I- La gouvernance 1- Expliquez la notion de gouvernance en finance ? La gouvern
I- La gouvernance 1- Expliquez la notion de gouvernance en finance ? La gouvernance d’entreprise tend à comprendre les relations entre les partenaires de l’entreprise, en particulier le manager et les actionnaires. Avec la financiarisation des économies, la nature des rapports économiques a fortement évolué. Sous l’influence des théories contractualistes, l’actionnariat semble prendre l’ascendant sur les autres formes de management. Le gouvernement d’entreprise est également l’ensemble des règles qui régissent la manière dont les entreprises sont contrôlées et dirigées. Il répartit les droits et les obligations des différents intervenants au sein de l’entreprise et pose les règles et les procédures de prise de décision. Cette notion a été développée à partir des années 1990 pour contrer l’exercice solitaire du pouvoir par les dirigeants, il introduit une plus grande démocratie dans l’entreprise. L’objectif est d’améliorer la performance et la rentabilité des opérations conclues par la société en prenant des décisions de manière concertée, transparente et surtout contrôlée par différents organes de la société. 2- Quel est l’impact de la gouvernance sur la stratégie financière ? La gouvernance d'entreprise a un impact significatif sur les prix des titres et la valeur de marché. Cependant, toutes les règles et réglementations de gouvernance ne sont pas toujours mesurées de la même manière, car les deux études sont arrivées aux mêmes conclusions, mais les indicateurs sont établis de manières différentes. En fait, certaines composantes de la gouvernance peuvent se compléter, tandis que d'autres sont des substituts. Ainsi, dans les sociétés où le capital est concentré entre les mains d'un seul actionnaire ou d'un petit nombre d'actionnaires détenant un grand nombre d'actions, l'importance du conseil d'administration est souvent inférieure à celle des sociétés détenues par un seul actionnaire. Actionnaires, tout le monde détient très peu d'actions. De même, dans un environnement juridique où les tentatives d'OPA hostiles sont coûteuses et difficiles à mettre en œuvre, l'effet des mesures anti-OPA est généralement relativement faible. Ces aspects sont importants car les cabinets d'actionnaires-conseils ont développé des indices importants, similaires à ceux des deux études citées ci-dessus : généralement, ils recommandent aux actionnaires qui les embauchent de voter pour des propositions basées sur ces indices pour un meilleur classement. 3- Création de valeur actionnariale ou partenariale ? donnez des exemples de pratiques. la création de valeur actionnariale est considérée autant comme un moyen de mesure à posteriori de la performance de l'entreprise, qu'un outil de pilotage stratégique aux mains des dirigeants qui doivent agir en fonction de la maximisation de la richesse des actionnaires. La création de la valeur actionnariale a induit une gestion rigoureuse des fonds propres des entreprises. Ainsi « La recherche de la rentabilité cesse d'être quasi-exclusivement centrée sur la génération de marges par la compression des coûts et la maximisation des ventes. S'y ajoutent, parce que les fonds propres constituent la ressource la plus onéreuse, une politique de minimisation des actifs fixes (externalisation, débouclage des participations croisées, recours au crédit-bail) ou circulants (stocks- zéro, créances-zéro) ainsi que ce que l'on peut appeler « une gestion active du dénominateur » du ratio de rentabilité... On voit également réapparaître, prenant comme exemple le cas aux Etats-Unis, un certain recours au levier d'endettement. A la différence cependant de ce que l'on pouvait observer dans les années 70 où l'effet de levier était obtenu par une croissance positive mais différenciée des éléments du passif, il s'agit aujourd'hui d'une contraction des fonds propres associée à une moindre diminution de la dette. L'importance accordée à la création de la valeur actionnariale a permis le développement de la gouvernance d'entreprise. «Les préoccupations sont en effet convergentes. Dans les deux cas il s'agit de faire en sorte que le jeu des pouvoirs au sein des organismes délibérants et exécutifs des entreprises favorise d'abord ceux qui en sont les propriétaires : les actionnaires. Les dirigeants ne sauraient poursuivre d'autres objectifs que la recherche des intérêts des actionnaires. Pour cela, les actionnaires doivent être informés complètement et en temps opportun, confortés dans leurs pouvoirs (en particulier ceux de participer effectivement aux décisions et de déléguer à des administrateurs ayant les moyens d'exercer pleinement leur mission). Des structures de contrôle effectif des dirigeants doivent être mises en œuvre. C'est ainsi que l'on voit les actionnaires, leurs gestionnaires ou leurs représentants revendiquer un rôle de surveillance et parfois de proposition au moyen de l'exercice du vote lors des assemblées générales. Dans ce sens, une importance croissante est accordée par les entreprises à leur communication notamment financière afin de tenir les actionnaires informés et de leur permettre d'exercer leur pouvoir de décision. Implicitement, la notion de gouvernance renvoie essentiellement à la répartition des pouvoirs au sein de l'entreprise, considérée comme un centre d'intérêts divergents entre actionnaires et dirigeants. Le processus de décision est ainsi central dans un gouvernement d'entreprise « Il tient compte à la fois d'un système de droits de propriété caractérisant (entreprise privée, entreprise publique) ainsi que de d'indicateurs de performance et d'un système de rétribution. Dans ce contexte la gouvernance n'est rien d'autre qu'une réponse endogène au processus décisionnel soumis aux contraintes extérieures (Conditions du marché, contraintes financières....). L'importance accordée à l'impératif de la création de la valeur actionnariale a induit une transformation dans les modalités de rémunération des dirigeants et des salariés : apparition des stock-options, développement de l'actionnariat des salariés dans les grandes entreprises « où l'épargne retraite constitue à la fois des incitations à la création de valeur et des modalités de réduction d'antagonismes traditionnels entre apporteurs de facteurs de production. Par contre, La création de valeur partenariale implique une conception élargie de l'entreprise. Sa généralisation rencontre deux difficultés : l'élaboration d'un fondement théorique rigoureux et la construction d'instruments de gestion efficaces. Pour comprendre la création de valeur partenariale et sa dynamique, il faut, cependant, en raison des interactions entre création et appropriation, analyser la répartition de la valeur partenariale créée, pour cela prenant l’exemple du secteur automobile : La valeur partenariale créée par Volkswagen correspond à l’utilité qu’obtiendraient les clients s’ils accordaient la même utilité aux produits de cette marque qu’à ceux de Renault. Cette valeur, pour des raisons liées à un pouvoir de négociation inférieur, revient principalement (à concurrence de 56,8 %) aux clients de VW et non à VW elle-même. Quand Renault parvient à s’approprier 64,3 % de la valeur partenariale (hors ajustement), VW ne s’en approprie que 3,4 %. Pour prendre un exemple concernant les charges, si BMW avait le même niveau de coûts salariaux que Fiat, elle parviendrait à s’approprier près de 1600 M€ de valeur partenariale supplémentaire qui reviennent actuellement aux salarié. La théorie actionnariale, malgré les critiques dont elle fait l’objet, pourrait survivre car l’intérêt principal de la mesure de la valeur partenariale ne réside pas dans son caractère instrumental mais dans la modification des grilles de lecture traditionnelles liant les systèmes de GE à la création de valeur, à laquelle elle conduit. Elle permet notamment de resituer le rôle des actionnaires au sein de l’ensemble des SH et de montrer que la plupart des préconisations qui visent à renforcer leur pouvoir peuvent en fait s’opposer à un objectif de maximisation de la valeur partenariale et se révéler finalement contraires même à leur objectif de maximisation de la valeur actionnariale. II- La création de valeur Vous disposez en annexe des informations financières de la société Alpha. 1- Complétez le tableau. 2- Commentez les résultats. Commentaire : D’après le tableau des résultats, on constate que l’EVA est négative pour les deux années 2014 et 2015 donc il y a une destruction de la valeur La Market value added (MVA), est positive pour l’année 3013, donc le marché est optimiste et est prêt à payer le prix actuellement coté, car il anticipe que l’entreprise que l’entreprise va créer de la richesse au-delà du cout du capital. Pour les années 2014 et 2015, la MVA est négative, donc il y a un manque de confiance du marché tenu du cout des capitaux engagés. Pour le market to book (M/B), il est supérieur à 1 dans l’année 2013, donc le marché est confiant dans la capacité de l’entreprise à créer de la valeur pour ses actionnaires. Alors que pour les années 2014 et 2015 le ratio est inférieur à 1, donc il y a une destruction de la valeur 3- Que proposeriez-vous à cette entreprise pour améliorer la création de valeur ? Pour l’entreprise Renault, Il est nécessaire de stimuler les profits, augmenter les ventes et diminuer les dépenses ainsi de chercher des moyens afin d'accroître l'efficacité des processus de l’entreprise , de réduire les coûts et de contrôler les stocks sans que cela nuise à ses activités. Comme il faut également Constituer une clientèle diversifiée qui, idéalement, procurera des revenus constants. Renault doit Continuer d'investir et de faire des améliorations, l’une des plus grandes erreurs que font les propriétaires d'entreprise après avoir décidé de vendre est de ralentir la cadence. Élaborer un plan stratégique : Un plan bien conçu présentant des objectifs et des jalons mesurables pour les prochaines années donnera de la crédibilité à votre firme en uploads/Finance/ cas-creation-de-valeur.pdf
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- Publié le Jan 04, 2021
- Catégorie Business / Finance
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