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Économie de l’entreprise Une des caractéristiques du monde est les inégalités.

Économie de l’entreprise Une des caractéristiques du monde est les inégalités. Certains éléments de l’histoire permettent d’expliquer ces inégalités. I) Brève histoire du marché, de l’entreprise et du capitalisme Il nous est difficile d’imaginer l’e sans le marché, le marché n’est pas qqchose d’obligatoire en éco. Émergent alors plusieurs questions : - Le marché a-t-il toujours existé ? - L’échange a-t-il besoin du marché ? - Qu’est-ce que l’entreprenariat ? L’entreprise ? Ont-ils besoin du marché pour exister ? - Qu’est-ce que le capitalisme ? Est-il le prolongement naturel de l’économie de marché ? - Pourquoi le capitalisme n’est-il né que dans certains endroits ? 1) La naissance de la production Arrivée de l’homo sapiens en Europe : la préhistoire est une économie sans production. Ils sont arrivés de l’est et a contribué pour des raisons qui ne sont pas encore claires à faire disparaitre l’homme de Neandertal. Ils disposaient de certaines techniques : les armes, les outils… Ils vont vivre de la chasse, de la cueillette. C’est donc une éco sans production. Plus tard un autre groupe d’homo sapiens arrive avec l’agriculture. Passage de la préhistoire à la protohistoire. Changement grâce à l’arc à flèche et à la sédentarisation : ils vont commencer à devenir agriculteurs. Les humains vont devenir des producteurs. La croissant fertile : « on a pu calculer qu’une personne pouvait récolter en deux semaines assez d’engrain sauvage pour nourrir une famille de quatre personnes pendant un an. » L’agriculture va améliorer les conditions d’existence des hommes. Les rendements de l’agriculture s’améliorent avec l’augmentation de la population. On peut dire que cette révolution néolithique est sociale et culturelle plutôt qu’économique. Càd qu’on change de mode de vie, de mode de financement, ce qui conduit certains auteurs à dire que l’agriculture est née de l’urbanisation. Les hommes vont récolter bientôt plus qu’ils ne consomment. D’autres techniques vont donc apparaître : tissage, métallurgie (donc les métiers de l’artisanat). Avec l’apparition de ces objets, l’échange commence : on les échange contre des graines, des dates, de l’huile, du bois, des minerais… C’est donc ainsi qu’est née la première forme de commerce : te troc (échange direct d’un bien avec un autre bien). Cette sédentarisation a bouleversé l’organisation sociale : apparait dans la société des populations non-productives (état régalien et administratif). Cette performance de l’agriculture justifie la naissance des villes, de la propriété et du droit et avec tout cela, l’écriture (qui permet de passer de la préhistoire à l’histoire). En Mésopotamie, l’écriture est liée au droit. Comme l’activité commerciale devient de plus en plus intense, certains marchands commencent à partir par bateau dans le golfe persique afin de faire d’autre échanges. L’agriculture continue de se développer notamment grâce aux techniques d’irrigation : développement de villes plus importantes. Le commerce entre les villes commence aussi à se dvp avec l’invention de la roue. 2) De la production à l’échange simple L’échange simple consiste à obtenir des biens qui font défaut contre des biens qu’on a en excédent et qu’on peut céder. C’est une étape énorme dans l’histoire économique. L’Égypte est elle plutôt parti sur une économie redistributive. Dans la civilisation chinoise, la société est très agricole, mais il y avait plusieurs interdits concernant les commerçants. Mais le commerce a quand même été reconnu comme utile dans certaines périodes et pour certains produits. Le commerce entre les civilisations est quand même marginal, et ne représente qu’une part infime de la production et de la consommation des pays concernés. C’est la situation de non- commerce qui est la norme (vie matérielle selon Fernand BRAUDEL). La monnaie existe mais n’est pas toujours utilisée : les premiers échanges ne sont pas toujours réglés en monnaie. Plus une monnaie va être recherchée, plus la ville va être dynamique (comme Athènes). La notion de concurrence est encore inconnue. L’échange est complémentaire et non compétitif. La conséquence est qu’on va avoir des situations de monopole. L’échange n’a donc pas besoin des marchés et encore moins du marché. Elle ne conduit pas à la constitution des marchés ou du marché. Ce commerce est guidé par ce que l’on appelle la valeur ou les valeurs d’usage, contrairement au commerce d’aujourd’hui qui est guidé par la valeur d’échange et l’enrichissement. 3) La naissance des marchés et de l’échange marchand Les pratiques commerciales de base dans l’antiquité furent dvp dans les temples et dans les palais de l’Age de bronze. Pour avoir des choses à échanger, les grandes familles ont organisé la production et notamment dans l’objectif de réaliser un excédent commercial et donc de s’enrichir. On produit du textile, on travaille le métal (bcp de main d’œuvre). Ces activités nécessitent une classe de travailleurs à qui il faut fournir les matières premières et qu’il fait nourrir. On les nourrit en leur attribuant des terres, ou en leur donnant de la nourriture de la famille du chef. On commence à voir les choses s’institutionnaliser : les bénéfices vont devenir de plus en plus importants. Les grandes familles commencent à se dvp, elles sont liées aux temples et aux palais. Ils organisent donc la production. Ces pratiques vont se diffuser vers la Grèce et l’Italie vers 750 avant JC. Avec le commerce, arrive le crédit. Il y avait deux commerces : commerce de détail et commerce maritime. Le commerce de détail était composé de marchand achetant puis revendant des marchandises afin de se faire une marge (au fil du temps ils furent mal vus sur le principe car considérés comme des escrocs). Les marchands préféraient donc vendre leurs produits eux-mêmes. Les familles riches ne voulaient pas se salir les mains et confiaient alors le « sale boulot » à des étrangers. On va commencer à organiser production et consommation : on commence à associer les deux. Tout ce qui reste en dehors du marché a une valeur d’usage et tout ce qui franchit la porte du marché a une valeur d’échange. Le but du marché est de s’enrichir. Cette éco de marché qui se dvp au Moyen-âge va être caractérisé par des échanges quotidiens, locaux, transparents, sans intermédiaires, où les prix et les bénéfices sont connus de tous. La ville médiévale va dvp ce type de marché sous l’œil attentif des bourgeois car ils ont le droit de citoyenneté et ces derniers vont maintenir à l’écart les paysans avec une réglementation des marchés très stricte avec une publicité obligatoire des transactions. Elles percevaient des droits sur la circulation des marchandises. Au-dessus des marchés, on a les foires, puis encore en dessus les bourses (ouvertes en permanence). Son origine vient de la place à Brughes ou on échangeait des monnaies et les transactions avaient lieu devant la maison d’une très grande famille. Il existe différents niveaux de marchés. À cette époque les artisans sont organisés en corporations. Celles-ci vont commencer à organiser une production industrielle locale. Il n’y a pas de concurrence entre eux. On doit accumuler des biens pour les échanges lors des grandes expéditions. La ville médiévale va se protéger des deux dangers que sont le monopole et la concurrence. A l’époque et au sein de l’Angleterre, il y a une réglementation au niveau national. Chacun a un métier, et ce métier existe pour que tout le monde puisse se nourrir correctement et gagner son pain. Les prix sont fixés par rapport au prix de production et non pas à partir de la confrontation de l’offre et de la demande. Pendant des millénaires, la concurrence n’est pas ce qui caractérise l’échange marchand. Les moyens d’enrichissement du mercantilisme : - La puissance de l’État repose sur trois piliers :  L’or et sa collecte par l’impôt  La manufacture de qualité et les marchands  Les exportations et l’excédent commercial  Accumulation de métaux précieux : l’or À cette époque, on veut s’enrichir, mais tout est pour l’État. Il est l’agent économique pour lequel on doit faire les choses. Le commerce se développe notamment avec le commerce d’esclave. Jean-Baptiste Colbert va s’inspirer de la hollande. C’est une période où les marchands jouent un rôle principal. Les pays vont mettre en avant des spécificités. On commence à se préoccuper des matières premières. L’état est considéré comme porteur de l’autorité général. Contemporain de la colonisation du Nouveau Monde, le mercantilisme se traduit en France par le Colbertisme. Puissance du commerce au profit de la puissance de l’État. L’état s’oppose donc à la puissance grandissante des marchands qui servent leurs intérêts particuliers. Ils combattent donc certains comportements des marchands. Les mercantilismes vont donc préférer les monopoles d’état. C’est ainsi que les politiques économiques voient le jour. Il faut alors Se doter de moyens financiers, s’intéresser aux spécificités, acheter des armes… Les mercantilistes sont parmi les premiers à revendiquer l’intervention de l’état et a à rationaliser (commencer de dire ce qui est bien et pas bien) le comportement économique. On commence à voir une rupture avec la conception économique traditionnelle puisque c’était la religion et la morale qui dictaient le comportement éco. (Ne pas s’enrichir sur le dos des autres…). Le mercantilisme marque également le début uploads/Finance/ economie-de-l-x27-entreprise.pdf