Introduction : Ces derniers décennies se sont marquées par de nombreuses fluctu
Introduction : Ces derniers décennies se sont marquées par de nombreuses fluctuations tant au changement climatique, à l’augmentation de la population mondiale, aux échanges commerciaux, et le nombre incessant des transactions financières dirigés par la bourse et l’intermédiation bancaire dans un monde qui se globalise, s’externalise dans tous les domaines. Avec ces changements planétaires, de concurrence acharnée, et une conquête difficile de la clientèle exigeante. Le renforcement réglementaire et de contrôle deviendront une nécessité pour cerner les différents risques bancaires. Dans ce contexte, le risque bancaire peut être défini comme étant le risque de perte encouru par un établissement de crédit lors de l’exercice de son activité habituelle1. C’est la probabilité et l’éventualité de perte liées aux différentes opérations et positions respectivement effectuées et prises par la banque. D’une manière générale, la profession bancaire est qualifiée d’une activité de risque par excellence. D’où l’importance sans cesse grandissante que revêtent les différents aspects relatifs à la gestion des risques bancaires à tel point qu’elle constitue aujourd’hui une problématique largement d’actualité. La gestion du risque n’a jamais, systématiquement, signifié que les établissements de crédits gagnants sont ceux qui prennent beaucoup de risque, mais 1 L’article premier de la loi bancaire de 14 février 2006 défini les établissement de crédit de la manière suivante :" Sont considérés comme établissements de crédit les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège social, la nationalité des apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs dirigeants et qui effectuent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes : La réception de fonds du public, les opérations de crédit et la mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion." au contraire les banques gagnantes sont celles qui parviennent à bien identifier et à bien maîtriser les risques bancaires. Cet intérêt stratégique avait été affiché depuis déjà quelques années dans beaucoup de pays occidentaux (Etats-Unis, Japon, Grande Bretagne, France…).Ceci n'est pas le fruit du hasard mais une simple conséquence des problèmes économiques importants que soulève la question, ayant abouti dans certains cas à des situations dramatiques. Convient-il de souligner, avec force, qu’on ne peut traiter le thème relatif à la gestion du risque bancaire sans avoir accordé un intérêt particulier au contrôle bancaire. Dans ce cadre, Le contrôle des établissements de crédit1 revêt une grande sensibilité dans la mesure où il vise à détecter et traiter les difficultés que pourrait connaître un établissement donné, voire le système bancaire dans son ensemble. Ayant pour but d’assurer la protection des créanciers-déposants et préteurs interbancaires- et de garantir le renom de la place financière, son objet général est de vérifier que tout établissement de crédit présente une situation financière satisfaisante, sous les angles notamment de la liquidité et de la solvabilité. A cet effet, le contrôle bancaire et les risques deviennent indissociable à l’activité bancaire, notre problématique générale se penche sur le pilotage des risques a travers le contrôle de gestion bancaire. Notre travail sera axé sur les points suivants : 1ere partie -Quels sont les risques inhérents à l’activité bancaire ? 2eme partie -Comment renforcer le contrôle bancaire afin de minimiser l’impact des risques ? 1 Le comité de Bâle sur le contrôle bancaire a publié, en septembre 1997, "les 25 principes Fondamentaux d’un contrôle bancaire efficace". Voir annexe n°1 relatif aux accords du Bâle 1ere partie- Les différents risques bancaires et la mise en œuvre de Bâle II D'une manière générale, l'activité bancaire consiste à assurer, dans l'espace et dans le temps, un rôle d'intermédiaire financier entre les agents économiques. Dans l'espace, les établissements de crédit transfèrent pour le compte de leurs clients, les moyens de paiement d'un lieu à l'autre. Dans le temps, les établissements bancaires vont, pour une durée donnée, fournir les moyens de financement dont les agents économiques ont besoin ou rémunérer les excédents de trésorerie que ceux-ci vont lui confier. Leur bon fonctionnement est un indicateur de la santé économique d'un pays, il est donc indispensable que les autorités publiques régulent le secteur bancaire. Cette partie sera scindée sur deux chapitres; le premier intitulé pour identifier les différents risques et leurs évolutions, le deuxième chapitre sera consacré a la mise en œuvre de Bâle II. Chapitre I : Les risques bancaires et leurs évolutions Le Maroc à l'instar de nombreux pays en développement a ouvert, ces dernières années, son économie sur l'extérieur pour en retirer les fruits d'une croissance économique accrue. Conscient de l'importance d'un système ouvert et renforcé, les banques doivent être plus compétitive dont la mesure de cerner leurs risques pour gagner plus. Dans ce contexte; ce chapitre va mettre la lumière sur la typologie des différents risques bancaires et leurs évolutions. Section 1 : Les différents risques bancaire 1 -Les Risques de contrepartie et les risques de prix - Risque de contrepartie : Tout crédit est une anticipation de revenus futurs et tout crédit comporte le risque que ces revenus ne se produisent pas et qu’aucun remboursement ou bien seulement un remboursement partiel n’ait lieu à l’échéance. De même , chaque achat de titre fait peser sur la banque le risque que l’émetteur du titre soit dans l’incapacité de verser les revenus attachés a ce titre ou de le rembourser a l’échéance . Ce risque appelé risque de contrepartie est défini comme étant " la perte potentielle consécutive à l'incapacité par un débiteur d'honorer ses engagements. Cet engagement peut être de rembourser des fonds empruntés, cas le plus classique et le plus courant; risque enregistré dans le bilan. Cet engagement peut être aussi de Livrer des fonds ou des titres à l'occasion d'une opération à terme ou d'une caution ou garantie donnée; risque enregistré dans le hors bilan»1. Il convient donc de distingué les risques de contrepartie a titre principale et a titre accessoire. A titre principale est le risque de perte lié a la défaillance d’un débiteur sur lequel l’établissement de crédit détient un engagement, quelque soit la nature de débiteur et la forme de cet engagement. Il s’agira donc : De crédits octroyés, lesquels peuvent être assortis de différentes garanties ; Des actions, des obligations détenues dans le cadre des métiers de banque commerciale ou de banque marché ; D'engagements de hors bilan, engendrant un risque de contrepartie certain. A titre accessoire, le risque de contrepartie présente deux aspects : Le risque de disparition d'une opportunité: dans se cas, la banque n’est pas prêté de fonds ou délivré une garantie ; elle est bénéficière d’une faculté qu’elle pourra exercer dans le futur. A titre d'exemple la banque « B » a conclu avec l'établissement « E » un accord de refinancement. Si cette dernière se trouve dans l'incapacité de prêter les fonds lors du tirage sur l'accord, la faculté de refinancement a disparu pour la banque « B ». En effet la banque peut être contrainte de recourir à un refinancement sur le marché plus couteux que celui qu’elle aurait obtenu de par l’accord de refinancement. Le risque de règlement livraison : C’est le faite de livrer la chose vendue sans recevoir le produit de la vente. En effet se risque est bien sur particulièrement important Sur les marchés de gré a gré, et sur le marché des changes. 1Antoine SARDI: " Audit et Contrôle Interne Bancaires" -Les risques de prix : Les risque de prix sont les risques de perte résultant de l’évolution défavorable d’un prix, a l’exclusion toutefois des mouvements de prix des actifs liés au risque de défaillance de l’émetteur. A titre d’exemple, une dépréciation d’une obligation du secteur privé peut résulter non de la hausse des taux d’intérêt mais de la détérioration de signature de l’emprunteur. Dans la pratique, les banques sont principalement à des risques de prix financiers : Le risque de taux d'intérêt : C'est le risque de perte lié à la variation adverse des taux d'intérêts. Il a un impact sur la marge d'intérêt et un autre sur la valeur patrimoniale de l'actif. Le risque de change: Le risque a pour origine, la détention des créances et des dettes en devises. Toute variation du cours de devises se traduit alors par des gains ou des pertes. Le risque de position sur actions : C’est le risque de perte lié à une évolution défavorable du cours d'une action ou du cours d'un indice boursier. Les autres risques de prix : chaque établissement peut présenter un profil de risque spécifique et encourir d’autres risques de prix, tel que : - le risque de prix immobiliers : pour une banque faisant des opérations de promotion immobilière ; - Le risque de prix sur MP: Pour une banque prenant et gérant des positions sur les marché à terme de marchandises ; - Un risque de prix lié à un indice barométrique: Pour un établissement prenant et gérant des positions sur dérivés climatiques. 2-les Risques pays, les Risques opérationnels et les Risques d’illiquidité. - Risque pays : D’après Marois, il s’agit du risque de matérialisation uploads/Finance/ controle-de-gestion-2.pdf
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- Publié le Jan 02, 2022
- Catégorie Business / Finance
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