INTRODUCTION………………………………….. CHAPITRE I : POINTS PREALABLES…….. ………. I- LA NOTIO

INTRODUCTION………………………………….. CHAPITRE I : POINTS PREALABLES…….. ………. I- LA NOTION DE VALEUR……………………………………………. II- L’HORIZON DE LA PRÉVISION…………………………………... III- QUEL TAUX D’ACTUALISATION RETENIR ?............................ CHAPITRE I : LES MODELES D’EVALUATION PAR FLUX FNANCIERS………………………….. I- LA FORMULE FONDAMENTALE D’IRVING-FISHER................. II- LE MODÈLE DE GORDON-SHAPIRO…………………………… IV- LE MODÈLE DE BATES…………………………………………… V- LA SYNTHÈSE ENTRE LES MODÈLES DE GORDON-SHAPIRO ET DE BATES………………………………………………... CONCLUSION…………...………………………… BIBLIOGRAPHIE………………….……………… 2 3 4 5 5 7 7 11 15 20 23 25 1 L’approche actuarielle, basée sur l’actualisation des flux futurs, estime la valeur de l’entreprise à partir de sa capacité à générer des flux de trésorerie disponibles, qui seront actualisés à un taux (le taux d’actualisation) qui tient compte du risque de l’actif économique. En effet, cette approche est basée sur le fait que ce ne sont pas les flux passés qu’achète l’investisseur, mais les flux futurs. Ces flux futurs, qui vont servir de base aux calculs d’actualisation, peuvent correspondre aux revenus retirés par les actionnaires, c’est à dire aux dividendes majorés de la valeur de revente future du titre, aux résultats dégagés par la société, ou bien encore à ses cash flows. Tout dépend de ce que l’investisseur considère comme étant la véritable richesse dégagée par l’entreprise. Certains investisseurs vont en effet considérer que cette richesse est représentée par les dividendes perçus augmentée de la valeur de revente des titres, alors que, pour d’autres, ce sont plutôt les bénéfices, ou bien encore les cash flows dégagés par l’entreprise, qui, en étant réinvestis dans l’activité économique, vont permettre de dégager dans le futur de la richesse pour les actionnaires. Le présent rapport a pour objet de développer les méthodes des flux financiers en se basant sur l’actualisation des dividendes à travers 3 modèles à savoir le modèle de Irving Fisher, le modèle Gordon.-chapiro et le modèle de Bates. 2 Ingénierie financière Méthode des flux financiers CHAPITRE I : POINTS PRÉALABLES Avant d’aborder plus en détails le concept l’évaluation, il convient d’apporter quelques précisions sur la notion de valeur. En effet, l’entreprise, par le biais de son capital coté en bourse, est un bien qui se vend et s’achète mais dont la valeur est difficile à déterminer. C’est pourquoi, les méthodes d’évaluation d’entreprises sont nombreuses et la diversité des valeurs obtenues fragilise la notion de valeur objective de l’entreprise. De ce fait, le processus d’évaluation est plus important que la valeur finale à laquelle il permet d’aboutir. Ainsi, c’est en effectuant consciencieusement l’évaluation que l’analyste comprendra comment se forme la valeur de l’entreprise, quels sont ses éléments clés de performance, ses points faibles et ses atouts concurrentiels. Par ailleurs, notons que la valeur d’une entreprise n’est pas figée, celle-ci dépend d’un certain nombre d’informations qui lui sont propres et d’informations sur son environnement. Le moindre changement affectant sa profitabilité future par exemple, ou les conditions économiques générales (taux d’intérêts…) se traduira inévitablement par des modifications dans la valeur de l’entreprise.. I- LA NOTION DE VALEUR L’évaluation d’une action consiste à établir une valeur pour une part de capital d’une société. La notion de valeur est subjective et relative ; elle suppose la comparaison à une échelle de valeurs qui varie suivant que l’on est acquéreur, Ingénierie financière Méthode des flux financiers vendeur ou utilisateur d’un bien. Elle suppose également la comparaison avec l’utilité qui lui est attribuée et d’autres biens des finalités différentes (rendement, placement à moyen ou long terme etc…). La valeur et le prix sont deux notions différentes. La première s’attache à l’utilité intrinsèque que l’on attribue au bien ; alors que le prix, est un montant d’argent que l’acheteur accepte de payer pour l’obtenir et celui que le vendeur accepte de recevoir pour le céder. Pour une action, le prix correspond à son cours de bourse. L’évaluation d’une action consistera donc à déterminer si le cours de bourse est conforme ou non à l’idée que l’on peut se faire de la valeur du titre, ou inversement si cette valeur apparaît supérieure ou inférieure au cours. On dira alors qu’en bourse le titre est sous-évalué ou sur-évalué. L’évaluation d’un bien, ou ici d’une fraction du capital d’une entreprise, dépend du point de vue où se place le candidat acheteur. Une action peut ainsi avoir : - Une valeur de placement, pour un porteur individuel ou un portefeuille collectif, pour lesquels il n’existe pas d’intention de prise de contrôle de la société concernée ; - une valeur d’utilisation, ou de fonctionnement, pour l’acquéreur désirant prendre le contrôle de la société et tirer profit de son activité ; c’ est ainsi la valeur de rendement ou de rentabilité ; - une valeur d’actif ou valeur patrimoniale, pour l’acquéreur désirant se rendre maître de l’entreprise pour en vendre les divers actifs qu’elle détient. Les deux dernières approches se combinent souvent, lorsque la prise de contrôle est suivie d’une vente de quelques composantes de l’entreprise avant un nouveau départ des activités restantes. C‘est la première approche qui sera retenue ici, celle de l’investisseur individuel ou collectif qui s’intéresse à la valeur de placement. II- L’HORIZON DE LA PRÉVISION. Ingénierie financière Méthode des flux financiers L’évaluation de toute société nécessite à la fois des données passées, traduites au travers des bilans, mais également de données prévisionnelles qui servent à entrevoir le futur de la société. Bien qu’un horizon à moyen terme, trois ou quatre ans, soit ce qu’il y a de plus acceptable, bien souvent les flux obtenus par le biais des prévisions sont extrapolés sur des périodes beaucoup plus longues. L’étendue de ces périodes longues sera fonction de la nature des biens, de l’entreprise considérée et de sa durée de vie probable. III- QUEL TAUX D’ACTUALISATION RETENIR ? Les différents résultats d’une société sont souvent utilisés pour en déterminer la valeur. Comme il existe différents niveaux de résultats, la question est de savoir, lequel prendre en compte. Le choix du résultat à actualiser ou à capitaliser conduit à la question de la détermination du taux d’actualisation le plus adapté. Ainsi, les deux principaux problèmes soulevés lors de l’évaluation d’une entreprise à partir de ses résultats sont : le choix du flux et la détermination du taux d’actualisation. 1- Définition d’un taux d’actualisation. L‘actualisation d’un montant revient à chercher la valeur d’aujourd’hui d’une somme future, en fonction du délai de sa mise à disposition et d’un aléa éventuel sur sa perception. Actualiser, c’est déprécier le futur, c’est être plus exigeant vis-à-vis des flux futurs que vis-à-vis des flux actuels parce que les flux futurs ne peuvent pas être consommés ou investis immédiatement, contrairement à des flux actuels. L’actualisation comporte deux paramètres essentiels : d’une part, la durée temporelle retenue, d’autre part le taux d’intérêt pris en compte pour mesurer l‘amoindrissement de valeur dû à la non disponibilité. 2- Actualisation et taux d’intérêt. Le taux d’intérêt utilisé dans l’évaluation d’entreprise regroupe en fait les trois éléments suivants : Ingénierie financière Méthode des flux financiers  Le taux d’intérêt proprement dit est défini par le coût de détention de l’argent, souvent basé lors de l’évaluation d’entreprise sur les taux d’emprunts d’Etat à 10 ans.  Le taux d’inflation tient compte de la hausse générale des prix.  La prime de risque Tous les actifs financiers ou réels ont un avenir aléatoire. Leur rendement n’est jamais assuré au taux constaté dans le présent. Une décote sur les rendements futurs est alors appliquée dans les calculs prévisionnels d’évaluations. Cette décote est appelée « prime de risque ». Le montant de cette prime de risque varie suivant l’entreprise concernée et l’environnement dans lequel elle évolue. Le niveau de la prime sera d’autant plus élevé que l’entreprise est exposée à des risque technologiques s’exerçant dans un marché peu connu et mal maîtrisé. CHAPITRE I : LES MODELES D’EVALUATION PAR FLUX FNANCIERS I- LA FORMULE FONDAMENTALE D’IRVING-FISHER La justification économique de l’investissement la plus communément partagée repose sur l’appréciation de la rentabilité. Concrètement, cette mesure se détermine par la comparaison entre la somme du profit futur et celle de la dépense initiale. Chacun des termes de cette comparaison peut se développer sur plusieurs années, tant pour les dépenses engagées que pour les revenus futurs. Dans ces conditions, il est nécessaire de prendre en compte « la valeur du temps » en actualisant les dépenses et les revenus correspondant à chaque exercice. Cette réalité, parfaitement applicable à l’investissement boursier, est décrite par Irving-Fischer qui présente « la valeur de tout capital comme la somme actuel de son rendement futur ». Cette réflexion est matérialisée, dans le cadre d’un investissement en bourse, par la formule suivante : Ingénierie financière Méthode des flux financiers Avec : - Vo la valorisation actuelle ; - Di le dividende perçu pour i, de 1 à n ; - Vn le prix de revente de l’action à l’année n ; - t le taux d’actualisation. Cette équation fondamentale, solide sur le plan conceptuel, reste malheureusement d’un emploi délicat sitôt que l’année n s’éloigne de l’année 0. Il est en effet difficile de prétendre construire une valorisation fiable si l’appréciation de la série de dividendes versés sur la uploads/Finance/ evaluation-flux-financiers.pdf

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  • Publié le Oct 20, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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