Devoir Surveillé n°1 Date : 21/11/2011 Matière : Economie Générale & Statistiqu
Devoir Surveillé n°1 Date : 21/11/2011 Matière : Economie Générale & Statistique Coefficient : 6 Branche : Sciences Economiques et de Gestion Filière : Sciences Economiques Professeur : Larbi TAMNINE Durée : 2 h DOSSIER I : Le marché et ses composantes (11 points) Document 1 : Comment se forment les prix des fruits et légumes ? Malgré la spéculation, c’est la loi de l’offre et de la demande qui conditionne véritablement les prix. La courbe des prix peut subitement changer, à la hausse ou à la baisse, en cours de journée. Depuis plusieurs années, des polémiques sur les prix des fruits et légumes frais occupent régulièrement les colonnes de la presse. Et chacun y va de ses propres explications. De fait, toute tentative de cerner (mathématiquement parlant) la problématique des prix de produits quasi dépendants des aléas climatiques et rapidement périssables, s’avère difficile. Le premier facteur de la hausse imprévisible auquel on pense est la spéculation. Elle existe certes lors d’occasions jugées trop opportunes (Ramadan, grandes vacances, fêtes…), mais son impact reste limité. Il y a ensuite le stockage en attendant des conditions de marché plus favorables, mais emmagasiner est souvent un acte à haut risque et le gain potentiel sur le prix peut vite être effacé par pertes en quantité et les frais de conservation au froid. Dans l’équation du prix intervient aussi l’entente entre les vendeurs au détail au sein des marchés municipaux. […] Les difficultés de transport sont aussi de nature à entraîner une baisse de l’offre dans les marchés de gros et par conséquent une hausse des prix qui peut atteindre 30 %. Enfin, il y a la rareté de certains produits engendrée par la hausse fulgurante des températures en août, ce qui retarde les récoltes automnales, en particulier les tomates, ou alors les éventuelles intempéries entre novembre et février qui risquent de bouleverser tout le processus de production à n’importe quel moment. www.lavieeco.com, Edition du 14/10/2011 Document 2 : Déficit de liquidité : ce qu’on fait pour éviter la hausse des taux Le 2 novembre dernier, Bank Al-Maghrib a servi 29 milliards de DH aux banques au titre des avances à 7 jours, pour combler leur déficit de trésorerie. Seulement, les banques avaient exprimé une demande de près de 34 milliards de DH. […] Il faut savoir que trois éléments influent sur le niveau des liquidités bancaires : les avoirs extérieurs nets, la circulation fiduciaire et la position du Trésor auprès de BAM. Pour le premier facteur, les réserves de change sont gérées au niveau de la Banque centrale, ce qui veut dire qu’elle est la plus à même à déterminer son impact sur le marché et prévoir son évolution. Rappelons que depuis mars 2007, les trésoreries bancaires sont passées d’une situation d’excédent de liquidité à une situation d’insuffisance de liquidité. La principale raison est la baisse des avoirs extérieurs nets, suite à la flambée des cours des matières premières importées par le Maroc. D’ailleurs, les avoirs extérieurs continuent de baisser, puisqu’ils ont perdu près de 17 milliards de DH depuis le début de l’année (- 8,7%). Il s’y est ajouté l’augmentation de 11% de la circulation fiduciaire. Résultat : un déficit de liquidité de plus de 30 milliards de DH à fin septembre, dont l’impact sur les taux bancaires est atténué par les injections de liquidités de BAM. Cette situation a-t-elle poussé les banques à fermer les robinets du crédit ? Pas du tout, nous dit-on à la Banque centrale. Au contraire, elles sont en manque de projets à financer. Et pour pallier le manque de ressources, en plus des avances de BAM, elles recourent de plus en plus souvent à des instruments comme les certificats de dépôt et les emprunts obligataires pour continuer à distribuer des crédits. www.lavieeco.com, Edition du 17/11/2011 1/4 Document 3 : Evolution des avoirs extérieurs (2006-2010) 2006 2007 2008 2009 2010 Avoirs extérieurs nets (en millions de DH) 173 766 188 142 181 715 176 397 187 506 Variation 15,9 % 8,3 % - 3,4 % - 2,9 % 6,3 % En mois d’importations de biens et services 8,9 7,9 6,1 7,0 6,9 www.finances.gov.ma/Comptes extérieurs, consulté le 17/11/2011 Document 4 : Change, le dirham épargné par les tensions sur l’euro A première vue, tout porte à croire que la baisse de la devise européenne affecte l’évolution de la monnaie nationale. Eu égard au poids important de l’euro dans le panier de devises, bon nombre d’opérateurs se posent des questions sur les impacts probables de la conjoncture européenne sur l’économie marocaine. Toujours est-il que le dirham a marqué en juin 2011 une dépréciation mensuelle de 0,06% en moyenne par rapport à l’euro. En revanche, il s’est apprécié de 0,28% à l’égard du dollar et de 1,06% face au yen japonais. En variation annuelle, la monnaie nationale s’est inscrite, en moyenne, en baisse de 2,93% contre l’euro. Elle s’est, à l’inverse, appréciée de 14,39%, face au dollar américain. Face à de telles fluctuations, «la flexibilité» de la politique de changes pourrait être remise en cause. Pour l’heure, le système adopté pénalise fortement la compétitivité des exportations marocaines par rapport aux pays de l’Europe de l’Est et des concurrents du périmètre méditerranéen. D’autant plus que les réserves en devises du Maroc ne cessent de se réduire depuis quelques années. Leurs encours, représentés par les avoirs extérieurs nets de la banque centrale, se sont établis au terme des six premiers mois de l’année 2011 à pas plus de 171,2 milliards de DH, soit une baisse de 16,4%. Cependant, «la situation est loin d’être alarmante», tempère l’ex-DG de l’Office des changes. Pour lui, la situation d’endettement du Maroc demeure confortable…... www.leconomiste.com, Édition N° 3581 26/07/2011 CONSIGNES : (11 points) 1- Reproduire et complétez le tableau ci-dessous : (3 pts) Document 1 Document 2 Document 4 Type de marché selon l’objet ……………………… ……………………………… …………………………... Offreurs ……………………… ……………………………… ………………………….. Demandeurs ……………………… ……………………………… …………………………... Prix et son évolution (expliquez) ……………………… ……………………………… ………………………….. Nature du déséquilibre sur le marché ……………………… ……………………………… …………………………... 2- Relevez, du document 1, deux facteurs explicatifs de la fluctuation des prix des fruits et légumes au Maroc. (1,5 pts) 3- Expliquez la phrase soulignée (Document 1). (1 pt) 4- Expliquez le passage du marché de la situation de la surliquidité à la situation de la sous-liquidité en vous référant aux données du document 3. Quel serait son impact sur l’économie nationale ? (1,5 pt) 5- Lisez les chiffres soulignés du document 3. ( 1pt) 6- En vous référant au document 4 : a) Expliquez le terme souligné ; (0,75 pt) b) A quel système de change l’auteur fait-il allusion dans le passage souligné. Justifiez ; (1,5 pt) c) Déduire du document une limite de ce dernier. (0,75 pt) 2/4 DOSSIER II : Les agrégats de la comptabilité nationale et leur évolution (8 points) Document 5: Les composantes de la demande finale et le PIB en 2006 et 2010 (en millions de DH) 439 067 162 456 197 456 577 344 571 653 234 407 252 223 764 302 0 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000 2006 2010 Consommation Finale Nationale (CFN) Formation brut du capital Fixe (FBCF) Variation de Stocks) Exportations PIB au Prix du marché Les comptes de la nation 2006 et 2010, la direction de la statistique, www.hcp.ma Document 6 : Croissance, le PIB du Maroc a progressé de 4,3% en moyenne entre 2007 et 2011 Alors que les niveaux de croissance réalisés par le Maroc restent honorables, les fortes pressions que subissent ses finances publiques et ses comptes extérieurs, ces deux ou trois dernières années, relancent le débat sur la situation économique du pays. Etant une économie ouverte, notamment sur son environnement immédiat qu’est l’Europe, elle subit, comme beaucoup de pays, les contrecoups de la crise internationale : d’une part, un repli de la demande étrangère adressée à l’économie marocaine, notamment aux secteurs tournés à l’extérieur, et, d’autre part, un net renchérissement des matières premières, énergétiques en particulier, se traduisant par une croissance des dépenses de compensation. Dans un cas comme dans l’autre, ce sont grosso modo des facteurs exogènes qui sont venus «perturber» en quelque sorte la forte dynamique de croissance entamée depuis 2004. Avec l’apparition de la crise en 2008, le PIB hors agriculture a certes fléchi entre 2007 et 2011, en perdant 1,4 point, mais il a tout de même continué de croître : 4,3% en moyenne annuelle, soit le même niveau que la croissante globale moyenne. www.lavieeco.com, Edition du 03/10/2011 Document 7 : Les pirouettes de l'économie Je produis, le PIB augmente ; tu produis, le PIB augmente aussi ; il détruit, le PIB augmente ; elle répare, le PIB augmente encore ; nous polluons, le PIB augmente ; vous dépolluez, le PIB augmente ; ils et elles (les économistes) calculent de combien le PIB augmente, le PIB augmente toujours. N'est-ce pas formidable l'économie ? Il y a toujours que des plus, jamais de moins. C'est bizarre et pourtant c'est logique. Le capital n'a qu'une raison uploads/Finance/ devoir-1 56 .pdf
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- Publié le Mai 18, 2022
- Catégorie Business / Finance
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