CORTICO-THERAPIE CORTICO-THERAPIE EN O.R.L EN O.R.L L’inflammation est actuell

CORTICO-THERAPIE CORTICO-THERAPIE EN O.R.L EN O.R.L L’inflammation est actuellement incriminée dans plusieurs affections ORL. Depuis 1948, date à laquelle les anti inflammatoires stéroïdiens (cortisone) ont été administrés pour la première fois chez une femme pour polyarthrite, rhumatoïde, cette arme considérée comme majeure est de nos jours utilisée dans toutes les spécialités médicales et chirurgicales. Dans notre spécialité, le traitement local seul, en association avec une corticothérapie générale ou après celle-ci est possible grâce aux qualités d’absorption de la muqueuse respiratoire qui tapisse la sphère ORL dans tout son ensemble. Les considérations actuelles concernant le mode d’administration, les posologies, et la durée du traitement autorise l’utilisation de cette arme thérapeutique d’efficacité remarquable avec innocuité presque parfaite pendant plusieurs mois voire des années. De nos jours, le nombre de spécialistes (ORL) et praticiens utilisant cette médication dans le monde, ne cesse d’augmenter, encouragés par les bons résultats observés dans leur pratique quotidienne courante (Consultations et Urgences) Action des Corticoïdes Action des Corticoïdes Action anti inflammatoire + + + Inhibition de l’activité de la phospholipase A2 Action en amont du phénomène inflammatoire par blocage de la libération de l’ensemble des médiateurs de la cascade de dégradation de l’acide arachidonique. Mécanisme d’action des corticoïdes Mécanisme d’action des corticoïdes PA2 Lipocortine AINS COG LPO 60% 40% médiateurs de l’inflammation Phospholipides membranaires Acide arachidonique prostaglandines Leucotrienes Corticoïdes Corticothérapie en rhinologie Corticothérapie en rhinologie A. A. Principales indications Principales indications : : Rhinites allergiques et pseudo-allergiques: C’est le seul traitement médical qui lutte efficacement contre l’obstruction nasale. B. B. Règles de prescriptions Règles de prescriptions Corticothérapie en cure courte les drogues les plus utilisées : Prednisolone – Méthyles - Pnednisolone , Bétaméthasone 2mg. . posologie 1 mg/kg/J (inf 60mg/J) . durée de 5 à 10 J au max. (4 fois par an, tous les 03 mois) Corticothérapie locale - La drogue la plus utilisée *Triamcinolone : Acetonide triamci 8f plus actif que pednisone * Posologie : 220 ug par jour ou 110ug par jour soit 2 puverisations dans chaque narine le matin . * Beclomethasone posologie varie de 200 ug à 1000 ug/J (posologie habituellement utilisée) : Nom Nom génétique Mécanisme d’action Effets secondaires Commentaires Cortico-stéroïdes intranasaux Béclométasone Budésonide Fluticason Mométason Triamcinolon - Réduction de l’hyperréactivi té nasale. - diminution importante de l’inflammatio n nasale. - effets secondaires locaux mineurs. - large marge pour les effets généraux. - problèmes de croissances molécules. - chez le petit enfant considérer l’effet additif nez + bronches - traitements de la rhinite allergique le plus efficace. - Effet sur la congestion nasale. -effet sur l’odorat. - effet après 6-12 hr, maximal après quelques jours. Cortico-stéroïdes Oraux / IM Dexaméthasone Hydrocortisone Méthylpredisolone Prednisolone Triamcinolone Betaléthasone déflazacort - Diminution importante de l’inflammatio n nasale. - Réduction de l’hyperréactivi té nasale - Fréquent effets systématique, en particulier en IM. - Les formes dépôt peuvent causer des atrophies tissulaires locales. - Les formes intranasales doivent, si possible les remplacer. - de courtes cures sont cependant parfois nécessaires en cas de symptômes sévères. RHINOSINUSITES.  RS aigues +++ Sinusites d’origine dentaire. Sinus de la face et méats. Complexe ostioméatal. Polypose Naso-Sinusienne. Dose maximale par voie locale au début 400ug en 2 prises. Otites moyennes aigues. Stade d’otites congestives +++ DYSPNÉES LARYNGÉES AIGUES. Les Contre-indications. Les Contre-indications. Corticothérapie en cure courte par voie générale Selon le Pr. P.Tranbahuy: seule la keratite herpétique constitue une CID formelle. Selon le Dr. B. Luboinski: les lymphomes (risque d'égarer le diagnostic). Pour les maladies infectieuses : en dehors de la varicelle, zona et herpès toutes les autres ne contre-indiquent pas le traitement si associées à une antibiothérapie adéquate. Pas de limite d'âge (faire attention enfant <6ans) Les autres contre-indications classiques elles sont généralement contournées par une indication spécifique et une surveillance particulière. - équilibrer un diabète - équilibrer une hypertension - Association à un traitement anti H2 chez un patient présentant des antécédents d’ulcère. - Retarder la vaccination par un vaccin vivant atténué. - Traitement d’abord d’un état psychotique aigu. Corticothérapie locale Corticothérapie locale C’est plutôt le problème de non indication, d’où l’intérêt d’un examen ORL soigneux. Epistaxis ne constitue qu’une contre-indication temporaire. L’état infectieux des voies aériennes supérieures nécessitera un traitement antibiotique adéquat (“association synergiques”). Pour certains auteurs l’allergie au produit. Les effets secondaires Les effets secondaires En Cure courte : - Pas d’effet systémique donc - Pas de traitements adjuvants Locale : - Rares . Elle n'entraîne presque jamais l’arrêt du traitement. - La perforation septale est décrite exceptionnellement dans les traitements au long cours. Particularités pédiatriques.  La rhinite allergique fait de « la marche allergique » pendant l’enfance. La rhinite allergique est particulièrement présente chez l’enfant d’âge scolaire. Des tests allergologiques peuvent être pratiqués à n’importe quel âge, et peuvent donner des informations importantes. Les principes du traitement chez l’enfant sont les mêmes que chez l’adulte avec une attention toute particulière à prendre pour éviter les effets secondaires typiques de ce groupe. Les doses des traitements doivent être ajustées, selon les considérations spéciales ci-dessous. Peu de traitements ont été testés chez l’enfant avant l’âge de 2ans.  chez l’enfant, les symptômes de rhinite allergique peuvent altérer les fonctions cognitives et les performances scolaires, qui peuvent être davantage aggravées par l’utilisation d’anti- histaminiques oraux sédatifs. Les glucocorticoïdes oraux et intramusculaires doivent être évités dans le traitement de la rhinite chez le jeune enfant. Les glucocorticoïdes intranasaux sont un traitement efficace de la rhinite allergique. Cependant, leurs possibles effets sur la croissance, chez quelques uns sont à considérer. Il a été démontré que la dose recommandée de mométasone et de fluticasone intranasale n’affecte pas la croissance chez l’enfant atteint de rhinoconjonctivite allergique. Le cromoglycate de sodium est utilisé de façon courante pour traiter la rhinoconjonctivite allergique de l’enfant du fait de sa sécurité. CONSIDÉRATIONS SPÉCIALES Grossesse: La rhinite est un problème fréquent pendant la grossesse, car l’obstruction nasale peut être aggravée par la grossesse elle- même. Des précautions doivent être prises lors de l’administration de n’importe quel médicament pendant la grossesse, la plupart d’entre eux traversent le placenta. Pour la plupart des médicaments, peu d’études ont été réalisées, et seulement chez un petit nombre de femmes, sans étude à long terme. Personnes âgées  Avec le vieillissement, plusieurs modifications physiologiques du tissus conjonctifs et des vaisseaux du nez peuvent prédisposer à une rhinite chronique.  L’allergie est une cause moins fréquente de rhinite persistante chez les sujets plus de 65 ans. - la rhinite atrophique est commune et difficile à contrôler. - la rhinorrhée peut être contrôlée par les anticholinergiques. - certains médicaments (resprine, guanéthidine, phentolamine, méthyldopa, prazosine, chlorpromazine, et les inhibiteurs de l’enzyme de convension de l’angiotensine) peuvent causer une rhinite.  Certains médicaments et les médicaments à activité anticholinergique peuvent causer une rétention urinaire chez le spatiens avec une hypertrophie prostatique. - les décongestionnats et les médicaments à activité anticholinergique peuvent causer une rétention urinaire chez les patients avec une hypertrophie prostatique. - les médicaments sédatifs peuvent être particulièrement délétères. CONCLUSION CONCLUSION Traitement codifié Efficacité quasicertaine Peu ou pas d’effets secondaires Peu de contre-indications La corticothérapie n’est plus un tabou Bibliographie Les corticoïdes : Maghre médical n°238 Dec 1990 Corticothérapie et polypose naso-sinusienne JF ORL n°2 Vol 44 1995 La corticothérapie orale aujourd’hui en ORL Lab Roussel Laryngites aigues dyspneïsantes de l’enfant Triglia JM et Nicollas R : EMC ORL 20-645 E10, 1997 Corticorthérapie en ORL : Pr.SELMANE 1er JMC de B.E.O 1997 Suite Bibliographie Suite Bibliographie Revue Française d’ORL n°40 1996 page 27 Revue du Praticien Tome 10 n°332 Mars 96 Polypose naso-sinusienne EMC ORL - 1982 - 20395 A10 Corticothérapie et OSM - BERGES Rev de prticien Septembre 1996 Guide de la CTC en cure courte chez l’enfant - Dr.T.SOUSSI (ORL Paris) PR. D. SELMANE PR. D. SELMANE SERVICE “O.R.L” C.H.U BAB EL OUED SERVICE “O.R.L” C.H.U BAB EL OUED ALGER ALGER La Place des La Place des Antihistaminiques dans les Antihistaminiques dans les Rhinites Allergiques Rhinites Allergiques • Le traitement pharmacologique des rhinites, Le traitement pharmacologique des rhinites, date date de l’introduction des premiers de l’introduction des premiers antihistaminiques antihistaminiques qui étaient efficaces, mais non dénués qui étaient efficaces, mais non dénués d’inconvénients. d’inconvénients. • Depuis 1970, ce traitement a été révolutionné Depuis 1970, ce traitement a été révolutionné par l’apparition de médicaments “anti- par l’apparition de médicaments “anti- allergiques” allergiques” de la corticothérapie inhalée et de la corticothérapie inhalée et d’antihistaminiques non sédatifs d’antihistaminiques non sédatifs . . Historique Historique • L’histamine est le premier des médiateurs connu L’histamine est le premier des médiateurs connu synthétisé en 1907. synthétisé en 1907. • 1910 : Date et LAGLOW : analogie entre choc 1910 : Date et LAGLOW : analogie entre choc anaphylactique et histaminique anaphylactique et histaminique • Entre 1937 et 1944, furent crées en Europe, les Entre 1937 et 1944, furent crées en Europe, les premiers antihistaminiques de type H1 premiers antihistaminiques de type H1 • uploads/Finance/ corticotherapie-en-orl.pdf

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  • Publié le Oct 23, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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