RÉSULTATS AU 31 MARS 2019 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 2 mai 2019 HAUSSE DE L

RÉSULTATS AU 31 MARS 2019 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 2 mai 2019 HAUSSE DE L’ACTIVITÉ DANS LES TROIS PÔLES OPÉRATIONNELS ENCOURS DE CRÉDITS : +4,2% / 1T18 PROGRESSION DES REVENUS TIRÉE PAR IFS et CIB STABILITÉ DE DOMESTIC MARKETS DU FAIT DU CONTEXTE DE TAUX BAS PRODUIT NET BANCAIRE : +3,2% / 1T18 EFFET DE CISEAU POSITIF BAISSE DES COÛTS DANS LES RÉSEAUX DE DÉTAIL ET DÉVELOPPEMENT DES MÉTIERS SPÉCIALISÉS FRAIS DE GESTION : +2,3% / 1T18 COÛT DU RISQUE BAS 38 pb* HAUSSE DU RÉSULTAT NET PART DU GROUPE RNPG : 1 918 M€ (+22,4% / 1T18) BILAN TRÈS SOLIDE RATIO CET1 : 11,7% PROGRESSION DE L’ACTIVITÉ EFFET DE CISEAU POSITIF * COÛT DU RISQUE / ENCOURS DE CRÉDIT À LA CLIENTÈLE DÉBUT DE PÉRIODE (EN PB) 2 RESULTATS AU 31 MARS 2019 Le 30 avril 2019, le Conseil d’administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Jean Lemierre, a examiné les résultats du Groupe pour le premier trimestre 2019. PROGRESSION DE L’ACTIVITÉ ET HAUSSE DES RÉSULTATS L’activité de BNP Paribas est en hausse ce trimestre dans les trois pôles opérationnels avec notamment une reprise progressive de l’activité dans CIB. La croissance économique s’est ralentie en Europe mais reste positive. Après la crise des marchés de fin 2018, le contexte de marché est resté peu porteur en début de trimestre mais s’est amélioré en fin de période. Le produit net bancaire, à 11 144 millions d’euros, augmente de 3,2% par rapport au premier trimestre 2018 (+3,9% à périmètre et change constants). Dans les pôles opérationnels, il est en hausse de 4,4% avec une légère baisse dans Domestic Markets1 (-0,2%) où l’effet de l’environnement de taux bas n’est pas complètement compensé par le bon développement de l’activité, notamment des métiers spécialisés; mais une hausse sensible dans International Financial Services (+9,5%) en lien avec le bon développement de l’activité et une augmentation dans CIB (+3,5%) du fait de la reprise progressive de l’activité de la clientèle. Les frais de gestion du Groupe, à 8 449 millions d’euros, sont en hausse de 2,3% par rapport au premier trimestre 2018 (+1,4% à périmètre et change constants) permettant de dégager un effet de ciseau positif. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de transformation des métiers et des coûts de restructuration des acquisitions2 pour 206 millions d’euros (211 millions au premier trimestre 2018). Les frais de gestion enregistrent par ailleurs ce trimestre pour 1 139 millions d’euros la quasi-totalité des taxes et contributions au titre de l’année (dont notamment la contribution au Fonds de Résolution Unique) en application d’IFRIC 21 « Taxes » (1 109 millions d’euros au premier trimestre 2018). Hors impact d’IFRIC 21, les frais de gestion sont ainsi en hausse de 2,2% (+1,2% à périmètre et change constants). Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 3,1% par rapport au premier trimestre 2018 : ils augmentent de 0,4% pour Domestic Markets1 avec une baisse dans les réseaux et une hausse dans les métiers spécialisés en lien avec le développement de l’activité, progressent de 6,3% pour International Financial Services en lien avec la croissance des métiers et des effets de périmètre, et augmentent de 3,1% chez CIB. L’effet de ciseau est positif dans les pôles opérationnels grâce à la mise en œuvre, en ligne avec le plan 2020, des mesures d’économies de coûts (169 millions d’euros d’économies générées ce trimestre pour un total de 1 324 millions d’euros depuis le lancement du programme début 2017). Le résultat brut d’exploitation du Groupe s’établit ainsi à 2 695 millions d’euros, en hausse de 6,2% (+12,5% à périmètre et change constants). Il augmente de 7,9% pour les pôles opérationnels. Le coût du risque, à 769 millions d’euros, augmente de 25,0% par rapport au premier trimestre 2018. Cette hausse résulte des reprises de provisions dans CIB et Personal Finance à la même période de l’année dernière. A 38 points de base des encours de crédit à la clientèle, le coût du risque reste à un niveau bas du fait notamment de la bonne maîtrise du risque à l’origination, de l’environnement de taux bas et de la poursuite de l’amélioration en Italie. Le résultat d’exploitation du Groupe, à 1 926 millions d’euros (1 923 millions d’euros au premier trimestre 2018), est en hausse de 0,2% (+8,0% à périmètre et change constants). Il est en hausse de 2,5% pour les pôles opérationnels. 1 Intégrant 100% des Banques Privées des réseaux domestiques (hors effets PEL/CEL) 2 Notamment Raiffeisen Bank Polska et Opel Bank SA 3 RESULTATS AU 31 MARS 2019 Les éléments hors exploitation s’élèvent à 757 millions d’euros (333 millions d’euros au premier trimestre 2018). Ils enregistrent l’impact exceptionnel de la plus-value de cession de 14,3% de SBI Life en Inde (+838 millions d’euros) et de la dépréciation de survaleurs (-318 millions d’euros). Ils enregistraient au premier trimestre 2018 la plus-value de cession d’un immeuble pour +101 millions d’euros. Le résultat avant impôt, à 2 683 millions d’euros (2 256 millions d’euros au premier trimestre 2018), est ainsi en hausse de 18,9%. Le taux moyen d’impôt sur les bénéfices s’établit à 23,3%, du fait notamment de la faible taxation de la plus-value de cession à long terme sur SBI Life. Le résultat net part du Groupe s’élève ainsi à 1 918 millions d’euros, en hausse de 22,4% par rapport au premier trimestre 2018 (2 565 millions d’euros hors effet des éléments exceptionnels1 et impact d’IFRIC 21, quasi stable à -0,2%). La rentabilité des fonds propres hors éléments exceptionnels est ainsi égale à 9,7%. La rentabilité des fonds propres tangibles hors éléments exceptionnels est de 11,2%. Au 31 mars 2019, le ratio « common equity Tier 1 » s’élève à 11,7% (-10 pb par rapport au 31 décembre 2018 du fait de l’impact de la nouvelle norme comptable IFRS 16 et du report des titrisations prévues ce trimestre aux trimestres prochains) et le ratio de levier2 s’établit à 4,2%. La réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 335 milliards d’euros, soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport aux ressources de marché. L’actif net comptable par action s’élève à 76,7 euros soit un taux de croissance moyen annualisé de 5,2% depuis le 31 décembre 2008, illustrant la création de valeur continue au travers du cycle. Le Groupe met en œuvre activement son plan 2020. Il mène une politique ambitieuse d’engagement dans la société avec des initiatives fortes en faveur de la responsabilité éthique, de l’innovation sociale et environnementale et d’une économie bas carbone tout en renforçant son système de contrôle interne et de conformité. * * * 1 Effet des éléments exceptionnels après impôts : +330 millions d’euros (-56 millions d’euros au premier trimestre 2018) 2 Calculé conformément à l’acte délégué de la Commission Européenne du 10 octobre 2014 4 RESULTATS AU 31 MARS 2019 RETAIL BANKING & SERVICES DOMESTIC MARKETS L’activité commerciale de Domestic Markets est en hausse. Les encours de crédit augmentent de 4,1% par rapport au premier trimestre 2018 avec une bonne progression des crédits dans les réseaux domestiques et les métiers spécialisés (Arval, Leasing Solutions). Les dépôts augmentent de 5,1% par rapport au premier trimestre 2018, en hausse dans tous les pays. Le pôle poursuit le développement des nouvelles expériences clients et la transformation digitale. Il enregistre une forte hausse des utilisateurs actifs mobiles dans les réseaux (+20% par rapport au premier trimestre 2018) avec une moyenne de 19 connexions par utilisateur et par mois. Il poursuit l’adaptation de ses offres aux nouveaux usages avec le succès de LyfPay, solution de paiement mobile qui a enregistré déjà plus de 1,6 million de téléchargements en France depuis son lancement en mai 2017 et qui sera déployé cette année en Belgique. Nickel enregistre pour sa part une hausse significative du nombre d’ouvertures de comptes ce trimestre (+18% par rapport au premier trimestre 2018) et dépasse 1,2 million d’ouvertures de comptes. Domestic Markets simplifie et optimise le réseau commercial de proximité afin d’améliorer le service aux clients et réduire les coûts (289 agences fermées depuis fin 2016 en France, Belgique et Italie et suppression en 2018 d’un niveau régional de pilotage du réseau en France). Il poursuit la transformation de son modèle opérationnel en simplifiant et digitalisant de bout en bout ses principaux parcours clients et en automatisant ses processus. Le produit net bancaire1, à 3 961 millions d’euros, est en baisse de 0,2% par rapport au premier trimestre 2018 du fait de l’environnement de taux bas et de l’impact en début de trimestre sur les commissions financières d’un contexte de marché encore défavorable, partiellement compensés par la hausse de l’activité et la bonne croissance des métiers spécialisés. Les frais de gestion1 (2 983 millions d’euros) augmentent de 0,4% par rapport au premier trimestre 2018. Ils sont en hausse en lien avec le développement de l’activité dans les métiers spécialisés (où l’effet de ciseau est cependant positif) mais sont en baisse dans les réseaux (-0,4%2). L’effet de ciseau est positif pour le pôle à périmètre et change constants. Le résultat brut d’exploitation1, uploads/Finance/ bnp-paribas-communique-de-presse-02-05-2019.pdf

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  • Publié le Mai 11, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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