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7 FAÇONS REALISTES DE FINANCER VOTRE START-UP - #STARTUP #AFRIQUE La recherche

7 FAÇONS REALISTES DE FINANCER VOTRE START-UP - #STARTUP #AFRIQUE La recherche de fonds et de financement est une étape clé dans la création, le développement et la croissance des entreprises et start-ups africaines. Souvent les jeunes entrepreneurs se tournent vers les banques qui semblent être la porte idéale pour une entreprise naissante ou en croissance. Malheureusement, cela s’avère être plus un parcours du combattant qu’une démarche naturelle avec une issue positive car le secteur bancaire dans beaucoup de pays africains est plus orienté Banque Commerciale que Banque d’investissement sans compter que les subventions nationales à l’entrepreneuriat et à l’innovation dans bons nombres de pays africains sont faibles voire inexistantes. Même si l’entrepreneur arrive à décrocher un prêt bancaire en échange de solides garanties, les taux d’intérêt oscillent entre 10% et 24% l’an ; donc, un taux trop élevé pour les entrepreneurs qui souhaitent passer d’une idée à un business viable sans risquer l’effet de surendettement. Toutefois, se laisser démotiver par cet obstacle ne permettra pas à l’entrepreneur africain de relever ce défi de financer sa start-up et d’émerger. Il n’y a pas de fatalité ! Et je vous invite à parcourir les vidéos sur les « 7 façons d’éviter les pièges de l’échec de l’entrepreneur » et qui vous renforcera sur votre compréhension d’élaborer un dossier solide avant d’approcher tout organisme ou plateforme d’investissement ou de financement. #innovhubafrica – en cliquant sur un des liens suivants et vous inscrivant : https://innovhubafrica.com/innovhub-africa-7-astuces-pour-eviter-les-pieges/ https://innovhubafrica.com/innovhub-africa-video-teaser-des-7-astuces-pour-la-viabilite-de- votre-projet/. Dans cette publication, nous avons identifié au nombre de sept les solutions de financement pour jeunes entreprises, autres que ses fonds personnels constituant les fonds propres de départ. 1. La famille et les proches Emprunter de l’argent à sa famille ou à ses proches peut être une solution première. Ils peuvent soit demander de faire partie du capital de l’entreprise en recevant des parts soit exiger des intérêts sur le montant emprunté. L’inconvénient de cette dernière formule est que, si vous perdez de l’argent, en partie financé par votre famille ou vos proches, cela risque d’endommager les bonnes relations familiales. Dans le cadre de l’achat de parts de votre entreprise, il est conseillé que ces parts soient minimes afin que vous puissiez toujours garder le contrôle sur votre entreprise. 2. La négociation d’une avance auprès de partenaires stratégiques ou clients L’objectif est de trouver un client clé ou un partenaire complémentaire qui voit en votre idée et projet une valeur ajoutée. Il est dès lors disposé à vous donner une avance sur paiements de royalties par exemple pour vous permettre de développer votre projet et l’amener à la création de votre entreprise. 3. Les fonds d’amorçage ou prêts à taux zéro A différentes étapes de leur développement, les start-up peuvent recourir à des fonds d’investissement. Premier levier, les fonds d’amorçage se destinent à des entreprises encore en manque d’argent pour finaliser leur produit et dont le chiffre d’affaires est égal à zéro. Des fonds tels que Teranga Capital, fonds de 4,9 millions d’euros, Outlierz, doté de 45 millions $, Innov Invest et d’autres soutiennent les start-up innovantes en phase d’amorçage avant d’entrer dans leur capital. En réponse aux défaillances du système bancaire, des programmes de prêts à taux zéro font leur apparition sur le continent. C’est le cas de la plateforme de financement du programme Afrique Innovation. #AfriqueInnovation 4. Le financement participatif Une forme relativement récente de financement en Afrique est le financement participatif ou autrement connu sous le nom de Crowdfunding. Ce concept nouvellement venu depuis peu d’années met en avant le financement de projets par un groupe ou une association de particuliers qui recherchent généralement un meilleur rendement que celui proposé par les banques qui sont très minimes ou recherchent à faire une bonne action. Le porteur de projet est amené à convaincre le grand public avec ses idées, son concept et toute information pertinente. Les « financeurs » particuliers décideront ensuite s’ils veulent investir dans votre start-up ou non. Vu la mise de sommes plus faibles, cela demande de requérir à un groupe suffisamment grand pour se rallier à votre cause et financer votre projet ou startup. Au travers du financement participatif, vous vous faites connaître également et travaillez votre visibilité et identité de votre marque. Les personnes su ce type de plateforme peuvent aussi devenir des clients potentiels. Le retour sur investissement attendu par les « financeurs » peut être sous divers formes :  Dons et récompenses : émission d’un don ou attente de récompenses comme des des cadeaux, etc.  Participation aux bénéfices sur le chiffre d’affaires : bénéfices calculés en fonction du chiffre d’affaires.  Actions : actions de la société données en échange aux « financeurs », modèle souvent perçu comme une plus-value lors d’une éventuelle vente de parts ou d’une entrée en bourse avec le paiement de dividendes.  Prêts : vous recevez une somme d’argent que vous devrez rembourser endéans une période prédéterminée. Exemple : le cas des ingénieurs burkinabés créateurs du projet Faso Soap, à l’origine d’un savon anti-moustique, qui ont pu collecter 70 000 euros en un an à travers la plateforme Ulule. De quoi couvrir le coût des tests pratiqués sur les premiers savons. Dans le domaine du financement participatif en Afrique, le secteur de la téléphonie mobile joue un rôle déterminant pour pallier aux faibles taux de bancarisation. Avec des taux de pénétration du téléphone portable supérieurs à 110 % pour certains pays de la zone francophone, le développement de plateformes de crowdfunding alimentées par le crédit mobile ne cesse de gagner de l’ampleur. Le Monde.fr – Six solutions pour financer les startups africaines Les plates-formes internationales telles que Kickstarter ou Seeds, ou plateforme africaine de financement participatif telles que Walam peuvent vous aider à contacter les investisseurs. 5. Les « business angels » La forme de financement par business angel est une solution en voie de développement en Afrique. « Un Business Angel est une personne physique qui investit une part de son patrimoine dans une entreprise innovante à potentiel (startup) et qui, en plus de son argent, met gratuitement à disposition de l'entrepreneur, ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps en contrepartie de parts afin d’avoir une participation dans l’entreprise. ». ABAN (#ABAN) est l’organisme de références des Business Angels en Afrique : African Business Angels Network. 6. Les fonds de capital-risque Les fonds de capital-risque, eux, interviennent le plus souvent en phase intermédiaire, pour les start-up présentant des perspectives de vente. Dans une société de venture capital, l’investisseur est une société qui investit dans de jeunes entreprises avec de l’argent récolté auprès de différents investisseurs. Il intervient généralement dans une phase intermédiaire, donc que lorsque le concept a déjà été prouvé et qu’il y a des perspectives de ventes. Un long processus de « due diligence » s’ensuit et les fonds sont décaissés lorsque la mission de l’entreprise et sa croissance potentielle sont clairement définies. De plus en plus, les fonds créent des partenariats avec les incubateurs ou plateformes de développement entrepreneurial comme #innovhubafrica (Innov’hub africa) pour assurer la qualité des dossiers analysés. 7. Les concours, bourses et subventions De plus en plus nombreux en Afrique, les accélérateurs et incubateurs de start-up ou les Startups Weekend multiplient les partenariats avec des entreprises mettant à disposition des porteurs de projets des bourses d’amorçage. C’est le cas du CTIC de Dakar, qui a lancé en 2015 le programme BuntuTeki en collaboration avec l’opérateur de téléphonie Tigo, avec pour objectif d’appuyer une dizaine de projets par an. Le Monde.fr – Six solutions pour financer les startups africaines Au-delà de ces solutions, la Diaspora africaine a une belle carte à jouer non seulement au travers de leurs expériences enrichies à l’étranger mais aussi en ayant un accès privilégié aux ressources des pays dans lesquels ils vivent. Mais aussi de grandes entreprises telles qu’Orange avec son prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique ou Total avec son Startupper sont fortement impliquées dans les projets d’entrepreneurs en Afrique. Pour conclure, il n’y a ni de solutions miracles ni d’argent facile en termes de financement de projets et start-ups. Comme vous pouvez le voir, toutes ces options requièrent du travail et de l’engagement de votre part. Comme chaque décision de financement est un compromis complexe entre le coût initial et le retour sur financement à court et à long-terme ainsi qu’entre la décision de détenir l’entreprise totalement et le contrôle, toute personne attendra de votre part un dossier démontrant la viabilité, rentabilité et pérennisation de votre entreprise. Ceci étant dit, vivez votre rêve ! Toute apprentissage est bon pour grandir et aller de l’avant et qui sait ce que votre avenir vous réserve de bon … Recommandation : Il est primordial de bien réfléchir au moyen de financement de votre projet et/ou entreprise et surtout, dans quelle mesure vous donnerez aux investisseurs le contrôle sur votre entreprise / start-up. Cette démarche constitue non seulement la première étape dans le lancement de votre start-up mais aussi votre capacité à décider qui uploads/Finance/ articles-blog-7-facons-de-financer-votre-startup-19-06-17.pdf