■ Le dernier rapport de la Banque mondiale sur les changements climatiques met

■ Le dernier rapport de la Banque mondiale sur les changements climatiques met l’accent sur la nécessité vitale pour les pays de la région du MENA de mettre en place des mécanismes d’adaptation à cette nouvelle donne. LIRE LE REPORTAGE DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ALI BENYAHIA EN PAGE 7 LIRE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR HACEN OUALI EN PAGE 13 CONSÉQUENCE D’UN CHANGEMENT CLIMATIQUE BERTRAND BADIE SPÉCIALISTE DES RELATIONS INTERNATIONALES ET PROFESSEUR À SCIENCES POLITIQUES À PARIS LES MENACES D’UNE EAU PLUS RARE DANS LES PAYS ARABES PUBLICITÉ C ’est un SOS que les travailleurs de la compagnie Cnan Nord ont lancé hier lors d’un rassemblement à l’appel du syndicat d’entreprise. Les employés décrivent la Cnan comme une entreprise dans laquelle les dirigeants pèchent par incompétence chronique. La réunion d’hier a été émaillée par les cris d’«Irhal !», «Dégage !» lancés à l’attention de l’actuel PDG. Ils manifestent pour éviter une mise à mort de la compagnie maritime dans laquelle certains ont servi pendant plus de 25 ans. (Suite page 5) Amel Blidi CNAN NORD INQUIETS, LES TRAVAILLEURS VEULENT SAUVER L’ENTREPRISE PHOTO : DR L «LE BILAN DES INTERVENTIONS EST EXTRÊMEMENT NÉGATIF» PHOTO : APS EXÉCUTIF BLOQUÉ, PARLEMENT PARALYSÉ ÉDITION DU CENTRE El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 3 septembre 2013 N°6962 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com C’EST L’ÉTÉ EN PAGES 15, 16, 17, 18 ET 19 LA MOSTRA DE VENISE Histoires siciliennes, chroniques spatiales LIRE LES ARTICLES DE MADJID MAKEDHI, MELISSA ROUMADI ET AKLI REZOUALI EN PAGES 2 ET 3 Une session à blanc Une session à blanc ■ La soif ! La pénurie d’eau reste le cauchemar le plus redouté. A une situation déjà précaire, le changement climatique ne fera qu’exacerber indubitablement le défi cit en eau dans les pays arabes. L ’ A C T U A L I T É El Watan - Mardi 3 septembre 2013 - 2 L’ALLOCATION DE NOUVELLES RESSOURCES REPORTÉE À 2014 La loi de fi nances complémentaire pour 2013 annulée R eportée en raison de la convalescence présiden- tielle qui se prolonge, la loi de finances complémentaire pour 2013 a finalement été purement et simplement annulée. Les propos tenus hier par le Pre- mier ministre et le ministre des Finances sont clairs quant au fait que le gouvernement allait pour la première fois déroger à cette «tra- dition», instaurée voilà plus d’une décennie. Avec la convalescence du président de la République et l’impossibilité de tenir pour le moment le Conseil des ministres, le gouvernement se voit dans l’obligation de se passer d’une loi de finances complémentaire et de passer directement à la prépa- ration du budget pour l’exercice 2014. Ce qui pousse le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à affirmer que la loi de finances complémen- taire pour 2013 a été annulée et intégrée à la loi de finances pour 2014. Cela ne l’empêche pas de rassurer quant aux éventuelles implications d’une telle décision. Celui-ci a d’ailleurs indiqué à la presse en marge de l’ouverture de la session d’automne du Par- lement que cela «ne pose aucun problème, ni pour la gestion des projets ni pour celle des affaires». Même son de cloche du côté du premier argentier du pays, Karim Djoudi a estimé qu’il existe un budget initial pour l’exercice 2013 qui permet déjà le fonctionne- ment des institutions et qui va courir jusqu’à la promulgation de la loi de finances pour 2014. Loi qui s’inscrit, selon les propos du ministre des Finances, dans le cadre de «la consolidation du mouvement de croissance», avec cette «volonté de stabilisation, voire de réduction des dépenses» et qui ne devrait donc contenir aucun nouvel impôt, mais plutôt une réduction des taxes. M. Djoudi a également affirmé que l’annulation de la loi de finances complémentaire 2013 n’aura aucune incidence sur la disponibilité des ressources, ni sur le fonctionnement des institutions. Si dans l’absolu, le recours sys- tématique à des lois de finances complémentaires peut paraître superflu et même sujet à critiques, il ne faut pas perdre de vue les ressources complémentaires et nouvelles que le Premier ministre a promis d’allouer à diverses reprises lors de ses déplacements dans différentes wilayas du pays. Pour dépasser le simple effet d’annonce, toute allocation de nouvelles ressources doit, selon l’article 8 de la loi organique des lois de finances datant de 1984, être budgétisée dans le cadre d’une loi de finances ou loi de fi- nances complémentaire. Il va sans dire, dans ce cas précis, qu’il fau- dra donc attendre l’exercice 2014 pour que les décisions prises en ce sens, dans cette conjoncture bien particulière, prennent effet en rai- son de leur incidence financière. Idem en ce qui concerne la boni- fication des taux d’intérêt à 100% sur les crédits accordés aux projets Ansej et CNAC, laquelle a motivé la publication d’un décret exécutif il y a quelques mois. Il faut rap- peler dans ce sens que ces mêmes bonifications sont gérées par un compte d’affection spécial qui n’est autre que le Fonds national de soutien à l’emploi de jeunes. Cependant, pour prendre en charge les nouvelles bonifica- tions, la structure des recettes du compte en question doit être révisée. Ce qui ne peut se faire sans une loi de finances, dans la mesure où celles-ci dépendent en partie des dotations sur le budget de l’Etat. Il est donc clair que tout devra attendre la tenue d’un Conseil des ministres sans lequel une loi de finances ne peut être validée avant la concrétisation de toute nouvelle mesure. Melissa Roumadi INFRACTIONS DE CHANGES L’exportation dope les transferts illicites L ’essentiel des cas d’infraction de changes constatés durant l’exercice 2012 concerne des cas de non-rapatriement de devises sur des opérations d’expor- tation», a déclaré hier le ministre des Fi- nances, Karim Djoudi, en marge de la céré- monie d’ouverture de la session d’automne du Parlement. L ’Etat, a assuré le ministre des Finances, s’attelle actuellement à combattre le fléau des transferts illicites, en mobilisant l’en- semble de ses institutions compétentes et de ses organes de répression. De même, a-t-il indiqué, le dispositif de lutte contre le phénomène des infractions de change fait actuellement l’objet d’une évaluation aux fins d’y apporter des amé- liorations, si celles-ci s’avèrent nécessaires. Interrogé sur l’ampleur des transferts illi- cites de devises vers l’étranger, le ministre a souligné que sur l’exercice 2012, un peu plus d’un millier de cas d’infractions de change pour un montant total de plus de 17 milliards de dinars, ont été constatés et les PV établis à cet effet par les agents compé- tents ont été transmis à la justice. Chaque année, a-t-il tenu à préciser, les cas de transferts illicites de devises font l’objet d’un compte rendu établi conjointement par le ministère des Finances et la Banque d’Algérie (BA), sachant qu’il s’agit d’une démarche relevant de la répression des infractions à la législation de change, sur la base de constats établis par des agents des Douanes, du commerce, de la police judiciaire et de la BA et dont les PV sont transmis automatiquement à la justice. Dans le même ordre d’idées, Karim Djoudi a fait savoir qu’une évaluation globale a été effec- tuée sur la situation du commerce extérieur de l’Algérie et le premier constat établi en la matière et que les importations ont fortement augmenté, notamment sur trois postes essentiels, à savoir les biens alimen- taires, les produits pétroliers raffinés et les véhicules, le reste étant surtout des postes qui accompagnent traditionnellement la croissance, tels que les biens d’équipement. Sans détailler, le ministre s’est contenté d’indiquer que le gouvernement a éga- lement entrepris de procéder à un travail d’évaluation afin d’améliorer les mesures de régulation liées au secteur du commerce extérieur. Selon les dernières statistiques rendues publiques par les services des Douanes, rien que pour les sept premiers mois de l’année en cours, la facture d’im- portations de l’Algérie a déjà atteint le seuil critique de 33,04 milliards de dollars. Alors que l’excédent de la balance com- merciale ne cesse de se contracter, la barre redoutée des 60 milliards de dollars d’importations risque fort d’être largement dépassée à la fin de l’exercice. Et à mesure qu’enflent les transferts de devises au titre des opérations de com- merce extérieur, les montants des transferts illicites continueront vraisemblablement à suivre la même courbe d’évolution, quels que puissent être les moyens de répression mobilisés par les pouvoirs publics. Akli R. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé, hier à Alger, que le gouvernement était en passe d’évaluer les diff érentes mesures de régulation du commerce extérieur. Il est vrai que l’évolution de la valeur des importations laquelle suit depuis quelques années une courbe ascendante a de quoi inquiéter. Celle-ci devrait atteindre le seuil de 60 milliards de dollars cette année. Le ministre des Finances estime que cette hausse peut s’expliquer par deux facteurs, à savoir la hausse de la demande des investisseurs publics et privés qui se traduit par une augmentation des importations des biens d’équipement et biens uploads/Finance/ el-watan 2 .pdf

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  • Publié le Apv 27, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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