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Cours : ANALYSE FINANCIERE APPROFONDIE : L’analyse approfondie n’est pas un mét

Cours : ANALYSE FINANCIERE APPROFONDIE : L’analyse approfondie n’est pas un métier ou une technique. C’est un mélange entre les outils de l’analyse financière, de la démarche du diagnostique financier et des objectifs de la gestion financière. Donc,, il est important de connaitre les outils de l’analyse financière. Les outils sont : 1. La comparaison des états financiers : il s’agit d’analyser et d’expliquer l’évolution des éléments du bilan et du compte de résultat d’une année à l’autre. Afin de comprendre les facteurs influents sur l’évolution et la performance de l’activité de l’entreprise, nous avons trois méthodes : A. La comparaison avec une référencie (appelé benchmark) : il s’agit de constituer un indice ou une valeur de référence dans le but de comparer sa performance à cette référence. Par exemple, sur le taux de consommation, le taux de rémunération des salaires…. Ce référentiel sert de base de comparaison à l'ensemble des éléments du bilan. Il peut également signifier une étude s'appuyant sur plusieurs expériences de projets déjà réalisés dans d'autres zones géographiques ou au moins plus avancés. La mise en place de cette technique nécessite une disponibilité de l’information financière de toutes les entreprises existantes sur le marché (au minimum leurs états financiers). Un travail très couteux et nécessite un suivi permanant des entreprise de référence. B. La comparaison aux normes : certains pays mis à la disposition des opérateurs économiques, des indics de gestion sous forme de normes que toute entreprise doit atteindre pour être classée ou avoir des privilèges telle que la protection et l’appui de l’état. Ce type d’indicateur est élaboré par des services gouvernements sur la base des données collectées sur le marché mais aussi a travers des modèles de gestion normalisé (des recettes de fabrication, des processus de production, des règles de gestion ou des normes techniques) Analyse financiére apprécier la structure financière approche fonctionnelle Bilan Fonctionnel FR/BFR Ratios approche financière Bilan liquidité FR Liquidité Ratios Mesurer l'activité et les résultats Etat de solde de gestion indicateurs d'activité indicateurs de résultats Evaluer la rentabilité Rentabilité d'exploitation Seuil de rentabilité Rentabilité économique Taux de rotation de l'activité économique Rentabilité financiere Effet de levier Taux de rotation des capitaux propres Analyser la dynamique des flux Tableau de flux Tableau de financement Cette technique demande des moyens colossaux que seuls les gouvernements peuvent mettre en place ou un groupe d’entreprise tel que l’association des banques. C. A défaut de moyen et de référentiel, l’entreprise dispose d’une technique plus simple et moins couteuse basée sur une comparaison de plusieurs bilans sur deux à cinq ans pour extraire et comprendre les données financières. L’idéal c’est de comparaitre cinq bilans mais dans la pratique, les financiers se limitent à trois ans. Cette comparaison se compose de trois phases et s’appui sur les documents suivants :  Les documents nécessaires pour une analyse comparative : a. Les bilans clôturés et validé : la comparaison doit se faire entre des bilans finals (clôturés et validés par l’assemblée générale ordinaire en fin du mois juin). Donc toute utilisation d’un bilan provisoire ou non approuvé pour aboutir aux conclusions erronées ou incomplètes. Ces bilans doivent être constitués des cinq documents : Actif/Passif, Compte de résultat, Tableau de flux de trésorerie, tableau des variations des capitaux permanants, et de l’annexe. b. Du rapport d’activité ou de gestion : en fin d’année, le comptable présente ses états financiers au conseil d’administration accompagné d’un rapport de gestion (d’activité). Ce rapport présente certains éléments très importants pour comprendre les éléments impactant l’activité de l’entreprise au cours d’une année. c. Le budget prévisionnel : les prévisionnels sont établées suivant les données chiffrées des années antérieures avec une projection sur le prochain exercice en tenant comptes la stratégie et les engagements des cadres dirigeants de l’entreprise. Ce document fourni des informations complémentaires nécessaires pour comprendre les erreurs de gestion et les écarts qui ont un impact direct sur les comptes de l’entreprise.  Les phases d’analyse comparative Il s’agit de comparer le solde d’une année par rapport à l’antérieur et d’expliquer la variation. A) Phase 1 : la comparaison des soldes : Pour comparer l’année (N) avec (N-1) on applique les deux formules suivantes : 1- Soit on prend le solde de l’année N sur l’année (N-1) en pourcentage et on déduit de ce taux 100% Ex : Rubrique Ex 2018 Ex 2019  Construction 12 000.00 13 500.00  Stocks 5 600.00 3 560.00  Créances 1 860.00 1 860.00 La variation est calculée comme suit : La formule 1 : = - 100% = 113% - 100% = 13% Donc, le solde 2019 des constructions a connu une hausse de 13% par rapport à 2018. Les autres rubriques ont connues les évolutions suivantes : Rubrique Ex 2018 Ex 2019 Taux =N/N-1 Taux - 100% Construction 12 000,00 13 500,00 113% 13% Stocks 5 600,00 3 560,00 64% -36% Créances 1 860,00 1 860,00 100% 0% 2- La deuxième méthode consiste à prendre le solde 2019 et de déduire le solde 2018. Le résultat est devisé sur le solde 2018 La formule 2 : = = = 13% Rubrique Ex 2018 Ex 2019 (N) - (N-1) Ecart / (N-1) Construction 12 000,00 13 500,00 1 500,00 13% Stocks 5 600,00 3 560,00 -2 040,00 -36% Créances 1 860,00 1 860,00 0,00 0% Le résultat est le même donc on peu choisir l’une des deux mais la plupart des auditeurs utilisent la formule 2 pour sa simplicité. B) L’interprétation des variations : Une fois les variations sont calculées pour chaque poste du bilan et du compte de résultat. Ces variations doivent faire objet d’explication. Suivant le poste du bilan, ces variations sont expliquées comme suit : a- Poste immobilisations : les variations sont justifié par des acquisitions ou des sorties (cession ou perte). b- Poste Stocks : la variation doit être liée à la consommation : pour contrôler la variation on utilisé la formule suivante : Solde début de période + achats (HT) – solde fin période = consommation (total compte 60) En cas la variation est différente des consommations, une analyse de l’origine de l’écart est nécessaire (ex voir l’exercice en annexe). c- Le poste créances clients : la variation est liée au chiffre d’affaires et au recouvrement (encaissement clients). Pour contrôler la variation ont utilisé la formule suivante : Solde début de période + CA (en TTT) – solde fin période = les encaissements TTC (total débit des comptes banques et caisse) d- Les autres créances : il s’agit des avances encaissées sur fournisseurs : donc la variation est expliquée par la livraison et la facture total du fournisseur. e- Impôts et assimilés : il s’agit des crédits d’impôts (TVA à récupérer) et des acomptes / avances aux impôts. La variation est justifiée dans les déclarations fiscales. Toute variation qui ne trouve pas d’explication doit être analysée. f- La trésorerie : il s’agit de deux rubriques : i. Placement : la variation est justifiée dans les mouvements de trésorerie (placement de l’excédent de trésorerie dans les bons de caisses, des dépôts à termes ou des actions à court terme). ii. La disponibilité : la variation est justifiée dans les mouvements des comptes caisses, de banque et des accréditifs. Donc l’analyse de ce poste doit être en relation avec l’ensemble des flux réels (produits encaissables et charges décaissables) + des acquisitions et cessions des immobilisations + entre/sortie trésorerie en relation avec propriétaires (dividendes, prise en charge, avances, des versements comptes courants….) g- Le fonds propres : la variation est en relation avec : i. Modification du capital ii. Les résultats non affectés iii. Des réévaluations iv. Des prises de participation (actions émis) Cette variation doit avoir une relation avec le tableau des variations des capitaux propres. h- Les dettes à long terme : la variation est expliquée dans la grande partie dans les emprunts reçus (banque et autres) i- Les dettes à court terme : il s’agit des fournisseurs, de l’état et des avances clients : la varition doit être relation avec les achats bien & service, les déclarations fiscales et parafiscales, des opérations avec les clients. j- La trésorerie passive : dans l’ensemble sont constitués des soldes créditeurs (négatives) de comptes de banque soit pas concourt bancaire (crédit d’exploitation) ou par des paiements dépassants les solde banque. Attention au solde caisse négatif (caisse créditeur). k- Les comptes produits et charges : la variation est justifiée dans l’évolution de l’activité de l’entreprise. C) Traitement des soldes bilan : Avant toute analyse du bilan, il est important de rappeler les points suivant : 1- Les bilans sont établis suivant des règles comptables : certains éléments du bilan sont constatés en respectant les exigences du SCF. 2- L’impact de fisc sur certains éléments du bilan. 3- Le comptable doit respecter les exigences de l’activité pour rendre au besoin des propriétaires et non pas au besoin de gestion. Donc le bilan est influence par les exigences de l’activité (l’aspect économique), de la philosophie fiscale et des exigences comptables. Donc toute analyse du bilan uploads/Finance/ cours-plus-exercice-analyse-financiere-master-acg.pdf