ÉTUDE DE LA PONCTUATION Définitions Il est difficile de définir la ponctuation,

ÉTUDE DE LA PONCTUATION Définitions Il est difficile de définir la ponctuation, bien que cet ensemble de petits signes soit utile pour tout scripteur et tout lecteur. La ponctuation comporte au moins deux visages : l’un grammatical, plutôt logique, et l’autre rythmique, plutôt expressif. On s’accorde également pour dire que les frontières de la ponctuation sont floues, recouvrant en partie celles de la typographie. Voici 2 définitions de la ponctuation : - « Système de signes servant à indiquer les divisions d’un texte écrit en phrases ou éléments de phrases, à noter certains rapports syntaxiques ou certaines nuances affectives de l’énoncé qui, dans le langage parlé, s’exprimeraient par des particularités du débit (notamment les pauses de l’accentuation ou de l’intonation). » (Grand Robert de la langue française) - « Ponctuer, c’est diviser les diverses parties d’un texte à l’aide de signes conventionnels destinés à donner un sens à un ensemble de mots, ou même à un seul mot. C’est d’abord une question de logique plus que de cadence ; l’information orale et de nombreux orateurs donnent trop souvent de fort mauvais exemples de pauses qui ne doivent pas figurer dans un texte imprimé. La ponctuation sert avant tout à faire saisir toutes les nuances de la pensée d’un auteur et éviter ainsi de fâcheuses équivoques. » (Nouveau code typographique) Les signes de ponctuation Nom du signe Signe de ponctuation Nom du signe Signe de ponctuation point . accolades {} point d’interrogation ? apostrophe ’ point d’exclamation ! astérisque * virgule , chevrons < > point-virgule ; perluète & deux-points : tilde ~ guillemets français « » tiret – parenthèses ( ) trait d’union - crochets [ ] guillemets allemands ‘ ’ barre oblique / guillemets anglais “ ” points de suspension … pied-de-mouche ¶ Principes généraux de la ponctuation Il existe des principes syntaxiques, sémantiques et stylistiques en matière de ponctuation, comportant obligations et possibilités. En effet, la ponctuation d’une phrase est établie en fonction de sa construction, du sens précis que l’on veut lui donner et du style souhaité. Prenons le cas de la virgule, qui fait couler beaucoup d’encre dans les traités de ponctuation : elle est parfois interdite, parfois obligatoire, parfois facultative. Voyons d’abord quelques cas de virgules interdites et obligatoires. Dans les cas, nombreux, où la virgule est facultative, son emploi ou non est une question de nuances. Par ailleurs, plus une phrase est longue et complexe, plus les signes de ponctuation deviennent utiles pour en faciliter la compréhension. Outre la question du découpage syntaxique, la valeur expressive d’un mot peut varier selon la ponctuation utilisée. Dans le même ordre d’idées, la valeur sémantique et expressive d’une phrase entière peut varier selon la ponctuation utilisée, comme le montrent les exemples suivants. - J’ai exprimé ma déception naturellement. (C’est avec naturel, sans affectation, que j’ai exprimé mon sentiment.) - J’ai exprimé ma déception, naturellement. (Forcément, logiquement, j’ai exprimé ma déception.) - J’ai exprimé ma déception, naturellement! (Bien sûr que je l’ai exprimée, ma déception!) Enfin, les deux phrases suivantes montrent la différence de sens que permet la présence ou non de virgules. - Les pesos, que je lui avais procurés à la banque, n’ont pas été acceptés par le gérant de l’hôtel : il croyait qu’il s’agissait de faux. (La proposition relative explicative est placée entre virgules : tous ses pesos ont été achetés à la banque et ont été refusés). - Les pesos que je lui avais procurés à la banque n’ont pas été acceptés par le gérant de l’hôtel : il croyait qu’il s’agissait de faux. (La proposition relative déterminative n’est pas entre virgules : on peut supposer qu’il avait d’autres pesos, provenant d’ailleurs que de la banque, et que ces derniers ont été acceptés). DÉNOTATION & CONNOTATION ÉTUDE DE L’ÉNONCIATION LES FIGURES DE STYLE LES TYPES DE TEXTES TEXTE EXPLICATIF Le texte explicatif sert à donner une explication à une affirmation, un fait ou un phénomène en répondant à la question : « pourquoi ? ». Plan du texte Le texte explicatif est divisé en trois phases : ➢ La phase de questionnement (pourquoi ?) dans l’introduction (sujet posé) - Sujet amené : sujet amené de façon à attirer l’attention du lecteur, mais sans préciser l’intention du texte. - Sujet posé : phase de questionnement où l’on pose la question à laquelle le texte répondra en tout ou en partie. - Sujet divisé : énonciation des éléments de l’explication (des causes) en réponse à la question posée. ➢ La phase explicative (réponses à la question posée) dans le développement Présentation des différents éléments de l’explication (causes). Chaque élément forme un paragraphe. ➢ La phase conclusive dans la conclusion Formée d’abord d’un retour sur le texte, puis d’une ouverture qui est composée soit d’une interrogation à laquelle on ajoute une réponse personnelle, soit d’une conséquence de très haute importance, soit de la présentation d’un nouveau besoin d’explication. Le système des temps verbaux Si le texte explique un phénomène qui existe encore, le présent est le temps principal du texte. Dans d’autres cas, on peut vouloir expliquer un phénomène qui est bel et bien terminé. Dans ce cas, on emploie des temps passés (passé composé et imparfait). Le passé simple est plutôt utilisé dans les textes narratifs. Exercices Sujets au choix: 1. Pourquoi aux XVe et XVIe siècles, les Européens avaient-ils besoin de conquérir de nouveaux territoires ? 2. Pourquoi les Français ont-ils fait une révolution en 1789 ? 3. Pourquoi les montagnes se forment-elles ? 4. Pourquoi y a-t-il une accélération du réchauffement climatique ? EXEMPLE DE TEXTE EXPLICATIF Exemple de texte explicatif : « Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de diminuer sinon d’éliminer la « malbouffe » dans les écoles du Québec ? » La malbouffe dans les écoles du Québec (TITRE) De plus en plus de jeunes souffrent d’obésité au Québec. Cette situation alarmante incite le gouvernement à prendre des mesures dans ses écoles. (Sujet amené d’actualité) Il y a lieu de s’interroger sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à diminuer sinon à éliminer la « malbouffe » dans les différentes institutions scolaires. (Sujet posé) Les principales raisons de cette guerre contre les aliments peu nutritifs sont, entre autres, la volonté du gouvernement de faire adopter de saines habitudes alimentaires par les adultes de demain et l’amélioration de la concentration en classe chez ce même groupe. (Sujet divisé) Prêcher par l’exemple! (intertitre) (Premier aspect) : Premièrement, le gouvernement a décidé de diminuer et même d’éliminer la « malbouffe » dans les écoles (reprise de du questionnement) parce que cette action concrète permet de sensibiliser les adolescentes et adolescents à de saine habitudes alimentaires. (reprise de l’énoncé de la 1ère raison) En effet, l’adoption de menus sains et équilibrés ainsi que le respect du guide alimentaire canadien durant les heures de dîner ne peuvent être que bénéfiques pour les élèves. (reformulation) Autrement dit, c’est en acquérant de bonnes habitudes alimentaires à un jeune âge que les élèves éviteront une surcharge de poids en reproduisant l’exemple, le modèle, appris et intégré à l’école. (reformulation) Par conséquent, les élèves qui adoptent un bon modèle nutritionnel maintenant prendront davantage soin de leur santé et enseigneront ce principe de vie à leurs proches et leur(s) enfant(s). (exemple de conséquence dans le futur) (Deuxième aspect) : Deuxièmement, le gouvernement a décidé de diminuer et même d’éliminer la « malbouffe » dans les écoles (reprise de du questionnement) parce que cela permet d’améliorer la concentration en classe. (reprise de l’énoncé de la 2e raison) En effet, les élèves qui se nourrissent d’aliments légers et faciles à digérer (nourriture fournissant une grande valeur nutritive) assistent à leurs cours de l’après-midi prêts à emmagasiner l’information donnée de façon positive. (reformulation/explication de la cause) Par exemple, un élève qui mange de façon équilibrée digérera plus facilement son menu qu’un étudiant ayant ingurgité des calories vides (petits gâteaux, etc.). De ce fait, le système digestif de ce dernier travaillant beaucoup plus fort que dans le premier cas, l’élève sera porté à s’endormir plutôt qu’à se concentrer sur l’information reçue. (exemple) Par conséquent, les élèves qui se nourrissent mieux augmentent leur chance d’obtenir de meilleures notes à l’école puisqu’ils sont plus concentrés lorsqu’ils assimilent, en classe, les notions à étudier. (exemple de conséquence dans le futur) En conclusion, si le gouvernement diminue et élimine la « malbouffe » dans les écoles c’est parce que cela permet aux étudiants d’améliorer leur santé à long terme, certes, mais également parce qu’ils augmentent leur chance d’être plus concentrés à l’intérieur des heures de cours. (reprise de l’information) Finalement, si les écoles appliquent à la lettre les désirs gouvernementaux, ces mesures risquent-elles d’augmenter les sorties aux restaurants-minutes du coin ? Cela ne ferait alors que déplacer le problème. (ouverture vers l’avenir) TEXTE NARRATIF LE POINT DE VUE NARRATIF ou FOCALISATION Qu’entend-on par narration ? Ce terme sert à désigner le récit, envisagé dans sa structure (une suite d’événements, racontée d’une certaine façon) et raconté par un narrateur. Attention ! Il ne faut pas confondre l’auteur et le uploads/Finance/ analyse-textuelle-full.pdf

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  • Publié le Fev 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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