ANATE ABBEY 1.-La différence entre la politique monétaire et budgétaire ?(10pts

ANATE ABBEY 1.-La différence entre la politique monétaire et budgétaire ?(10pts) Réponse : La politique budgétaire désigne l'ensemble des mesures qu'un gouvernement peut prendre et qui ont des conséquences sur le niveau et la composition de ses recettes et de ses dépenses. Elle englobe la politique de dépenses et la politique fiscale tout en tenant compte des soldes budgétaires. La politique budgétaire (ou fiscale) consiste à utiliser le pouvoir de dépenser et de taxer des gouvernements. La politique budgétaire est aussi un des principaux instruments de la politique économique. Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour agir sur la conjoncture. Elle englobe l’ensemble des mesures qui ont des conséquences sur les ressources et les dépenses de l’État et qui visent à atteindre certains objectifs de politique conjoncturelle. La politique budgétaire est un levier de la politique de régulation de la conjoncture. Elle peut être utilisée dans deux situations opposées. En période de ralentissement de la croissance ou de crise, elle va servir à soutenir l’activité économique. On parle de politique de relance budgétaire. Au contraire, dans les phases de forte croissance, pendant lesquelles la surchauffe de l’activité économique peut provoquer de l’inflation (hausse des prix) ou des déficits extérieurs importants (déséquilibre des échanges avec le reste du monde), elle permet de freiner l’activité en réduisant la demande des agents économiques. La politique monétaire est confiée à la banque centrale, qui dispose des moyens nécessaires pour atteindre en priorité les cibles fixées pour l’inflation tout en assurant une surveillance étroite de l’évolution de la monnaie. La politique monétaire vise d’abord à stabiliser l’inflation, et accessoirement le taux de change; elle contribuera à soutenir la demande et à diminuer le chômage seulement dans la mesure où l’inflation et la valeur de la monnaie sont sous contrôle. Le rôle de la politique monétaire est de veiller à la stabilité monétaire et financière. Ce qui consiste à fournir les liquidités nécessaires à la croissance de l'économie tout en garantissant la stabilité de la monnaie. La politique monétaire englobe Le contrôle de la masse monétaire, Le contrôle des taux d'intérêts et Les canaux de transmission de la politique monétaire. La politique monétaire désigne également l’ensemble des décisions et des actions mises en œuvre par les autorités monétaires afin de réguler la quantité de monnaie qui circule dans l’économie. Bref, Alors que la politique budgétaire est menée par l'État, la politique monétaire est mise en œuvre par la Banque centrale. ANATE ABBEY 2.définissez les redressements des finances publiques ? (10 pts) Réponse : Une décennie sous le signe de l’austérité suite à des compressions budgétaires comme les Canadiens n’en avaient pas vu depuis fort longtemps. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les entreprises aient eu à apprivoiser une réalité à la fois nouvelle et difficile : un consommateur craintif pour son emploi et cherchant à tirer le meilleur parti d’un revenu dont le pouvoir d’achat, une fois les impôts payés, diminue année après année. Une contrainte budgétaire implacable qui s’explique par de bonnes intentions mais un endettement chronique Les programmes mis en place par nos gouvernements au cours des années ont généralement visé à atteindre des objectifs louables. La croissance rapide et soutenue des années 60 et 70 facilitait grandement les choses puisque le financement de ces programmes semblait se faire sans sacrifices. Les habitudes interventionnistes se sont établies sans que l’on ne prenne note des changements importants qui commençaient à se manifester dès le milieu des années 70. Alors que s’aplatissait le sentier de croissance à long terme. Les déficits temporaires cédaient le pas aux déficits chroniques et les récessions, temporaires par définition, avaient un impact permanent sur les finances publiques. Des risques d’insolvabilité à long terme Tout déficit budgétaire mène à l’emprunt et à l’accumulation d’une dette. Ce n’est pas la dette absolue à proprement parler qui inquiète les marchés financiers mais plutôt la relation entre la dette et le produit intérieur brut (PIB). Par exemple La dette fédérale canadienne est nettement inférieure à la dette fédérale américaine et pourtant le problème de l’endettement est plus aigu au Canada qu’aux États-Unis, parce que le PIB canadien est moins élevé que le PIB américain. Puisque le PIB correspond à la totalité des revenus générés dans l’économie domestique, il représente la matière taxable à laquelle les gouvernements peuvent puiser pour financer le service de la dette. Comme on exprime souvent la dette d’un ménage en proportion de son revenu annuel pour mieux en saisir l’ampleur, on mesure la dette publique en proportion. L’ensemble des revenus générés dans l’économie. La situation financière d’un gouvernement est insoutenable quand le ratio de la dette publique au PIB est appelé à croître indéfiniment. Un œil sur les taux d’intérêt et l’autre sur la croissance économique Pour mieux comprendre les variables de l’environnement économique qui affectent cette dynamique d’insolvabilité, il est utile de diviser le déficit en deux parties : le déficit de fonctionnement et le service de la dette. La dette publique augmente chaque année d’un montant égal au déficit de ANATE ABBEY fonctionnement (aussi appelé déficit primaire) augmenté des intérêts sur la dette. Le déficit de fonctionnement est égal à la différence entre les dépenses de programme et les recettes courantes du gouvernement. Quand le solde de fonctionnement est nul, les recettes couvrent exactement les dépenses de programme et le déficit est égal aux intérêts sur la dette. L’augmentation de la dette est alors égale aux intérêts sur la dette. Les déficits chroniques sont une source de préoccupation pour une autre raison. Dans une perspective de long terme, ils tendent à réduire la croissance d’une économie. Tout déficit budgétaire doit se financer. Dans la mesure où l’épargne disponible sert à financer un déficit gouvernemental, elle ne peut pas financer les projets d’investissement privés. La ponction exercée par les déficits budgétaires sur les marchés financiers tend à faire augmenter les taux d’intérêt et à décourager l’investissement privé. Étant donné que la croissance d’une économie est étroitement liée à l’investissement, les déficits chroniques tendent à déprimer la croissance de l’économie. L’ajustement est pénible mais on perçoit la lumière au bout du tunnels. 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  • Publié le Oct 30, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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