Transcriptions TRANSCRIPTIONS 54 | GUIDE PÉDAGOGIQUE UNITÉ 1 Piste 1 Document s

Transcriptions TRANSCRIPTIONS 54 | GUIDE PÉDAGOGIQUE UNITÉ 1 Piste 1 Document sonore A Présentatrice : Et aujourd’hui Marc Lemoine, avec sa chronique culturelle, qui va nous parler de ... Marc ? Marc : Eh bien, aujourd’hui, je vais vous parler du spectacle qui a eu lieu au stade de France du 17 au 19 décembre. C’est Le Voyage au centre de la Terre adapté du célèbre roman de Jules Verne, avec un budget de deux millions et demi d’euros. On a vu grand au stade de France ! Un peu trop, apparemment ! Car le public n’a pas été au rendez-vous. On se demande bien pourquoi avec toute la publicité qu’on en a fait dans les médias... En fait, c’est surtout à cause du prix des places, qui est jugé peu accessible par le grand public. On parle tout de même de 45 à 75 euros par personne. Comme il s’agit d’un spectacle familial, si on fait le calcul, on arrive vite à une somme importante. En période de Noël, ça peut représenter un gros trou dans le budget familial. Bref, malgré le prix et les mauvaises conditions météorologiques, les quatre représentations ont tout de même accueilli un total de 92 000 spectateurs. Ça semble énorme mais les organisateurs attendaient beaucoup plus de monde. Le public n’a pas du tout apprécié le spectacle, qui s’est terminé sous les huées accompagnées de commentaires peu enthousiastes : “nul, spectacle creux et incohérent, scandaleux”, sont les mots des spectateurs qui demandent le remboursement de leurs places. D’ailleurs, il y a tellement de demandes de remboursement que les responsables du Stade de France Productions ont annoncé une compensation aux spectateurs mécontents. Pas un remboursement, mais sûrement une invitation à un autre événement. Cet échec donne à réfléchir sur l’utilisation des grands espaces comme le stade de France pour des événements autres que sportifs. On regrette surtout que le voyage que nous proposait Jules Verne dans son roman se soit transformé en échec total sur scène. Présentatrice : Eh bien, merci Marc Lemoine pour cette chronique. On se retrouve dans quelques instants. Piste 2 Entraînement Bonjour à tous, ici Marie Belpain pour l’actualité culturelle de Mauléon-Plage. La maire de notre ville a assisté hier à la présentation du projet de pôle théâtral et de conférences. Une promenade en trois dimensions projetée sur écran géant a permis aux élus municipaux de voir l’édifice culturel avant même le début de sa construction. L’objectif, comme l’a expliqué l’architecte responsable du projet, n’est pas de construire un théâtre, mais de concevoir un espace de création et de diffusion des arts, modulable et interactif. Les participants à cette réunion ont accueilli le projet avec enthousiasme. Les travaux devraient donc commencer en septembre 2018, et l’inauguration du pôle théâtral est prévue fin 2020. Piste 3 Exercice 1 Actualité culturelle : un nouveau moteur de recherche met en place une offre qui devrait séduire de nombreux utilisateurs : la numérisation de livres français. Ce service, qui existe déjà aux États-Unis, propose une bibliothèque numérique. Depuis quelques mois, les éditeurs peuvent accéder à un site pour obtenir toutes les informations sur le fonctionnement du système et conclure un accord pour proposer leurs ouvrages à numériser. Les utilisateurs d’Internet peuvent déjà disposer de la liste des livres qui seront disponibles sur le site. Mais il faudra attendre encore quelques mois pour lire l’œuvre complète. La lecture sur Internet est désormais possible et ce sera très utile pour les étudiants qui font des recherches. Mais soyons sérieux, rien ne remplacera jamais le livre. Un écran ne peut rien contre le plaisir de lire Robinson Crusoé sur la plage ou Belle du seigneur devant un feu de cheminée. Piste 4 Exercice 2 À l’occasion de la réouverture du musée parisien Jean- Jacques Henner, le public a pu découvrir ou redécouvrir les espaces du rez-de-chaussée, à savoir un jardin d’hiver et un salon néo-Renaissance, qui étaient fermés depuis une quinzaine d’années, et qui accueilleront désormais une programmation riche et éclectique (lectures, concerts, rencontres, conférences et expositions temporaires). L’accrochage, dans le goût du XIXe siècle, propose une approche renouvelée de l’œuvre de Jean- Jacques Henner. Il s’articule autour de deux grands thèmes : la carrière d’un artiste officiel au XIXe siècle retraçant l’itinéraire de Henner, au premier étage ; et l’atelier du peintre, au troisième étage, qui permet de mieux comprendre comment travaillait Henner grâce aux esquisses, œuvres qui n’ont pas été terminées, meubles et plâtres de l’atelier. B1 55 GUIDE PÉDAGOGIQUE | Piste 5 Entraînement Je m’appelle Akiko, je viens du Japon. Je suis étudiante à l’Université Hosei à Tokyo où j’étudie les sciences politiques. Après mes études, je souhaiterais pouvoir travailler dans un consulat ou au service culturel d’une ambassade. Alors, évidemment les langues étrangères sont un plus… J’aime la culture française, et la gastronomie bien sûr ! Je vais souvent au cinéma, au concert, j’aime voir mes amis le week-end. J’apprends le violon depuis deux ans, c’est difficile, mais j’adore ça ! UNITÉ 2 Piste 6 Document sonore A Recruteuse : Bonjour. Candidat : Bonjour. Recruteuse : Bon. Nous allons maintenant faire un entretien rapide, puis nous nous reverrons si nous avons une offre, pour parler plus longuement. Candidat : Entendu. Recruteuse : Alors... Vous êtes Monsieur Hamidi ? Candidat : Oui, effectivement. Recruteuse : J’ai votre CV, mais j’aurais besoin de davantage de détails pour savoir à quel type de poste vous aspirez. Tout d’abord, dans quel secteur souhaitez- vous travailler ? Candidat : Bon, je n’ai pas de secteur préféré, peut-être la construction ou l’automobile... Vraiment, non, je n’ai pas de souhait particulier. Recruteuse : Et comme poste ? Candidat : Un poste de cadre moyen. Recruteuse : Si vous êtes engagé en intérim pour commencer, seriez-vous prêt par la suite à travailler en contrat à durée déterminée ? Candidat : En CDD ? Euh, oui... mais je préférerais un CDI. En revanche, j’aimerais savoir comment nous sommes assurés. Recruteuse : Oui, naturellement. Vous cotisez à la sécurité sociale, au chômage et à la retraite. Et en plus, nous travaillons avec une mutuelle complémentaire. Candidat : Ah ! Très bien. Recruteuse : À propos de mutuelle, avez-vous déjà eu des maladies graves ou souffrez-vous d’un handicap ? Candidat : Euh... je suis daltonien... mais très légèrement. Je ne confonds que le gris et le rose. Recruteuse : Bien. Et quelles sont vos prétentions de salaire ? Candidat : Voyons, euh... entre 30 et 40 000 euros par an. Recruteuse : Hum. Bon... ça nous donne de la marge. Candidat : Si nous n’arrivons pas à ce chiffre, pourrais-je obtenir une compensation par des avantages en nature, comme une voiture ou des tickets restaurant ? Recruteuse : Ça dépendra de l’entreprise pour laquelle vous travaillerez. Mais effectivement, c’est souvent négociable. Un détail, êtes-vous prêt à voyager ? Candidat : Oui. J’ai mon permis de conduire et une voiture, si nécessaire. Recruteuse : Et à travailler à l’extérieur ? Parce que dans le bâtiment… Candidat : Oui, bien sûr. J’adore travailler à l’air libre. Mais j’aime aussi travailler dans un bureau. Recruteuse : Et en usine, pas de problème, je pense ? Candidat : Pourquoi pas... ? Recruteuse : Très bien. Vous êtes disponible immédiatement, je suppose ? Candidat : Oui. Je suis au chômage et je dois reconnaître que j’ai vraiment envie de me remettre au travail. Recruteuse : Très bien. Merci. J’espère que nous vous compterons d’ici peu parmi nos employés. Candidat : Merci et au revoir. Recruteuse : Au revoir. Piste 7 Document sonore B Présentatrice : Les séjours linguistiques ne sont décidément plus ce qu’ils étaient. C’est en tout cas ce que disent les jeunes aujourd’hui. Effectivement, avant, les élèves partaient avec leur école pour un petit voyage en groupe. Ils résidaient dans une famille, goûtaient un peu la cuisine locale et rentraient ensuite chez eux pour ne plus jamais y retourner. Au moins, ils en savaient plus que leurs parents, qui n’étaient pour la plupart jamais sortis de chez eux. Eh bien aujourd’hui, c’est différent, car de plus en plus de jeunes vont vivre une année entière dans un pays de leur choix, la plupart en Espagne, pratique pour la proximité, et attrayante pour la langue, bien sûr. Donc, après la vague des étudiants Erasmus qui vont poursuivre leurs études de l’autre côté des Pyrénées, c’est maintenant au tour des lycéens d’aller faire une partie de leurs études chez nos amis espagnols. C’est en tout cas l’initiative originale d’un lycée de banlieue parisienne qui avait mis en place depuis de nombreuses années un échange linguistique avec un lycée de la banlieue de Madrid. Devant le succès rencontré, le lycée a décidé de donner la possibilité à des élèves de première de partir étudier une année en Espagne, l’année du bac étant réservée aux programmes surchargés de l’examen. C’est la deuxième année que ce séjour est proposé et les candidats sont nombreux. En échange, un petit groupe d’élèves espagnols est venu TRANSCRIPTIONS 56 | GUIDE PÉDAGOGIQUE passer une année en France. uploads/Finance/ delfb1-ne-tbk-tsp.pdf

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  • Publié le Jui 20, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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