1 - Les causes politiques et socio-économiques de l’activité ambulante : «Les r
1 - Les causes politiques et socio-économiques de l’activité ambulante : «Les raisons du commerce sont toujours les plus fortes.»1. Giroud réclame que les gens se dirigent au commerce puisque leurs raisons sont vraiment fortes , leur besoin des soins médicaux élémentaires , d’une maison, d’un minimum de confort et de ne pas avoir à s’inquiéter du lendemain leur pousse a chercher une source pour avoir de l’argent , dans un pays musulman comme le Maroc les gens pensent a l’éloigner de tout ce qui est HARAM et donc se dirigent vers le commerce qu’il soit légal ou illégal. L’argent est nécessaire pour vivre sereinement. 1/ selon les citoyens : A peu prés de 80% des citoyens interrogés pensent que le commerce ambulant est la conséquence de l’exode rural. Une partie non négligeable de 20 % évoque qu’il répond aux besoins de la population. La culture semble être un déterminant par excellence. L’ensemble des citoyens privilégient les marchés du quartier « souk » par rapport aux autres marchés modernes de commercialisation puisque les prix sont abordables. Ainsi la majorité des citoyens marocains évitent de traiter avec les commerçants ambulants a cause du manque de l’hygiénité et d’autre préfèrent puisqu’il y trouve un prix plus ou mois bas . 2/selon les commerçants ambulants Plus de 41 % des commerçants ambulants avancent que les mauvaises conditions matérielles de la famille sont la cause principale de ce phénomène. A peu prés de 40% l’exercent parce qu’ils n’ont pas trouvés d’autres alternatives, 5 % évoque l’incapacité d’avoir un local pour vendre leurs produits et pour 12 % il s’agit d’un métier qui rapporte sans charges fixes et pour 2 % c’est un métier des parents. On peut en déduire donc que la crise économique et le taux élevé du chômage sont les raisons principales qui poussent les gens à adopter ce genre de commerce. 1. Giroud Françoise Gais-z-et-contents, Éd. Seuil, 1997 3/ selon les autorités locales et les élus : Les autorités locales pensent que le phénomène est une réponse à la situation socio-économique de certaines catégories de ménages qui souffrent de l’exclusion sociale ainsi qu’ils affirment que le commerce informel est un résultat direct de l’émigration rurale vers les grandes villes qui est selon eux la conséquence de la sécheresse, de l’insuffisance des infrastructures et les services de bases et de l’absence de stratégies locales de développement communautaire. Certains responsables évoquent comme causes directes l’absence de réglementation du secteur. D’autres pensent que ce type de commerce est : facile d’accès et non encore organisé ¸ génère des profits faciles ,non contrôlés par le dispositif de l’Etat ,ne demande pas un grand budget mais qui génère des profits escomptes d’impôts. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une manière de faire face au chômage pour les personnes sans emploi, Inhérent à une économie urbaine en difficulté. 3- sources d’approvisionnements des produits : 5.1- Approvisionnement : Certains commerçants s’approvisionnent des produits de l’artisanat auprès des artisans, marchés de gros et grossistes. Les commerçants de la contre bande divulguent rarement leurs sources. Il prétend que les produits proviennent des usines marocaines qui fabriquent exclusivement pour une clientèle étrangère. Ils préfèrent parler de contre bande plutôt que de la contre façon ,vu que cela pourra leur causer des problèmes avec les agents de l’Etat. 5.2- Origine des fonds mobilisés dans le commerce ambulants : Le Haut Commissariat du plan de Meknès nous a convié l’origine des fonds des commerçants en 10/03/2016. Graphique x : Origine des fonds du commerce. Dans l’ensemble, le secteur bancaire n’accorde pas de crédits aux commerçants ambulants. Ces derniers continuent à financer l’essentiel de leurs activités par leurs propres moyens. Une meilleure organisation des relations entre le secteur bancaire et les circuits de financement informel serait réciproquement bénéfique pour les deux secteurs et permettrait ainsi de développer d’avantage les potentialités des acteurs de l’informel à enregistrer leurs petites entreprises, mais généralement ces secteurs refusent de financer ce genre de commerce car ils jugent que leur taux d'endettement est trop élevé, ainsi que ces commerçants généralement n’ont pas de garants ; leurs profils ne conviennent pas pour en prendre des crédits bancaires. 4 / Quelques solutions pour lutter contre le commerce ambulant : Le commerce ambulant présente un vrai défi pour l’Etat , puisqu’il ne respecte pas les fonds du commerce et est requise pour avoir droit au statut des baux commerciaux, et en particulier à l'indemnité d'éviction. L'existence d'un fonds de commerce est déterminée conformément aux termes de l'article L 145-1 du Code de commerce. Un fonds de commerce requiert un local un bail une clientèle une inscription au Registre du commerce et des sociétés des actes de commerce Voilà quelques solutions que nous proposons pour lutter contre le commerce ambulant : Réduire le taux de chômage en créant des postes de travail pour la catégorie de personnes qui exercent de genre de commerce. Assurer des endroits et des locaux spéciaux pour les commerçants ambulants. Réduire les taux des impôts sur les commerçants stables . Sensibilisation sur le danger des produits vendus par les commerçants ambulants. L’élaboration des stratégies et des politiques pour la promotion des veuves. Une stratégie de promotion de la femme s’impose dans l’immédiat par une action d’accès sur la lutte contre la pauvreté. Imposer des procès verbaux pour les exerçants de ce commerce. Intégration de la femme dans le complexe artisanal et assurer l’égalité chances et ses droits sociaux. Bibliographie : Monnet, J. (2006). L ’ambulantage : Représentation du commerce ambulant ou informel et métropolisation. Paris « Cyber géo : Revue européenne de géographie : http://www.cybergeo.presse.fr. Santos, M. (1975). L ’espace partagé. Les deux circuits de l’économie urbaine des pays sous développés. Paris : éditions M. Génin. Lautier (Bruno), 2004, L ’économie informelle dans le tiers monde, paris. DE Soto, H., « L’autre sentier : la révolution informelle dans les tiers monde »,1994, Paris . Sebti, M., Festy, P . « Gens de Marrakech : géo- démographie de la ville Rouge » Paris : Institut national d’études démographiques, 2009. Hugon (Ph.) : et autres 1977, La petite production marchande et l’emploi dans le secteur informel, le cas africain, Paris, Institut d’Etude du Développement Economique et Social (Université de Paris I) 2 volumes, 272 p. et 155 p. M’rabet, M, « l’emploi au Maroc : sources d’information, niveaux, structures et difficultés d’approche ». Séminaire sur les statistiques de l’emploi et du secteur non structuré. Rabat, octobre 1985. Salahdine, M, Les petits métiers clandestins ou le business populaire. Edition EDDIF, 1988, Casablanca. ß Haut commissariat de plan, rapport 2016, le secteur informel a Marrakech. uploads/Finance/ commerce-ambulant-au-maroc.pdf
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- Publié le Aoû 10, 2022
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