Sommaire Section1 : Structures et fonctionnement de la distribution 8 I-1. Diff
Sommaire Section1 : Structures et fonctionnement de la distribution 8 I-1. Différents circuits de distribution 9 I-2. Choix d’un circuit de distribution 10 I-3. Différentes formes de distribution 10 II. Le commerce traditionnel au Maroc 13 II.1 Généralités 13 II.2 Commerce de détail 13 II. 3 Commerce de gros 13 II.4 Commerce informel 14 III. Evolution socio-économique 14 III.1 Démographie et urbanisation 14 III. 2 Evolution des dépenses de ménage 14 III .3 Evolution des consommateurs 15 Section 2 : la distribution au Maroc entre le traditionnel et le moderne Cas Derb Omar 16 I. Derb Omar 18 I-1. Aperçu sur Derb Omar 18 I-2. Structures et caractéristiques de Derb Omar 18 II. La distribution du marché de gros des fruits et légumes 19 II-1. Les caractéristiques du marché 20 II-2. Modernisation de l’organisation du marché 20 III. Analyse SWOT du secteur de la grande distribution au Maroc 20 IV. La distribution moderne de gros au Maroc (Metro Maroc) 21 IV-1. Structures et caractéristiques de Metro 21 V. La distribution moderne de détail au Maroc (la grande distribution) 25 V-1. Principaux groupes animant la grande distribution au Maroc 25 V-2. Le développement continu des grandes surfaces spécialisées 26 V-3. Les caractéristiques du secteur de la grande distribution 26 VI. Le développement du E-commerce au Maroc 27 Section 3 : effets et impacts de la grande distribution et les perspectives prometteuses d’évolution 31 I. Effets et impacts de la grande distribution moderne de détail sur les autres formes de commerce : 32 I-1. Impacts sur le commerce de détail traditionnel 32 I-2. Impacts sur les superettes 32 II. Perspectives d’évolution de la distribution au Maroc 32 II-1. Perspectives d’évolution du consommateur en milieu urbain 32 II-2. Evolution de l’environnement économique 34 Introduction : 1. Présentation du sujet Le secteur du commerce est l’un des piliers de l’économie marocaine, il contribue à la création des richesses avec une part du PIB s’élevant à 12,8% et une participation à hauteur de 2,5% du volume des investissements étrangers. Regroupant une large gamme d’activités, qui se caractérisent par la diversité de leurs formes et niveaux d’organisation et d’intégration différentes (commerce traditionnel, franchises, grandes surfaces, centres commerciaux…), le secteur dénombre 720.000 points de vente réparties à travers le royaume. Il revêt aussi une dimension sociale importante. En effet, il abrite et constitue la source de revenu d’environ 1,2 million de personnes soit 13% de la population active marocaine. Depuis la fin des années 80 et début des années 90, le paysage de la distribution au Maroc connaît des transformations. En effet, tiré par la classe aisée et suivi par la classe moyenne le modèle de consommation des marocains tend à ‘s’européaniser’. Ainsi de nouvelle forme d’achat voit le jour des le début des années 90 favorisant ainsi l’implantation des grandes surfaces et de centres commerciaux. Les canaux de distribution et la distribution au Maroc se caractérisant par des structures opaque, et peu mûre. Le nombre élevé des intermédiaires, rend le canal de distribution long, de 4 ou 5 maillons. Le principal centre d’affaires du pays est la ville de Casablanca, où les principaux sièges financiers se concentrent et les entreprises, outre la Bourse, et le plus grands centres de distribution de marchandises. Avec ces quelque 4,5 millions d’habitants, Casablanca représente la capital économique stratégique de Kenitra-Rabat-Casablanca, la chaîne de distribution devient davantage longue et opaque, spécialement dans les zones rurales, où vivent plus de 45% de la population marocaine, et où les petits commerces et principalement les souks ont un grand poids par leur proximité et tradition. 1. Problématique Arrivée de la grande distribution au Maroc Moderne Vs Traditionnel Section1 : Structures et fonctionnement de la distribution I. Concepts de base de distribution I-1. Différents circuits de distribution On entend par circuit de distribution l’ensemble des intermédiaires qui prennent en charge les activités qui font passer un produit de son état de production à son état de consommation. Chaque circuit de distribution peut être caractérisé par sa longueur : * Vente directe. * Détaillant : consommateur. * Grossiste : détaillant > consommateur (à deux niveaux). * Grossiste : demi-grossiste> détaillant> consommateur (a trois niveaux et plus). Ces différentes parties d’un circuit de distribution sont reliées entre elles par un certain nombre de flux : * Flux de marchandises : décrit le chemin parcouru par le produit. * Flux de propriété : décrit le processus de transmission juridique du produit d’une entreprise à une autre. * Flux monétaire : commence pour le paiement du produit par le client et remonte jusqu’au fournisseur. * Flux d’information. * Flux promotionnel : consiste à identifier et promouvoir les réseaux d’influence. La plupart des producteurs ne disposant pas de ressources pour se lancer eux même dans une action de marketing direct ont recours à des intermédiaires. Ce recours aux intermédiaires peut être justifié pour plusieurs autres raisons. En effet, ces derniers : * Aidant à transformer les gammes de produits des différents fabricants en un assortiment cohérent avec les besoins des acheteurs, * Permettent de diminuer le nombre de transactions. Marketing Intermédiaire Direct Producteur Client Producteur Client I-2. Choix d’un circuit de distribution Le point de départ d’une réflexion sur le système de distribution passe par l’identification des éléments suivants : * Caractéristique de la clientèle potentielle : Nombre, répartition géographique, fréquence et volume d’achat. * Caractéristique du produit : Durée de conservation, volume, degré de standardisation et de technicité ainsi que la valeur unitaire. * Caractéristique de l’entreprise : Sa taille, sa puissance financière, sa gamme de produits et sa stratégie marketing. * Caractéristique de l’environnement : Réglementation et conjoncture économique. Ensuite, l’entreprise doit procéder à l’analyse des différentes solutions ou possibilités, qui s’offrent à elle. Chacune d’elle comporte au moins quatre éléments : -Nature des intermédiaires ; -Nombre des intermédiaires. -Fonctions de chacun des intermédiaires. -Engagements et responsabilités respectives du producteur et des intermédiaires. Une fois identifiée les systèmes de distribution possibles, leur évaluation et choix s’appuient sur les trois critères suivants : * Le cout par rapport au bénéfice escompté. * Le degré de contrôle du producteur. * La souplesse pour le producteur de s’adapter au marché. I-3. Différentes formes de distribution Le terme distribution faisait jadis référence à -la distribution physique- des marchandises des lieux de production aux de consommation, et on désignait par –commerce- les structures spécialisées qui assuraient cette fonction distributive quelles qu’en soient la nature (gros au détail).Aujourd’hui, il est communément désigné et admis par la distribution l’ensemble des structures commerciales existantes, c'est-à-dire les commerces. I-3.1 Le commerce indépendant Il s’agit soit de la vente en gros ou en détail de façon indépendante et sans association. Il s’applique le plus souvent pour des entreprises commerciales de petites tailles, souvent familiales. On peut distinguer à l’intérieur du commerce de détail indépendant : * Les sédentaires qui vendent dans un magasin fixe ; * Les non-sédentaires qui se déplacent (brocanteurs, marchands des quatre saisons, colporteurs, vente en tournées effectuée en camion magasin…) I-3.2 Le commerce associé C’est pour faire face à la concurrence que les commerçants ont senti la nécessité de se regrouper et de s’associer. Ces groupements et associations peuvent prendre plusieurs formes : * Les coopératives de détaillants, qui font des achats groupés. Le groupement joue alors le rôle de grossiste. Alors que les détaillants lui de nombreux avantages évidents, les grossistes par contre se voient court-circuit. * Les chaines volontaires, ou plusieurs grossistes s’associent et incluent dans groupement les plus dynamiques de leurs clients. C’est la réplique des grossistes aux groupements de détaillants. * Les magasins collectifs d’indépendants, composés de commerce divers appartenant chacun à un détaillant et réunis sous un même toit et sur surface égale ou supérieure à 1000m². Il s’agit le plus souvent d’au moins cinq entreprises commerciales logées littéralement à la même enseigne. La gestion est double, elle concerne l’aspect technique et commercial. I-3.3 Le commerce intégré Intègre la fonction de gros et celle de détail par l’intermédiaire d’organisation centralisées qui possèdent les magasins et les font approvisionner. * Las magasins à succursales : Sont des sociétés commerciales possédant plusieurs magasins de vente de détail par l’intermédiaire desquels elles distribuent des produits qu’elles achètent en gros ou fabriquent elle mêmes. * Les grands magasins : c’est une forme de commerce de détail offrant dans un même local ou dans des locaux contigus, diverses catégories de marchandises groupées dans des rayons, sous forme d’assortiments suffisamment complets pour que chaque rayon consiste un magasin spécialisé. Il intègre les fonctions de gros et de détail. Le détail se fait dans ses magasins de vente et le gros par l’intermédiaire de ses centrales d’achat. * Les magasins populaires : ce sont des établissements à commerce multiples, avec un important rayon alimentaire, et dont l’assortiment est réduit à quelques milliers d’articles courants, vendus en libre service. * Forme coopératives : coopératives de consommateurs, d’entreprise et d’administration. Coopératives de consommateurs est une association de personnes et non de capitaux qui a pour but la réduction des prix à ses adhérents, et la défonce des consommateurs. uploads/Finance/ distribution-au-maroc.pdf
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- Publié le Sep 23, 2021
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