1 DOSSIER 1: MARCHES, DYSFONCTIONNEMENTS ET AGREGATS NATIONAUX DOCUMENT 1: a- M
1 DOSSIER 1: MARCHES, DYSFONCTIONNEMENTS ET AGREGATS NATIONAUX DOCUMENT 1: a- Marché réel : Récolte médiocre des olives pour la campagne agricole 201 2-2013 Au Maroc, la production des olives atteindrait péniblement 1,15 millions de tonnes pour la campagne agricole 2012-2013, soit une baisse de 15% par rapport à la campagne précédente. Un niveau qui devrait porter un coup dur à la consommation locale d’huile d’olive. Mais, à quoi attribue-t-on la baisse de la production d’olives ? D’un côté, les responsables la justifient par le déficit pluviométrique, couplé à une vague de froid et de l’autre côté, elle est due, pour les producteurs, aux épidémies qui affectent certains oliviers. Source: ECOPLUS du 14/12/2012 b- Marché fictif de l’huile d’olive Sur un marché fictif de l’huile d’olive qui remplit les conditions de la concurrence pure et parfaite (CPP), un producteur s’intéresse à déterminer la quantité optimale à produire ainsi que le profit total maximum. Le prix du marché est de 50 DH le litre. Les coûts et les niveaux de production possibles figurent dans le tableau suivant : Quantité de l’huile d’olive (en litres) 200 400 800 1 000 1 200 1 400 Coût marginal par litre (en DH) 12 10 20 50 72 90 DOCUMENT 2: Taux de chômage au Maroc La population active en chômage au niveau national est de 1 038 000 personnes en 2012 Taux de chômage par milieu de résidence (en %) Source: L’Economiste du 05/02/2013 DOCUMENT 3: Doublement du déficit de liquidités des banques en 2012 au Maroc. Le déficit de ilquidité a plus que doublé, atteignant plus de 73 milliards de DH en 2012 contre seulement 35 milliards de DH une année plus tôt. La Banque centrale a rempli son rôle de régulateur et de prêteur en dernier ressort durant l’année 2012, mais, il s’agit de mettre en évidence l’ampleur du déficit de liquidités qui impacte l’économie marocaine. Ce déficit s’explique par le fait que les avoirs extérieurs nets auraient continué à se dégrader en 2012. En cause, le recul de 4% des transferts des marocains résidant à l’étranger. Autre indicateur au rouge : l’épargne nationale est passée de 27,9% du revenu national brut disponible (RNBD) en 2011 à 26,1% en 2012. Source : La Nouvelle Tribune du 25/01/2013 et L’Economiste du 08/02/2013 (texte adapté) DOCUMENT 4 : Evolution de certains agrégats de la comptabilité nationale du Maroc Montants (en millions de dirhams courants) 2010 2011 2012(*) Produit Intérieur Brut (au prix du marché) ... ?... 802 607 839 521 Revenus et transferts net extérieurs 42 595 40 945 55 427 Revenu National Brut Disponible(RNBD) 806 626 843 552 894 948 Consommation Finale National (CFN) ... ?... 618 891 668 722 Epargne Nationale Brute (ENB) 235 141 224 661 226 226 Indice de Epargne Nationale Brute (base 100 en 2010) 100 95,54 ... ?... (*) Estimations Source: Budget économique exploratoire, HCP, 2013 TRAVAIL A FAIRE 6,50 POINTS n° Questions BAREME 1 Pour chacun des documents 1, 2 et 3, précisez le type du marché selon l’objet. 0,75 pt 2 A partir du document 1 : a- Sur la base du march réel: a1- Calculez l’offre d’olive pour la campagne agricole 2011-2012; a2- Relevez deux causes de la baisse prévisionnelle de la récolte d’olives pour la campagne agricole 2011- 2012 b- Sur la base du march fictif: b1- Lisez la donnée en gras soulignée du tableau; b2- Précisez la quantité maximisant le profit du producteur. Justifiez; b3- Calculez le profit maximum total sachant que le coût moyen correspondant à la production optimale est de 30 DH. 0,25 pt 0,50 pt 0,25 pt 0,50 pt 0,50 pt 3 En vous rférant au document 2 : 13.7 13.4 13.4 3.9 3.9 4 9.1 8.9 9 0 5 10 15 2010 2011 2013 Urbain Rural National 2 a- Lisez la donnée encadrée ; b- Relevez une caractéristique du chômage au Maroc. c- Relevez le taux de chômage national en 2012 sachant que la population active au Maroc est 11 530 000 personnes pour la même année. 0,25 pt 0,25 pt 0,50 pt 4 A partir du document 3 a- Relevez deux causes du déficit de liquidité en 2012; b- Montrez l’impacrt éventuel de la sous-liquidité sur l’économie nationale. 0,50 pt 0,50 pt 5 Sur la base du document 4 : a- Calculez les données manquantes; b- Lisez les résultats obtenus. 0,75 pt 0,50 pt 6 Répondez vrai ou faux (merrtionnez seulement la numérotation de chacune des propositions) a- Calculez les données manquantes; b- Lisez les résultats obtenus. 0,50 pt DOSSIER 2 : ACTIONS DE POLITIQUE ECONOMIQUE CONJONCTURELLE POUR REDRESSER LES DEFICITS JUMEAUX DOCUMENT 5 : Le déficit du compte des transactions courantes au Maroc pourrait s’élever à 75 milliards de DH en 2012 Soldes des comptes extérieurs du Maroc (en milliards DH) Années (xi) 2008 2009 2010 2011 Variation en % 2011/2010 Biens Services Revenus (yi) Transferts courants -151 + 52 -4 +68 -131 +44 -12 +60 -126 +43 -13 +62 -157 +44 -17 +66 +24.6 +2,3 +30,7 +64 Solde du compte des transactions courantes -35 -39 -34 ... ?... ... ?... Source: Rapports de BAM, 2010 et 2011 DOCUMENT 6: Maroc : Aggravation des déficits jumeaux Le contexte d’élaboration de la loi des finances 2013 est plus que particulier cette année en raison d’une croissance nulle, voire récession, chez les principaux partenaires européens, de la poursuite de la hausse des cours du pétrole,... - La situation des comptes extérieurs : à plus de 8% du PIB en 2011, le déficit de la balance des opérations courantes a atteint un seuil d’alerte et se traduit par une chute des réserves de changes. Si les exportations (automobile, aéronautique, phosphate) se maintiennent, les transferts des marocains résidant à l’étranger (MRE) et les recettes du tourisme ralentissent. A cela s’ajoute le poids de la facture pétrolière qui représente la moitié du déficit commercial. Pour soulager cette situation, certains économistes suggèrent une dévaluation du dirham. Le gouvernement rejette cette option, car «la dévaluation serait une décision risquée vu le contexte de la baisse de la demande internationale adressée au Maroc et la hausse des cours du baril du pétrole». - La situation budgétaire: à 6,2% du PIB en 2011 et 7,1% en 2012, le niveau du déficit budgétaire est loin de l’objectif de 3%. Au ministère des Finances, le plus gros enjeu se situe au niveau de la dépense publique. Les dépenses de fonctionnement sont plombées par deux rubriques structurelles: le soutien des prix des produits de base et des produits pétroliers ainsi que la masse salariale. A moyen terme, la persistance de ces déficits jumeaux (extérieur et budgétaire) à des niveaux élevés fait peser une réelle menace sur la réalisation des objectifs du gouvernement : rétablir les équilibres macroéconomiques tout en relançant la croissance économique. Source: L’Economiste du 24/09/2012 (texte adapté) DOCUMENT 7: Politique budgétaire au Maroc : actions correctives (...) La maitrise de l’inflation par le biais de la subvention des prix continue à augmenter la dette publique intérieure et à réduire le financement du secteur privé. La loi des finances 2013 sera le véritable test pour le gouvernement quant à sa capacité à faire face â la crise économique. Les attentes sont énormes : réforme de la caisse de compensation, maîtrise des dépenses de fonctionnement, relance de l’investissement privé et réforme de la fiscalité. Le gouvernement est ici très précis réduction et rationalisation des dépenses de l’Etat, amélioration des recettes fiscales notamment, par la mise en place d’une taxe sur les hauts salaires. Par ailleurs, le gouvernement propose de supprimer progressivement la subvention sur les produits de base. Les plus pauvres obtiendront des aides financières directes probablement d’un montant de 1 000 dirhams mensuellement pour faire face à la hausse des prix. Toutefois, tout le monde est conscient que des couches de la classe moyenne seront lourdement impactées par cette réforme. Sources: TELQUEL du 12/09/2012 et Aujourd’hui le Maroc du 13/02/2013 (texte adapté) DOCUMENT 8: Les orientations de la politique monétaire En vue de combler le déficit de liquidité du marché monétaire, Bank Al-Maghrib (BAM) est intervenue à l’aide d’avances à 7 jours et des opérations d’avances à 24 heures pour subvenir à des besoins ponctuels des banques commerciales. Le rabaissement de la réserve obligatoire des banques (de 6% à 4%) décidé en 2012 aura permis d’injecter 6 milliards DH dans le circuit monétaire et de compenser légèrement ce déficit. Cette situation a :‘avantage de ne pas créer de pressions inflationnistes en provenance de la sphère monétaire. La décélération(*) de l’agrégat M3 (le taux de croissance de M3 est de 4,8% au deuxième trimestre et de 4% au troisième trimestre de l’année 2012) vient de la faible croissance des dépôts. Ainsi, la croissance de la monnaie scripturale s’est établie à 3,8% après 6,8% durant la même période. (*) Ralentissement du rythme de hausse. Sources : L’Economiste du 06/02/2013, Finances News du 27/12/2012 (texte adapté) DOCUMENT 9: Modèle économique turc (... ) Dresser des comparaisons entre les deux pays ou aller jusqu’à dire que « Le modèle économique turc» est uploads/Finance/ bac-sc-eco-egc-rattrapage-2013-pdf.pdf
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- Publié le Jui 14, 2021
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