Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Fa.SEG) EXPOSE SUR LE COURS D’E

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Fa.SEG) EXPOSE SUR LE COURS D’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE THEME:ECHECS DE MARCHE,THESE DE LA CONFIANCE ET EMERGENCE DES OSBL GROUPE 25: ALOU Limanhom Arsène 40195 AMIDOU ISSA Fatimata 37970 LAO Kokou Nikakoma 39027 MAMAM Dédjima 35967 MATY Koffi Mose 40812 MODIDI Amidou 39982 SADIFO DERMANE Abdel-Lazize 38831 PLAN Introduction I- Echecs de marché II- Thèse de confiance et émergence des OSBL Conclusion INTRODUCTION Le marché, lieu de rencontre entre l’offre et la demande répond à certaines règles nécessaires à son fonctionnement. Il présente des caractéristiques lui permettant d’atteindre une situation optimale . Les OSBL résultent de la confrontation d’une demande et d’une offre pour ces organismes. Bien que le marché vise l’optimalité, ne présent-il pas de défaillance ? Dans cette situation, quel est l’apport des OSBL ? I- ECHECS DE MARCHE Marché pour lequel une ou plusieurs conditions de concurrence pures et parfaites ne sont pas satisfaites. Il désigne, l’incapacité du marché dans certaines circonstance à assumer avec efficacité sa fonction allocative . C’est une situation dans laquelle l’efficacité maximale ne peut être atteinte par le mécanisme de marché d’une situation de : Monopole ou oligopole Effets externes Biens publics Asymétrie d’information Le cas du monopole traduit une situation d’un marché comportant un offreur face à un grand nombre de demandeur ,tandis que oligopole est une structure de marché dans lequel l’offre est réalisé par un petit nombre de grandes entreprises face à un grand nombre de demandeurs. La pollution ,le bruit fait par les autres entrainent des dépenses médicales , on parle d’effet externe ou externalité . Un bien publique peut être privatif à la consommation en utilisant le principe d’exclusion par les prix (c’est l’exemple de l’électricité qui est produite et distribuée par une entreprise publique contre le paiement d’une somme correspondante à la qualité d’énergie consommée) L’asymétrie d’information est une situation dans laquelle certaines caractéristiques d’une transaction sont connues d’une partie et ne peuvent pas sans cout, être découverte par l’autre partie . Dans l’analyse économique conventionnelle, le fonctionnement des marchés repose Sur les caractéristiques de transparence et d’adéquation entre information et prix. Autrement dit, l’information qui circule sur le marché est homogène et est accessible sans cout à tous les agents économiques et est synthétisée par le mécanisme de prix. Le vecteur prix bien que jouant un rôle important dans la transmission des informations nécessaire aux agents économiques pour la prise des décisions n’est pas le seul vecteur d’information fondamentale, on peut citer à ce propos d ’autres vecteurs à caractères quantitatifs comme la variation des stocks ou caractères qualitatifs comme le salaire d’efficience. Le postulat de la transparence met de cote le fait que l’obtention de l’information sur les caractéristiques des biens peut s’avérer difficile voire impossible sur certains marchés en raison de l’hétérogénéité de ces biens et du fait que leurs acquisitions a un coût, il en résulte que l’information qui circule sur les marchés est beaucoup moins homogène, incomplète et que pour l’acquérir les agents peuvent les coûts: on dit qu’il y a asymétrie d’information. Cette dernière est à l’origine des anti-sélection et des risques moraux dans les transactions entre agents économiques. ANTI-SELECTION Comportement opportuniste précontractuel qui résulte de l’asymétrie informationnelle entre les différentes parties au contrat. L’agent manquant d’information sur la transaction est susceptible de choisir la modalité la plus désavantageuse dans une alternative. L’exemple le plus connu est celui du marché des automobiles d’occasions, présenté par GEORGE Akerlof(« le marché des tacots »selon les traduction littérale du titre de son article « market of lemons »de 1970) où l’information pertinente sur les voitures est détenue par le vendeur et où l’acheteur choisira la voiture la moins sûre et la plus chère, faute d’information suffisante et pourtant détenue par le vendeur: un tarif trop élevé pour les primes d’assurances conduisant à n’assurer que des personnes à risque élevés, une baisse du taux de crédit effectuée par un établissement ne présentant pas une solvabilité suffisante. L’anti-sélection est ainsi une décision qui a engendré un résultat recherché pour les deux parties. RISQUE MORAL Risque résultant de l’asymétrie d’information dans le cadre de contrat entre deux parties susceptible de se traduire par un comportement opportuniste de la part de l’une des deux parties une fois le contrat signé. Dans le domaine de l’assurance par exemple, le principe de risque moral revient à dire que plus l’assurance garantie une couverture complète d’un sinistré moins l’incitation à éviter l’évènement défavorable est grande. En d’autre termes, négligence et criminalité sont associées à une bonne assurance. Il y a aussi risque moral quant le résultat d’une opération pour un donneur d’ordre dépend des efforts que déploie l’exécutant. On passe ainsi à des situations telles que la relation actionnaire-gestionnaire ou chef de service-employé, où le risque moral est un aspect de la relation d’agence. Dans ces deux cas d’asymétrie d’information, le producteur dispose d’une information sur la qualité du produit et le comme consommateur n’est pas en mesure d’évaluer correctement la qualité ou la quantité du produit, le producteur est incité à tirer parti de la situation. Les agents économiques compte tenue de l’asymétrie d’information, peuvent ne pas avoir confiance en la capacité d’allocation du marché. Ils peuvent craindre en effet que la qualité du bien ou service offert par le marché soit en dessous de ce qu’ils sont en droit d’atteindre. Comment faire pour garantir la conformité des biens aux produits et services attendus par les consommateurs? Guidé par la contrainte de maximisation du profit, le producteur tente de tirer, d’exploiter à son avantage l’asymétrie d’information, comment peut on remédier à ce phénomène? II- THESE DE LA CONFIANCE ET EMERGENCE DES OSBL Les principales théories économiques explicatives de l’origine des organisations du secteur sans but lucratif sont formées à partir de 1975 et les analyses se situent dans le courant de pensée du « non profit organisation ». Les organisations sans but lucratif sont des coopératives dont les fonctions premières ne sont ni la réalisation ni la distribution du profit. C’est aussi l’ensemble des organisations formelles, privées, indépendantes, ne devant pas être distribuer de profits à leurs membres, ne devant pas être ni religieuses ni politiques. Les contributions majeures dans la catégorie des théories économiques explicatives de l’émergence du secteur non marchand sont sur le plan théorique dont les échecs de marché avec une insistance sur l’asymétrie de l’information. C’est le cas de la théorie de la confiance de Henri HANSMANN. Dans le début de ses études d’analyse, il s’interroge sur la question de savoir pourquoi certains services fournis efficacement par le marché par le marché alors que d’autres ne le sont pas? La thèse de la confiance de Henri Hansmann(1980) est une approche de l’émergence des OSBL en terme d’échec de marché et sur la non distribution de profit par les OSBL. Ces deux facteurs suffisent pour expliquer l’émergence des OSBL et confèrent un avantage comparé sur le marché dans la production de certains types de biens. La thèse de la confiance examine les conditions dans lesquelles le marché, bien que mettant en relation des organisations lucratives c’est-à-dire des organisations dont l’objectif est la recherche de profit. La théorie de la confiance répond à ces questions et formule à contrario l’hypothèse que la contrainte de non distribution qui caractérise les OSBL réduit l’incitation qu’aurait une organisation non lucrative à tirer profit de l’asymétrie d’information. Cette contrainte rappelons le traduit le faite que ces organisations ont pour règles de ne pas distribuer le profit même s’il en existe mais plutôt de les réinvestir dans l’organisation. Dès lors, dans cette situation d’asymétrie et par rapport au marché, les OSBL inspirent confiance y compris précisément dans les situations où la qualité du produit n’est pas observable. CONCLUSION La thèse de la confiance ne permet de justifier l’existence de toutes les organisations sans but lucratif, mais plutôt une partie très infine. Elle est incapable d’expliquer pourquoi les échecs de marché sont comblés par le secteur sans but lucratif. Elle repose en outre sur une hypothèse très fortes, la non distribution du profit entre les membres des OSBL. L’hypothèse alternative crédible, est de considérer les initiateurs d’OSBL comme des entrepreneurs politiques, dans la perspective de la théorie des choix collectifs. Cette hypothèse permet de doter ceux-ci d’une fonction objective propre. Dans ces cas, il n’est pas certains que les OSBL ne cherchent pas à tirer parti de l’asymétrie d’information. MERCI uploads/Finance/ expose-sur-le-cours-d-x27-economie-sociale-et-solidaire.pdf

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  • Publié le Jul 16, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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