Economie internationale Introduction : OMC : il cherche à réduire la tarificati

Economie internationale Introduction : OMC : il cherche à réduire la tarification douanière Diapo 5 : Gains à l’échange : le fait de s’ouvrir et de s’échanger crée du gain. Structure : les acteurs, qui échanges quoi ? Coordination : règles communes Chapitre 1 : Mondialisation et échanges La mondialisation est « un processus d’interaction entre agents économiques dont il résulte une intégration accrue entre différents territoires et différents marchés et une interdépendance entre états ». D’après Baldwin et Martin (1999), la mondialisation économique est définie par trois facteurs clés :  Le développement du commerce international (=échanges internationaux)  L’augmentation des flux de capitaux et des migrations (flux des facteurs de production…)  L’industrialisation, en particulier la divergence (convergence) des niveaux de développement entre pays ou continents. Globalisation est la traduction anglo-saxonne de « Mondialisation ». Globalisation est un «processus de mise en communication de plus en plus poussée des économies nationales en particulier dans le domaine financier et l’activation d’une dynamique d’homogénéisation des modes de vie à l’échelle globale ». Globalisation et mondialisation sont utilisés de manière indifférenciée. La mondialisation a favorisé l’industrialisation des pays d’Asie de l’est (Chine, Philippine…) grâce à leur main d’œuvre bon marché. Toutefois, elle a été défavorable pour les pays d’Afrique qui n’ont pas réussi à faire face aux pays d’Asie de l’est. D’où le fait qu’on parle de convergence ou de divergence des niveaux de vie : la mondialisation a permis à certains pays en développement de se développer plus vite et de rattraper leur retard par rapport aux pays occidentaux (comme l’Inde ou la Chine). Toutefois, la mondialisation a ralentit le développement d’autres pays et a accru les inégalités de richesse entre pays (notamment les pays d’Afrique). Le commerce international correspond aux échanges de biens et de services entre résidents de pays différents. Cependant, les services ont été pendant longtemps ignorés. Il existait d’abord les services non échangeables, comme l’aide à la personne, puis sont apparu les services échangeables, comme le tourisme ou l’Education. Le commerce international est aussi vieux que les nations, même si des économies autarciques ont toujours existés. 1 Les acteurs du commerce international sont les entreprises et les Etats, ainsi que les ménages (consommateurs et travailleurs). Il existe des instances qui régissent le commerce international, comme l’OMC par exemple. On mesure le commerce international avec les flux commerciaux. Par exemple, la balance des paiements retrace les opérations entre résidents et non résidents, c’est-à-dire les relations commerciales, financières et monétaires entre un pays et le reste du monde. On peut aussi utiliser le ratio d’ouverture (ratio d’ouverture= (Importations + Exportations) / PIB), les exportations en % du PIB ou les investissements à l’étranger. 1. Mondialisation en perspective historique On peut découper les mondialisations en 3 phases :  Tout d’abord, les prémices de la mondialisation (du 16 au 19e siècle) : durant cette période, on peut observer une légère augmentation des échanges.  Puis, vient la 1er phase de mondialisation de 1850 à 1914. Durant l’entre-de-guerre survient une phase de démondialisation (1914-1945)  Enfin, à partir de 1960 arrive la 2nd mondialisation avec une explosion des échanges. Le commerce international permet de booster la croissance. On remarque que les échanges croient plus vite que la production. On échange plus que ce que l’on produit, ce qui est du au fait que beaucoup de pays ont des plateformes de réexporation (on importe un produit pour le réexporter ensuite, le produit ne fait que transiter dans le pays, il n’est pas destiné au commerce domestique→ fragmentation de la production). 2 Les pays ayant connus une forte croissance de marché sont les pays occidentaux. Ce sont aussi eux ayant la plus forte phase de déclin. La forte croissance de marché de l’Amérique latine est du aux grandes découverts. En Asie, le textile avec la compagnie des Indes explique la première phase de mondialisation. 1.1. Les prémices de la mondialisation du 16 e au 19 e siècle Les prémices de la mondialisation ont été déclenchées par les grandes découvertes, qui ont entraîné les premiers empires coloniaux. En 1492, C. Colomb découvre l’Amérique, en 1498, on découvre la route des Indes, en 1519, Magellan réalise le premier tour du Monde. On assiste à la première expansion du commerce international entre l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et l’Asie et à l’essor des premières compagnies internationales, comme la compagnie Britannique des Indes Orientales (1600). Le courant de pensée qui prédomine au 16e-18e est le courant mercantiliste. Le niveau de vie augmente et les marchandises échangées sont influencé par le prix/poids élevé. C’est pourquoi, on échange des produits légers (épices métaux précieux, café, thé…). Monopole 1.2. La première mondialisation de 1850 à 1914 Le Royaume-Unis est leader dans le commerce international, ce qui est du au fait que le RU est le premier pays à être en révolution industrielle (ce qui se traduit par beaucoup d’innovations). Durant la première mondialisation, le commerce mondial a considérablement augmenté. Plusieurs facteurs explicatifs peuvent justifier cette augmentation :  Des innovations dans le domaine des transports : la révolution industrielle qui a conduit à des améliorations techniques.  Des modifications de l’organisation de la société avec une augmentation du revenu, une augmentation de la demande, la naissance de la classe moyenne, l’émergence des syndicats…  Des modification/transformation des techniques de production : on arrive à produire moins cher, d’où la baisse du prix des produits manufacturiers. On a aussi une baisse des coûts de transports. On cherche à exporter ce qu’on produit. On importe des matières premières et on exporte les produits manufacturiers. Trois secteurs ont connu de profondes transformations : le textile, la métallurgie et les transports. Les innovations dans le secteur du transport ont été un élément décisif. La « tyrannie de la distance » explique que la distance est le premier obstacle aux échanges. Entre 1870-1917, le prix du fret entre Etats- Unis et Angleterre a été diminué de 40%. Parmi les innovations majeures dans le transport maritime, on peut citer la machine à vapeur à la fin années 1830, qui a permis la traversée de l’Atlantique. Les perfectionnements technologiques ont permis de transporter des marchandises plus lourdes. L’ouverture du canal de Suez en 1869 a conduit à l’ouverture des routes transocéaniques. Parmi les innovations majeures dans le transport ferroviaire, on peut citer le trajet Stockton - Darlington (40km) en 1825. L’essor du chemin de fer aux Etats-Unis a été un élément déterminant (il a entraîné la colonisation de l’ouest et la construction d’une économie nationale). Les Etats-Unis ont beaucoup de ressources naturelles et le chemin de fer a favorisé les échanges et a permis un décollage économique. En 1826, le chemin de fer était inexistant. En 1913, on comptabilise un million de km de voies ferrées. 3 Selon Rostow, le développement d’un pays se découpe en 5 phases dont le premier est le décollage économique représenté par le passage d’une économie rurale à urbaine. On note également des innovations majeures dans la communication : message télégraphique transatlantique en 1858, des câbles reliaient l'Europe à l'Amérique du nord dès la fin du 19e siècle. Le secteur du textile a été transformé par la mécanisation, ce qui a permis une augmentation de la production textile, d’où une hausse du besoin d’importer des matières premières. En ce qui concerne la métallurgie, les progrès dans la transformation du fer a permis les innovations dans les autres secteurs. Les couts des transports terrestres ont diminué de plus de 90% ente 1800 et 1910, les transports transatlantiques ont baissé de 60% entre 1870-1900, les exportations mondiales ont augmenté de 3,4% par an en moyenne. La révolution industrielle a permis une plus grande variété de produits qui pourront être exportés. La structure des économies se transforme : on passe d’une économie rurale à une économie industrielle. Ainsi, la révolution industrielle a été le point de départ de l’entrée dans la phase de mondialisation, c’est le décollage économique. Inter- industriel= secteurs différents 4 Contradiction avec des périodes de protectionniste et une augmentation des échanges avec « des ilots de libre échange » et la création d’accords bilatéraux, comme le traité franco britannique qui réduit les taxes douanières. Un double tarif signifie que l’on peut bénéficier d’un tarif préférentiel si on a un avantage avec cette économie. Les Corn-laws sont des lois qui interdisent d’importer du blé. Le RU a eu la baisse la plus important en termes de tarifs douaniers. Avec la première mondialisation, on a constaté un effondrement de la production manufacturière des économies en développement, les pays n’ont pas pu faire face aux colons et à leur industrie. On a eu un déclin de l’industrialisation des économies politiques commerciales. Une concurrence des économies industrialisées s’est installé avec absence de réciprocité des accords (exemple : industrie textile indienne : au 18e, elle exporté du textile à destination de l’Europe, au 19e siècle, elle importait les 2/3 de sa consommation (principalement UK). Le marché de capitaux intègre croissantement des marchés financiers. La stabilité du taux de change, du au système d’étalon-or, vont faciliter les échanges de uploads/Finance/ chapitre-1 18 .pdf

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  • Publié le Fev 03, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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