TAF : En vous inspirant des entretiens répondez a la question principale suivan
TAF : En vous inspirant des entretiens répondez a la question principale suivante : Quels sont les obstacles à l’accès au financement des femmes entrepreneures ? NB : les réponses doivent être argumentées et étayer par les citations. « Personnellement, j’ai douze employés à temps plein. Je recrute souvent des contractuels pour pouvoir exécuter certains gros marchés. J’ai donc en moyenne 20 employés dans mon entreprise par mois à rémunérer. Mes charges de personnel s’élèvent à 1.700.000 FCFA environ par mois. Mais, bien que mon entreprise soit rentable et que j’ai toujours des marchés à exécuter, aucune institution financière ne me fait confiance. Mais, elles exigent plutôt des garanties qui sont difficiles à obtenir pour une femme comme moi qui vient à peine de commencer et qui a le courage de se battre. C’est très compliqué la question de garantie au Burkina Faso pour nous les femmes ». « Les institutions financières ne tiennent pas compte du sexe de l’entrepreneur mais exigent plutôt des garanties que les femmes n’ont pas » « J’entends souvent qu’il y a des fonds destinés aux femmes. Mais je ne connais pas la procédure à suivre pour avoir les financements. L’information est donnée par affinité. Personnellement, je ne sais pas comment certaines femmes arrivent à se faire financer par ces fonds » « Les fonds nous imposent des procédures draconiennes pour accéder au financement. Les procédures sont justes un système mis en place pour éliminer dès le départ de nombreuses femmes » « Moi, j’avais un marché public à nantir. Pour exécuter le marché, j’avais juste besoin d’une lettre d’engagement de ma banque. Rien que pour la lettre, la banque a exigé tellement de pièces justificatives qu’à ce jour, j’ai déjà dépensé environ 2.000.000 FCFA sans être sûre d’avoir la lettre. C’est une simple lettre mais je risque de perdre mon marché et toute cette somme d’argent engagée dans la procédure. Toutes ces tracasseries dans les procédures de demande de financement sont en réalité un autre moyen pour nous obliger à renoncer au financement ». « La procédure la plus courante pour accéder au financement, c’est la rédaction d’un plan d’affaire. Un plan d’affaire que les structures financières se contentent d’apprécier sans même chercher à vérifier l’exactitude des informations fournies par la candidate. Parfois, les candidates ignorent même le contenu de leur business plan puisqu’il est rédigé par une tierce personne. C’est une procédure biaisée mais qui continue à être privilégiée dans toutes les procédures de demande de financement au Burkina Faso ». « La communication sur les possibilités de financement fait défaut. Les femmes n’ont même pas l’information sur l’existence des fonds qui leurs sont pourtant destinés » « Pour bénéficier d’un financement, il faut se constituer en groupement ou association. Or, nous sommes souvent en groupe mais ignorons comment les unes et les autres gèrent leurs entreprises. C’est donc inadmissible que je sois sanctionnée à cause de la mauvaise gestion des autres. Cette procédure est difficilement acceptable car je suis obligée de rembourser les emprunts à la place des« Pour bénéficier des financements, il y a des structures qui viennent visiter d’abord le siège de l’entreprise avant de vous financer. Pourtant, nous nous avions besoin d’un minimum pour démarrer notre activité. Cette procédure exclue de facto toutes les primo créatrices ». « La difficulté première des femmes, c’est l’absence de suretés réelles pour nantir. Pourtant, à défaut de garanties et d'apport personnel conséquent, il est difficile d'avoir un financement pour développer votre activité. La garantie c’est notre préoccupation première ». « Je n’ai jamais été financée car je n’ai pas d’information sur les possibilités de financement qui existent. Particulièrement, sur les fonds réservés aux femmes » « De nos jours, il existe beaucoup d’institutions de financement qui ont pour cibles les femmes. Mais les femmes sont incapables d’apporter les garanties nécessaires pour obtenir le financement. Les garanties que les institutions financières exigent sont inaccessibles pour les femmes. Au Burkina Faso, très peu de femmes sont propriétaires d’une maison à usage d’habitation ou de biens de grande valeur. Or, pour obtenir par exemple un financement de 1.000.000 FCFA il faut nantir un bien qui a une valeur d’au moins 2.000.000 FCFA ». uploads/Finance/ cas-analyse-donnees-pdf.pdf
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- Publié le Nov 04, 2022
- Catégorie Business / Finance
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