Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties. 1. Pour la partie 1 (Mob

Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties. 1. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2. Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. 3. Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet :  en développant un raisonnement ;  en exploitant les documents du dossier ;  en faisant appel à ses connaissances personnelles ;  en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation des connaissances 1. Montrez par un exemple comment la flexibilité du prix sur un marché permet l’ajustement des quantités offertes et demandées. (3 points) 2. Présentez un argument montrant que les déséquilibres macroéconomiques sont liés à l’évolution de la demande globale. (3 points) Bonus : Expliquez à travers un exemple le processus de création monétaire. (1 point) Deuxième partie : Étude d’un document (4 points) DOCUMENT Vous présenterez le document puis vous mettrez en évidence l’évolution des modes de financement des sociétés non financières entre 1978 et 2009. Ressources financières et investissements annuels des sociétés non financières (en milliards d’euros et en %) 1978 1993 2003 2009 Autofinancement (épargne brute) 18 83 128 169 Émissions d’actions 2 33 81 105 Émissions d’obligations 2 8 7 10 Endettement auprès des institutions bancaires 14 10 15 29 Total du financement 36 134 231 313 Investissement 32 100 146 192 Capacité ou besoin de financement -14 -17 -18 -23 Part du financement interne dans le total du financement 50 62 55 54 Part du financement externe indirect dans le total du financement 39 8 7 9 Part du financement externe direct dans le total du financement 11 31 38 37 Source : D’après INSEE, Comptes de la nation 2010. Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Cette partie comporte trois documents. À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous expliquerez pourquoi les pouvoirs publics interviennent dans l’économie. Document 1 Janvier n’aura été qu’une heureuse parenthèse. Le chômage, qui avait baissé de 20 100 personnes au cours du premier mois de l’année, a confirmé sa hausse en mars. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) en France métropolitaine a augmenté en mars de 15 400 (+ 0,4 %) par rapport à la fin de février, selon les chiffres publiés par le ministère du travail et la Pôle emploi. Il avait déjà augmenté de 13 000 en février par rapport à janvier. Cette augmentation vient confirmer que l’inversion de la courbe du chômage n’est toujours pas à l’ordre du jour, malgré des signes de redémarrage de l’activité. Sur un an, le chômage pour la catégorie A s’est accru de 4,9 %. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C augmente, lui, de 28 000 (+ 0,5 %) en mars, soit une hausse de 6,7 % en un an. Au 31 mars, 5 290 500 personnes étaient inscrites au Pôle emploi en France métropolitaine (5 590 600 outre-mer compris). Sur ce nombre total, 3 509 800 n’exerçaient aucune activité (catégorie A) et 1 780 700 exerçaient une activité réduite (catégories B et C). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis plus d’un an, enregistre en mars une hausse de 1,1 % en France métropolitaine, soit + 10,1 % en un an. La durée moyenne d’inscription, qui était de 273 jours en mars 2014 est passée à 289 jours un an plus tard. Contrairement aux mois précédents, la situation des jeunes s’est fortement dégradée en mars (+ 1,0 % sans aucune activité), malgré les nombreux dispositifs qui leur sont destinés : emplois d’avenir, contrats de génération, « garantie jeunes », contrats aidés. La hausse est de 1,5 % sur un an. A l’autre bout de la pyramide des âges, la hausse du chômage des seniors ralentit un peu : + 0,4 % sur un mois, + 8,6 % sur un an. Ces mauvais chiffres n’ont rien d’étonnant, après deux années de croissance morose (+ 0,4 % du PIB en 2013 et 2014). Comme de nombreux économistes, Manuel Valls, le premier ministre, concède volontiers que le chômage ne baissera pas tant que la croissance ne montera pas « autour de 1,5 % ». Un seuil que le premier ministre compte bien atteindre dès 2015. www.lemonde.fr, avril 2015. Document 2 Source : « Focus sur quelques faits et chiffres... », Commissariat général au développement durable, 2011. Note : Le système bonus-malus vise à récompenser, via un bonus (diminution du prix à l'achat), les acquéreurs de voitures neuves émettant le moins de CO2, et à pénaliser, via un malus (majoration du prix à l'achat), ceux qui optent pour les modèles les plus polluants. Le CO2 est un gaz dit à effet de serre. Le niveau de son émission sert de mesure au risque de réchauffement climatique. Document 3 Montants moyens des prélèvements et des prestations en 2010 (en euros) Revenus moyens par unité de consommation(1) par quantile(2) Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Revenu avant redistribution (A) 7 400 15 489 21 191 28 243 53 582 PRELEVEMENTS - 440 - 1 258 - 2 466 - 4 129 - 10 621 Financement de la protection sociale - 521 - 1 204 - 2 021 - 2 989 - 5 803 Impôts directs (3) 81(4) - 54 - 446 - 1 140 - 4 817 PRESTATIONS 4 332 1 418 1 067 819 600 Dont Prestations familiales 1 522 851 834 705 543 Aides au logement 1 284 269 102 4 2 20 Minima sociaux 1 237 175 73 46 25 Revenu disponible (revenu après redistribution) (B) 11 293 15 649 19 792 24 933 43 561 Taux de redistribution (B-A) / A en % 52,6 1,0 - 6,6 - 11,7 - 18,7 Source : D'après « France Portrait social 2011 », INSEE. (1)Revenu moyen qui tient compte de la composition des ménages. (2)L'ensemble des ménages a été réparti dans cinq catégories de taille égale (20% des ménages) ordonnées selon le revenu. Q1 : 20% des plus modestes. Q5 : 20% des plus riches. (3)Les impôts directs sont les impôts payés directement par le contribuable. (4)Les ménages à bas revenu ne payant pas d'impôts sur le revenu peuvent bénéficier de versements au titre de « crédits d'impôts » et de la « prime pour l'emploi » versée aux actifs occupés ayant perçu des revenus professionnels en dessous d'un certain seuil de revenu. uploads/Finance/ epreuve-composee-1ere-2.pdf

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  • Publié le Mai 18, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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