Corrigé du devoir 5 TES1 I Savoirs Sujet A : Comment l’école peut-elle être un
Corrigé du devoir 5 TES1 I Savoirs Sujet A : Comment l’école peut-elle être un frein à la mobilité sociale ? Après avoir (rapidement) présenté l’école comme étant une des instances principales de socialisation et avoir expliqué ce qu’était la mobilité sociale, la réponse doit montrer que, dans une certaine mesure, l’école EMPECHE la mobilité sociale. Il fallait donc développer l’analyse de Bourdieu sur l’école reproduisant les inégalités sociales et empêchant donc la mobilité sociale. Par ailleurs, l’inflation des diplômes et le paradoxe d’Anderson étaient attendus dans le développement. Sujet B : Comment l’école peut-elle être un facteur de mobilité sociale ? Après avoir (rapidement) présenté l’école comme étant une des instances principales de socialisation et avoir expliqué ce qu’était la mobilité sociale, la réponse doit montrer que, dans une certaine mesure, l’école PERMET la mobilité sociale. Il fallait donc ici rappeler le rôle de l’école (inculquer des normes, valeurs, savoirs, méthodologies mais aussi certifier par le diplôme un certain niveau de qualification de l’individu, qui doit être valorisé sur le marché du travail). Par ailleurs, l’école a permis, par sa démocratisation un plus large accès au hauts diplômes aujourd’hui (plus d’égalité des chances) qui doit se traduire par plus de mobilité sociale. Enfin, on peut aussi dire que dans une économie tertiarisée, avec de forts besoin de cadres, de PI et d’employés, l’école a su s’adapter (bac technologiques, IUT). II Savoir analyser Etude de la table de mobilité des hommes actifs âgés de 25 à 39 ans en 2003. La reproduction sociale était de 39%, ce qui signifie que la proportion d’hommes âgés de 25 à 39 ans ayant connu de la mobilité sociale était de 61%, presque 1/3 de la population étudiée ! Il faut dresser un panorama de cette mobilité. Nous avons affaire à une population jeune dont la mobilité observé à ces caractéristiques : - Forte reproduction sociale chez les fils d’ouvriers (avec une part stable de pères et fils ouvriers – 40% et 39% de la population active respectivement) : 56% deviennent ouvriers à leur tour. On note par ailleurs une mobilité ascendante intéressante vers les PI (21%) et quasi inexistante vers les CPIS (5%), donc trajectoire courte. - Chez les fils de CPIS, la reproduction est bien moins évidente du fait des carrières naissantes. 43% demeurent CPIS mais 27% deviennent employés et 27% O&E. La mobilité sociale descendante n’est donc pas un phénomène rare chez les fils de CPIS (malgré une hausse des effectifs de CPIS dans les actifs (de 11% pour les pères à 15% pour les fils)). - Chez les fils de PI, on constate une plus forte propension à la démotion sociale (27% deviennent ouvriers) qu’à l’ascension sociale (23% deviennent cadre). L’explication des débuts de carrière peuvent-être mis en évidence. 33% des fils de PI restent PI. - Chez les fils d’employés, même constat, la mobilité est plutôt vers la PCS ouvriers (34%) que PI (26%). La mobilité sociale est plus probablement descendante ou horizontale qu’ascendante. - Chez les indépendants (PCS1 et PCS2) on note une forte réduction des effectifs entre les deux générations, ce qui signifie qu’ils ont connu une mobilité sociale structurelle. Ainsi les fils d’agriculteurs deviennent à 35% d’entre eux ouvriers et 20% d’entre eux PI. Les fils d’ACCE ont des chances relativement proche de devenir ouvriers (32%), PI (27%), CPIS (18%) et employés (15%). Seuls 8% des fils d’ACCE sont ACCE et 28% des fils d’agriculteurs le sont aussi. Par contre 84% des agriculteurs sont fils d’agriculteurs aussi. Pourquoi pas tenter de faire un schéma récapitulatif des grandes tendances en conclusion. uploads/Finance/ corrige-devoir-5-tes2-pdf.pdf
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- Publié le Jan 08, 2022
- Catégorie Business / Finance
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