Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou Campus Universitaire de Tamda II Filiè

Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou Campus Universitaire de Tamda II Filière des Sciences Financières et Comptabilité Filière à recrutement national Exposé Du Module Théorie Financiere Sujet : La Théorie Du Portefeuille Réalisé par : - Chaabane Mohamed Djihad - Benbouzid Mohamed - Mezhoud Sidahmed - Bouzir Fathallah Master 1 Groupe 2 2021/2022 1] qui est Harry Markowitz ? Né en 1927 à Chicago, Harry Markowitz est l’auteur de la théorie moderne du portefeuille, théorie appliquée encore aujourd’hui dans le monde de la finance pour définir le portefeuille le plus rentable pour un niveau de risque donné. Ses travaux ont été reconnus comme la première tentative de théorisation de la gestion financière. Le modèle qu’il établit suggère de s’appuyer sur des critères statistiques et de diversification pour sélectionner les titres boursiers qui composent un portefeuille et ainsi créer le « portefeuille optimal ». Il reçoit pour ses recherches le prix de théorie John-von-Neurmann en 1989 et est lauréat du prix Nobel d’économie en 1990. 2]La théorie du portefeuille : La théorie moderne du portefeuille est née en 1952 avec la publication de l’article fondateur de Harry Markowitz. En partant du postulat que le risque d’un portefeuille peut être correctement mesuré par la variance de sa rentabilité, Markowitz explicite et formalise le dilemme fondamental de la finance moderne : obtenir une rentabilité faible mais certaine, ou accepter de prendre un ris- que dans l’espoir d’accroître cette rentabilité, l’espérance de rentabilité étant d’autant plus élevée 796 MBA FINANCE © Groupe Eyrolles que le risque est important. Il formalise et quantifie également l’effet de diversification selon lequel une combinaison judicieuse de nombreux actifs dans un portefeuille permet de réduire le risque total subi pour un taux de rentabilité espérée donné. Les travaux de Markowitz devaient s’avérer extrêmement importants et modifier profondément la façon de concevoir les problèmes finan- ciers. Ils montrent, en particulier, que l’intérêt d’investir dans un titre financier ne doit pas être évalué séparément mais dans le cadre de l’ensemble du portefeuille constitué par l’investisseur et d’un marché concurrentiel où de nombreux véhicules d’épargne (actions, obligations, dépôts à terme, immobilier, foncier, etc.) sont en compétition. Une dizaine d’années après les travaux de Markowitz et sur les bases de ces derniers, Sharpe, Lintner et Mossin développèrent un modèle (le modèle d’équilibre des actifs financiers ou MEDAF) qui aboutit, sous certaines hypothèses, à la rentabilité espérée d’équilibre d’un titre quelconque. Et une dizaine d’années plus tard, dans les années soixante-dix, en s’appuyant sur des modèles multifactoriels, S. Ross développa une alternative au MEDAF nommée APT ( arbi- trage pricing theory). Le modèle de Markowitz, le MEDAF et l’APT constituent le noyau de la théorie classique du portefeuille Markowitz se place dans l’hypothèse où : les marchés financiers sont efficients (information parfaite) les acteurs de ces marchés sont rationnels, c’est-à-dire averse au risque. Certains seront disposés à prendre de plus grands risques en échange de rendements attendus plus élevés. Selon sa théorie, un portefeuille composé de plusieurs titres est moins risqué qu’un portefeuille composé d’un seul titre, même si celui-ci est le moins risqué de tous. Cela permet à l’investisseur d’optimiser la composition de son portefeuille en tenant compte du risque et du rendement de chaque placement afin d’obtenir le meilleur rendement possible pour un niveau de risque déterminé du portefeuille. C’est de cette façon que sont fabriqués les fonds Ismo Prudent, Ismo Balanced et Ismo Dynamic, à partir d’un niveau de risque déterminé pour chacun. Markowitz a donc défini le « portefeuille efficient » comme étant le portefeuille le plus rentable pour un niveau de risque donné. Les investisseurs n’aiment pas le risque – mais sont disposés à prendre de plus grands risques en échange de rendements plus élevés. L’équilibre risque/rendement que l’on tolère est propre à chacun. En possédant des titres qui ne sont que pas ou peu corrélés et donc en diversifiant ses placements, l’investisseur obtient la même espérance de rendement avec une volatilité du portefeuille diminuée. 3]Définition du coefficient bêta La notion de bêta s’est imposée dans la communauté financière au début de la décennie 1970. Elle exprime la relation existant entre la valorisation d’un titre financier, par exemple une action, et les fluctuations de son marché de référence, par exemple le CAC 40. Cet indice est utilisé comme l'indicateur de risque d'un portefeuille boursier dont la valorisation, outre performance liée à sa composition, évolue aussi selon sa variance globale (coefficient bêta). Bon à savoir : les titres n’étant pas tous parfaitement corrélés entre eux, il n’y a pas de linéarité entre les coefficients de pondération des actions composant un portefeuille et le risque total. Par construction, la moyenne du bêta de l’ensemble des titres est appelé « bêta du marché ». Il est égal à 1. Dans les grandes lignes, il faut retenir que plus le bêta d’une entreprise est élevé, plus celle-ci amplifie les tendances de marché (et inversement). Si le bêta est élevé, la promesse de rentabilité de l'action doit être assez forte pour compenser le surcroît de volatilité du titre et le risque qu'il occasionne. Trois valeurs de bêta En pratique, on distingue trois valeurs de bêta potentielles, le bêta positif, le bêta nul et le bêta négatif. Bêta positif Plus le bêta est élevé est plus la valeur est sensible au mouvement de son marché de référence. Exemple : si une valeur a un bêta de 1,5 % et que le marché perd 1 %, elle recule de 1,5 %. À l’inverse, si une valeur à un bêta de 0,8 %, elle ne lâche que 0,8 % si le marché tombe de 1 %. Bon à savoir : les valeurs financières affichent souvent un bêta élevé. À l’inverse, les valeurs de fonds de portefeuille, peu volatiles, ont un bêta assez faible, qui leur permet de jouer un rôle d’amortisseur. Bêta nul Le fait que le bêta soit égal à zéro signifie que l’action n’est pas liée à son marché de référence. Les mouvements de l’un et de l’autre ne sont pas corrélés. Bêta négatif Ce bêta signifie qu’une valeur réagit en inversant l’orientation de son marché de référence. Exemple : si le bêta d'une valeur est négatif de - 1,6 %, la valeur fléchit de - 1,6 % si son marché gagne 1 %, et inversement. Calcul du coefficient bêta Le coefficient bêta est la mesure relative du risque d'une action par rapport au portefeuille optimal du marché théorique (égal à 1). Il s’obtient en régressant la rentabilité d’un titre sur la rentabilité de l’ensemble du marché. L’objectif est de modéliser la corrélation entre ce titre et l’indice auquel il est référé. Pour le calculer il faut disposer de la série historique des prix d’une entreprise et de la série historique des prix de son indice de référence. Il faut ensuite comparer la covariance entre le rendement de l'action et le rendement de l'indice, divisé par la variance de l'indice (sur une période donnée). Sachant que Cov correspond à la covariance, Rp à la rentabilité de l’action et Rm à la rentabilité du marché de référence, la formule de calcul du bêta (méthode historique) est la suivante : Cov × (écart type Rs) ÷ (écart type Rm) = coefficient bêta Le coefficient bêta repose sur des données passées. À noter : la période récurrence doit être suffisamment longue pour obtenir des résultats significatifs. Par ailleurs, pour être significative, la période d’évaluation ne doit pas comporter d’anomalies historiques (krach ou autre). 4] Théorie des options et décision d'investissement: Dans l'analyse traditionnelle des investissements, un projet ou un nouvel investissement doit être accepté seulement si la rentabilité obtenue est supérieure au coût du capital. Dans le cadre des cash-flows actualisés, cela se traduit par l'acceptation des projets ayant une VAN positive. La limite de cette approche est qu'elle omet de prendre en compte toutes les options associées aux projets d'investissement. Dans cette section, nous analysons trois types d'options qui sont souvent retrouvés dans les projets. Le premier concerne l'option de remettre un projet, notamment lorsque l'entreprise a des droits exclusifs sur lui. Le deuxième est l'option d'étendre un projet pour produire un nouveau produit ou entrer dans un nouveau marché dans le futur. Enfin, le troisième est l'option d'abandonner un projet si les cash-flows réalisés ne correspondent pas à ceux anticipés. A. L'option de délai d'un projet: Les projets d'investissement sont généralement analysés sur la base des cash-flows anticipés et du taux d'actualisation ; la valeur actuelle nette (VAN) estimée sur cette base constitue le critère d'acceptabilité ou non du projet. Cependant, les cash-flows et le taux d'actualisation changent au cours du temps et donc la VAN aussi. Ainsi, un projet qui dégage aujourd'hui une VAN négative peut offrir une VAN positive dans le futur. Dans une situation de concurrence parfaite où les entreprises ne possèdent pas d'avantages spécifiques sur leurs concurrents, concernant la réalisation des projets, le fait que la VAN puisse être positive n'a pas beaucoup d'impact. Dans une situation où un projet ne peut être réalisé que par une entreprise, du fait de l'existence de uploads/Finance/ expose-theorie-financiere.pdf

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  • Publié le Sep 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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