été crée en 1929, elle a connu depuis plusieurs réformes, la première en 1948, a attribué à la bourse des valeurs la personnalité morale. La seconde, en 1967, a permis de la réorganiser juridiquement et techniquement et de la définir comme un établissement public. Depuis 1993, la bourse de Casablanca vit une seconde jeunesse suite à la promulgation d'un ensemble de texte de loi portant réforme du marché financier et à la création des cadres réglementaires et techniques indispensables à son émergence. Des réformes réglementaires : Les éléments saillants de la réforme réglementaire : juillet 1994 : création des douze premières sociétés de bourse ; octobre 1994 : création du conseil déontologique des valeurs mobilières (C.D.V.M). février 1995 : création de l'association professionnelle des sociétés de bourse (A.P.S.B). août 1995 : création de la société gestionnaire, société de la bourse des valeurs mobilières ; novembre 1995 : création des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). décembre 1996 : amendement de la loi de 1993 et création du dépositaire central Maroclear. août 1998 : publication du règlement général de la bourse dans le bulletin officiel ; avril 2004 : amendement de la loi de 1993 et création de nouveaux marchés. Des réformes techniques : La réforme technique a démarrée dès l'année 1997, avec notamment : Ø La mise en place d'un système de cotation entièrement électronique afin d'assurer une certaine rapidité dans l'exécution des ordres et une transparence et sécurité pour l'investisseur ; Ø L'institution de procédures de dénouement des opérations conformes aux standards internationaux avec un délai de j+3 (3 jours suivant le jour de la transaction) ; Ø La délocalisation des stations de négociation. Ainsi, les sociétés de bourse négocient à partir de leur siège en se connectant au serveur central de la bourse ; Ø Le démarrage du système de garantie de bonne fin des opérations ; Ø Le lancement de nouveaux indices et l'adoption de la capitalisation flottante dans leur mode de calcul. Paragraphe 2 : Le marché boursier Le marché financier, ou, plus couramment le marché boursier, est un marché réglementé de valeurs mobilières. Celles-ci sont des titres négociables qui représentent soit des droits d'associé, soit des droits de créancier, susceptibles de procurer des revenues à leurs détenteurs. Les premières, appelées actions, conférèrent le droit de vote pour approuver ou non la gestion de la société, et une vocation à recevoir des bénéfices, le dividende. Les secondes, appelées obligations, rapportent un intérêt fixe ou variable selon la nature de l'obligation. Au fil du temps, les différences entre ces deux produits bien distincts se sont amenuisées. De nouvelles valeurs mobilières sont apparues qui combinent les spécificités de l'un et de l'autre : titres de participation, actions sans droit de vote, ou titres hybrides tels que les obligations convertibles ou les obligations à bon de souscription d'actions. En général, les actions, obligations, les droits et les bons de privatisation ce qu'on appelle les produits fins. Où il s'agisse d'actions ou d'obligations, les valeurs mobilières cotées à la bourse doivent d'abords être émises sur le marché pour ensuite faire l'objet d'échanges entre les investisseurs. Ces deux étapes successives correspondant aux deux composants du marché boursier : le marché primaire et le marché secondaire. La survie et le développement du marché boursier dépendent du bon fonctionnement de ces deux composants. a. Le marché primaire Il a pour fonction de drainer des capitaux à long terme pour les entreprises et l'Etat, sous forme d'émission d'actions ou d'obligations. Le marché primaire, c'est en quelque sorte le marché du neuf, sur lequel sont effectuées les introductions en bourse et les augmentations de capital des sociétés déjà cotées. b. Le marché secondaire Les valeurs qui sont déjà en circulation dans le public se négocient sur le marché secondaire. C'est le marché « de l'occasion ». Il constitue un centre de transactions entre les investisseurs qui souhaitent acheter des titres et ceux qui veulent en vendre, ceci revient à dire que le marché secondaire assure la liquidité de l'épargne déjà investie. Le volume des échanges enregistrés sur le marché secondaire fournit d'ailleurs un indicateur de référence pour les investisseurs, dans la mesure où la liquidité du marché leurs apporte l'assurance de pouvoir réaliser leurs capitaux. On peut présenter le marché boursier sous le schéma1(*) suivant : Création et émissions De valeurs mobilières Négociation des valeurs mobilières Augmentation de capital Sur la bourse Marché primaire Marché secondaire ou bourse Schéma : Les compartiments uploads/Finance/ 93699090-introduction-en-bourse.pdf

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  • Publié le Sep 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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