f G E Biblioth. pub. et univ. 1061291969 C O R P U S R E F O RM A T 0 R U M. YO
f G E Biblioth. pub. et univ. 1061291969 C O R P U S R E F O RM A T 0 R U M. YOLUMEN XXXII. 10ANMS CALVINI OPERA QUAE SUPERSUNT OMNIA. EDEDERUNT GÜILIELMÜS BAUM EDUARMS CUNITZ EDUARDUS REÜSS THEOLOGI ARGENTORATENSES. YOLUMEN IY. BKUNSYIGAE APUD C. A. SCHWETSCHKE ET FILIUM. (M. BRÜHN.) 1 8 6 6 . OHZl >£f IOANNIS CALVTNI OPERA QUAE SUPERSUNT OMNIA. AD FIDEM EDITIONUM PRINCIPUM ET AUTHENTICARUM EX PARTE ETIAM CODICUM MANU SCRIPTORXJM ADDITIS PROLEGOMENIS LITERARILS, ANNOTATIONIBUS CRITTCIS, ANNALIBUS CALYINIANIS INDICIBUSQUE NOVIS ET COPIOSISSIMÏS EDIDERUNT GUILIELMUS BAUM EDÜAKDUS CÜNITZ EDUARDÜS REÜSS THEOLOGI ARGENTORATENSES. VOLUMEN IY. BRUNSYIOAE APUD 0. A. SCHWETSCHKE ET FILIUM. (M. BRÙHN.) 1 8 6 6. INSTITUTION DE LA RELIGION CHRÉTIENNE PAR JEAN CAL YIN. NOUYELLE ÉDITION CRITIQUE PRÉCÉDÉE D'UNE INTRODUCTION ET ACCOMPAGNÉE DE NOTES PAR MM. BAUM, CUNITZ ET REUSS PROFESSEURS AU SÉMINAIRE PROTESTANT DE STRASBOURG. TOME SECOND. BRUNSVIC C. A. SCHWETSOHKE ET FILS ÉDITEURS. (M. BRUHN.) 186 6. AYANT-PROPOS. -l-Nous profitons de la publication de ce nouveau volume pour compléter, par quelques notes supplémen- taires, la notice bibliographique placée eil tête de l'édition française de l ' I n s t i t u t i o n (Oeuvres de Calvin T. HI. p. XXV1H suiv.). Nous reviendrons d'abord sur l'édition de Badius.décrite sous le N°. Vil., et dont nous ne pou- .vions transcrire le titre d'une manière exacte, parce que le seul exemplaire que nous en avions à notre disposition portait un faux titre. Nous en possédons nous-mêmes aujourd'hui un autre, tout à fait complet et authentique, d'après lequel nous allons donner la copie figurée du vrai titre: . I n s t i t u t i o n d e la relig'ion ! O h r e s t i e n n e . (Arabesque.) Nouuellement mise en quatre Liures, | et distinguée par chapitres, en ordre et méthode bien propre: ! Augmentée aussi de tel accrois- sement, qu'on ; la peut presque estimer vn \ Hure nouueau. j * ! PAR IE AN CALVIN. | (Cul de lampe.) — M. D. LXH. On voit par là que le titre porte la date de 1562, bien qu'on lise à la fin du volume une note qui met l'achèvement de l'impression au 11 Avril 1561. D'après cela cette édition ne doit prendre rang qu'après celle de Bourgeois à laquelle nous avions assigné la huitième place. Mais voici une autre découverte plus intéressante encore. M. le docteur Heppe, professeur à la faculté de théologie dé Marbourg et auteur d'un grand nombre d'ouvrages relatifs, pour la plupart, à l'histoire du seizième siècle, nous a communiqué le seul exemplaire à nous connu d'une édition de l ' I n s t i t u t i o n française dont nous ignorions l'existence à l'époque où nous rédigions notre notice bi- blio"graphique. Elle appartient à l'année 1557, et par conséquent à la série des éditions dépendantes de la troisième révision de la seconde famille (texte latin de 1550, texte français de 1551). Elle prendra rang après notre ancien N°. V. En voici la description détaillée: I N S T I T Y T I O J S T j DE LA RELIGION CHRESTIENNE. | COMPOSEE EN LATIN PAR | M. lean Caluin, et translatée en François par luymesme, et j encores de nouueau reùeue et augmentée: en laquelle est j comprinse vne somme de toute la Chrestienté. ] AVEC LA PREFACE ADRESSEE AV | Roy, par laquelle ce present Liure luy est offert pour confession de Foy. j SEMBLABLEMENT Y SONT ADIOV- | stées deux Tables, l'vne des passages de l'Escriture, que l'Autheur | expose en ce Liure: l'autre des matières principales | contenues en iceluy. | (.Vignette.) DE L'IMPRIMERIE DE | François Iaquy, Antoine I Dauodeau, et laques Bourgeois. | AVEC PRIVILEGE. | M. D. LVH. La vignette représente un homme armé à l'antique d'après les formes conventionnelles qu'on connaît par les xylographies du seizième siècle. La figure est entourée sur trois côtés de cette légende: vm INSTITUTION CHRESTLENNE. L E S ARMEVRES* DE NOSTRE GVERRE NE SONT | POINT CHARNELLES, MAIS PVIS- | SANTES PAR DEEV. n . AVX CORINTH. X. CH. Le bras droit du guerrier branle une épée, le bras gauche porte un bouclier. Autour de la figure, mais dans l'intérieur du carré formé par la légende que nous venons de transcrire, il y en a six autres, destinées à expliquer les différentes pièces de l'ar- mure, d'après le passage Ephés. VI, 10 suiv. D'un côté, le long de l'épée on lit: GLAIVE DE LES- PRIT; près de la cuirasse, laquelle cependant ressemble plutôt à un juste-au-corps en cuir, on lit: HALLECRET DE IVSTICE; et plus bas, BAVDRIER DE VERITE, quoiqu'on ne voie rien de pa- reil. De l'autre côté, près du casque, il y a: HEAVME DE SALVT, et sous le bouclier: BOVCLIER DE FOY. Enfin en bas: LES PEEDZ CHAVSSÉS DE LA PREPARATION DE LEVANGLLE DE PAIX. Le lieu de l'impression n'est pas indiqué; mais cette circonstance ne peut donner lieu à aucun doute. Il existe d'autres éditions de l'Institution imprimées» par Jaques Bourgeois, et qui portent en touteB lettres le nom de Genève. Et lors môme qu'on objecterait que ces éditions sont postérieures à la nôtre et que Bourgeois aurait pu d'abord exercer son art ailleurs qu'à Genève, la mention, d'un pri- vilège en 1557 ne nous permettrait pas de songer à la France. Dix feuillets liminaires, non numérotés marqués * et formant un seul cahier, contiennent 1°. l'Argument imprimé sur le verso du titre. 2°. l'Epistre au Boy datée du premier iour d'Aoust mû cinq cens trente-cinq. Le reste du volume forme 40 cahiers de huit feuillets ou de 16 pages à 55 lignes (a—z; A—R) dont un et demi pour les tables; la pagination s'arrête à la fin du texte, page 617 (Qiiii). Le dernier cahier est de dix feuillets, la dernière page en blanc. Le texte est imprimé en deux co- lonnes. Titres courants, à gauche l'intitulé, à droite le numéro du chapitre. M. le professeur Heppe a bien voulu nous céder ce volume qui est aujourd'hui l'un des orne- ments de notre Bibliothèque calvinienne. Nous avons la satisfaction d'en dire autant à l'égard de l'exem- plaire de l'Edition princeps, que M. le pasteur Cuvier de Metz avait généreusement mis à notre dis- position, et qu'il a eu l'extrême obligeance de nous céder aussi tout récemment. Enfin notre savant et honoré collègue et ami, M. le professeur Nicolas de Montauban, a eu la générosité de nous faire cadeau de son exemplaire de l'édition de 1553, dont nous nous étions servis pour la collation du texte. Par toutes ces acquisitions nous possédons aujourd,'hui une suite d'éditions de l'Institution française comme elle n'existe nulle part ailleurs, ni entre les mains d'un particulier, ni dans aucune collection publique, savoir (d'après les numéros rectifiés): I. 1541. III. 1551. IV. 1553. V. 1554. VI. 1557. V i n . 1561 (Bourgeois). LX. 1561—-1562 (Badius). XH. 1562 (Bourgeois). XTV. 1564. Il est entendu que nous ne parlons ici que de celles qui sont antérieures à la mort de Calvin. Nous profiterons de cette occasion pour faire une remarque critique sur un passage fort inté- ressant du volume précédent, sur lequel le Rév. S. P. Tregelles, dont les travaux sur le texte du N. T. sont connus et appréciés sur le continent comme en Angleterre, a bien voulu appeler notre attention, par une lettre datée de Plymouth, 29 Juillet 1865. Il s'agit de la fin du §. 5 du 15e Chap, du pre- mier livre de l'Institution (Oeuvres IL 140. III. 225), passage dans lequel le texte français dit tout juste le contraire de ce qu'avait dit le texte latin, sans qu'aucune note de notre part ait relevé cette contradiction. En effet on lit d'un côté : Dicit enim Christi gloriam speculando in eandem imaginem nos transformari tanquam a Domini spiritu: qui certe ita in nobis operatur ut Deo consubstantiales nos reddat. Et de l'autre côté: Car il dit qu'en contemplant la gloire de Christ nous sommes transformée en une mesme image comme par l'Esprit du Seigneur: lequel certes besoigne tellement en nous qu'il ne nous rend pas com- pagnons et participans de la substance de Dieu. En examinant l'ensemble de l'argumentation de l'auteur INTRODUCTION. IX on s'aperçoit tout de suite que le texte français seul exprime sa pensée: Calvin est occupé à réfuter lu théorie d'Osiander et arrive à établir que l'image de Dieu à laquelle l'homme avait été créé, et de 1 ; » restauration de laquelle S. Paul parle aux Corinthiens (2" Ep. Ill, is), était produite par la grâce et vertu du S. Esprit et non par une espèce de procédé d'émanation (une défluction de substance): L'Esprit en nous transformant, de nouveau à cette image ne nous rend donc pas consubstantiels avec Dieu. M. Tregelles, après avoir constaté la contradiction entre les deux textes, nous demande si le traducteur, dont la leçon est évidemment préférable, et la seule juste, a pu la prendre dans uploads/Finance/ c-4.pdf
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- Publié le Dec 01, 2022
- Catégorie Business / Finance
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